L’écologie au cœur de nos préoccupations

La dernière édition de la COP 26 s’est clôturée, les promesses et les belles idées se sont envolées. La conférence sur le changement climatique, qui s’est tenue à Glasgow en Écosse, n’a encore une fois rien donné, ou tellement peu. L’urgence climatique est là, présente à notre porte, mais les demi-mesures sont de rigueur pour les États pollueurs. Les larmes du président de la COP 26, le Britannique Alok Sharma, sont la preuve de l’échec des négociations.
La nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de sortir de la dépendance au charbon et aux énergies fossiles est une absolue nécessité pour enrayer ou au moins limiter le réchauffement climatique, nous en sommes tous conscients. La question est de savoir comment et quand. Cette nécessité a malheureusement été balayée d’un revers de manche par les principaux pays exportateurs, comme l’Inde (7 %), la Chine, la Russie ou l’Australie. Les feuilles de route émises par les autres pays, pour réduire les émissions, étaient aussi largement insuffisantes au regard des enjeux. Cette non-politique écologique aura pour conséquence un accroissement du réchauffement climatique, avec une hausse d’au moins 2,7°C selon l’ONU. Et ce ne sont pas les maigres avancées évoquées par Emmanuel Macron, dont on peine à se souvenir, qui vont influer sur l’avenir des prochaines générations.
La lutte pour l’écologie ne peut pas être menée seulement à l’échelle locale. Si Nanterre s’engage encore et toujours vers la transition écologique, les mobilités douces et la promotion de projet vert, accessible pour toutes et tous, le soutien et la prise de responsabilité de tous les acteurs est nécessaire pour contribuer à la transition écologique.
La mise en place du conseil citoyen de la transition écologique (CCTE) est un premier pas vers la construction de projets novateurs et verts nécessaires pour une baisse de la pollution et de la chaleur. Le festival Écozone, les 48 Heures de l’agriculture urbaine, le permis de végétaliser certains lieux dans l’espace public, l’aide à l’achat de vélo mécanique, la plantation de 5 000 arbres supplémentaires dans toute la ville ou le reconditionnement d’ordinateurs pour les écoles démontrent notre volonté d’enrayer la crise écologique à notre échelle. Récompensé par le grand prix Quartier durable, en marge de la COP 26, le quartier Nanterre Cœur Université est la preuve d’une volonté de mettre au centre de chaque projet une conception des bâtiments et écoles bio-responsables à l’aide de matériaux bio-sourcés ou locaux, ainsi que de mettre en place une sobriété énergétique avec la présence de végétaux dans chacun des programmes urbains afin de lutter contre les îlots de chaleur urbaine.
Malgré toutes les avancées faites en matière d’écologie à Nanterre, les réponses aux défis écologiques qui se présentent à nous ne peuvent être résolues qu’avec la mobilisation de tous, des États aux régions, des villes, des entreprises, des citoyens. Le temps est venu d’agir collectivement pour changer la donne du climat.