Nanterre info - 488 : Octobre 2023

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Groupe Les élus socialistes et progressistes

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L’école, un service public à défendre, reconsidérer et réaffirmer

La municipalité est depuis longtemps en­gagée pour la réussite éducative de tous les jeunes de Nanterre. La loi oblige, en effet, les communes à assurer le cadre matériel de l’enseignement primaire (écoles, can­tines) et à prendre en charge le périscolaire. Dans notre ville, les élus socialistes ont ac­compagné la généralisation du dispositif Après l’école, qui permet de coordonner les différentes propositions périscolaires, pour faciliter la vie des familles et surtout offrir aux enfants des activités variées.

L’investissement de la commune va au-de­là de ses compétences obligatoires : nous consacrons, chaque année, 34 % du budget de fonctionnement de la ville et un quart des investissements à une politique édu­cative ambitieuse. Nous travaillons avec l’Éducation nationale pour améliorer l’offre éducative sur le territoire communal : réaf­firmer la mixité scolaire, casser les logiques comptables de la carte scolaire ou promou­voir l’ouverture de sections internationales au sein des écoles primaires nanterriennes.

Plus proche du quotidien des élèves, la com­mune accompagne le soutien à la réussite scolaire (cités éducatives), la lutte contre le décrochage et le harcèlement scolaires… autant d’initiatives qui répondent à la né­cessité de renforcer l’attractivité de l’école publique.

Notre capacité d’intervention demeure néanmoins limitée alors que l’éducation reste largement une compétence de l’État. Or, élus de terrain et aussi souvent parent d’élèves, nous devons constater que depuis six ans, l’éducation n’est pas une priorité du Gouvernement. Les multiples effets d’annonces du président Macron sont mal­heureusement déconnectés de la réalité des établissements scolaires, et ne produisent que peu d’effets concrets.

Par le passé, il a pu profiter des 60 000 postes créés sous la présidence de François Hol­lande, par exemple pour dédoubler des classes en REP. Mais même cette mesure a conduit à plus d’inégalités (d’autres classes ou établissements ont dû augmenter leurs effectifs) et à des tensions avec les collecti­vités locales (non consultées).

Cette année, un nouveau ministre nous pro­met une rentrée sans absence d’enseignant mais sans moyens supplémentaires, il se condamne à l’échec. D’autant que depuis six ans, la pratique de Blanquer, Ndiaye ou Attal alimente le manque d’attractivité du monde de l’éducation : baisse du nombre de postes aux concours, fermetures de classes, formation sinistrée et stagnation de la ré­munération.

En restant sourd aux multiples cris d’alerte lancés à la fois par les professeurs et les pa­rents d’élèves, le Gouvernement alimente la défiance de certains envers l’école pu­blique, au point de remettre en cause son efficacité.

À Nanterre, nous défendons une approche menée en partenariat avec le corps ensei­gnant et les parents d’élèves, récompensée en juin dernier par l’obtention du label Ville apprenante décerné par l’Unesco. Au-delà de cette distinction prestigieuse, la majori­té municipale réaffirme son engagement en faveur d’une école publique de qualité pour tous nos enfants. Nous invitons éga­lement les autres partenaires institution­nels, en premier lieu l’État, à prendre ses responsabilités en lui rappelant ce principe essentiel pour les élus socialistes que nous sommes : l’école n’est pas un coût, encore moins une variable d’ajustement au gré des réformes et des orientations gouvernemen­tales. Elle est un lieu indispensable à la fois de transmission des savoirs mais aussi de socialisation, une fabrique des citoyennes et citoyens de demain. Donnons-lui enfin les moyens de nos ambitions.

Vincent Soulage

www.ps-nanterre.fr

Pour nous écrire : socialprogress@mairie-nanterre.fr

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