Groupe Nanterre Ensemble

Un combat de tous les jours
Le 8 mars 2022, la France célébrait une journée dédiée aux droits des femmes, première étape du festival du Printemps de l’égalité qui aboutissait également, le 21 mars, à la Journée mondiale de lutte contre les discriminations à Nanterre. Ce combat nécessite toujours une attention soutenue, malgré les efforts réalisés, depuis une dizaine d’années, par les acteurs de nos institutions.
Les violences faites aux femmes sont un fléau, dont le constat français s’avère effrayant. En 2020, la France dénombrait un total de 102 femmes tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. En 2021, elles étaient 113. Quant à l’année 2022, cette dernière débute avec deux nouvelles victimes. Oui, cette réalité est brutale : 82 % des morts au sein d’un couple sont des femmes. Ces trois dernières années, les violences conjugales n’ont cessé de croître jusqu’à atteindre une hausse de 10 % dans les foyers français, ce que les confinements successifs provoqués par la crise sanitaire n’ont pas arrangé.
En cette Journée internationale des droits des femmes, la ville de Nanterre a annoncé l’ouverture prochaine d’une Maison des femmes. Nous ne pouvons qu’adhérer à ce projet qui constituait déjà l’une de nos propositions dans notre programme municipal lors des élections en 2020.
Nous veillerons à ce que ce dispositif ne soit pas un programme de plus dans le millefeuille ou le labyrinthe auquel peut parfois ressembler la multiplicité des dispositifs sociaux. Ce projet doit être, pour Nanterre et ses femmes, une porte d’entrée permettant un accompagnement global, en compagnie d’acteurs capables de travailler de manière efficace et coordonnée avec l’ensemble des institutions territoriales.
Enfin, ce 8 mars a été l’occasion d’inaugurer l’École française des femmes, un projet porté depuis son origine par Camille Bedin. Une école permettant d’accueillir une soixantaine de femmes pour leur apprendre le français et l’informatique, de trouver un lieu d’échanges et de convivialité, et de leur offrir la possibilité de s’insérer dans la vie active en toute autonomie. Cette inauguration fut également le moyen par lequel a été lancé un programme pour lutter contre la précarité menstruelle, avec la distribution de culottes menstruelles dans les Hauts-de-Seine. Un projet porté avec l’Institut des Hauts-de-Seine, qui marque une première étape dans la nouvelle délégation à l’égalité femmes hommes du conseil départemental, conduite par Camille Bedin.
Nous sommes donc convaincus que ces mesures permettront d’avancer concrètement dans ce combat pour l’égalité. Mais sans mobilisation collective, ce combat s’avère perdu d’avance. Il est plus que jamais nécessaire que chaque citoyen prenne conscience de la nécessité d’agir face à ces violences en aidant ces femmes à se reconstruire par la proposition de réponses visant à éviter ces drames.
Ce combat pour l’égalité, l’émancipation et la sécurité de toutes et tous est donc un combat qui se mène sur le long terme, et chacun possède en son for intérieur les ressources humaines nécessaires pour y permettre l’aboutissement d’une société plus juste et plus équilibrée.
Camille Bedin et les élus du groupe Nanterre Ensemble
Pour nous écrire : contact@nanterre-ensemble.fr