Vive l'été !

Chers Nanterriens,
Voilà venu le moment attendu des grandes vacances, pour les plus jeunes, et de l’été, pour tous ! Un moment d’éclaircies, de chaleur et de convivialité retrouvée, après une année difficile ! Nous espérons que vous pourrez tous profiter. Nous pensons aux nombreux Nanterriens durement touchés par la crise sanitaire et économique.

L’été, c’est aussi l’heure du bilan de notre action. Les élections départementales nous permettent de mesurer précisément où nous en sommes.

Premier constat, sans appel : il existe une seule alternance possible face à la majorité municipale conduite par le maire de Nanterre, c’est NANTERRE ENSEMBLE. Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance. Les candidats de Nanterre Ensemble ont largement devancé tous les autres candidats d’opposition au premier tour. L’équipe du maire n’est pas au second tour sur le canton Nanterre 2 face à Camille Bedin et au maire de Suresnes ; Christophe Ribault et Hélène Décis Lartigau ont mis Patrick Jarry en ballotage sur Nanterre 1.

Deuxième constat : ces résultats signifient qu’il existe une forme de justice dans ce milieu politique qui peut être parfois cynique ou stérile ! Si les électeurs se sont si fortement abstenus, c’est aussi parce que les comportements politiciens sont parfois insupportables. Nous l’avons vécu (trop) souvent : trahison, caricature, manipulations… Trahison, venant d’élus qui figuraient sur notre propre liste – l’indécence n’a pas de limite ! Caricature, parce que nos adversaires ont recours à la facilité en choisissant de nous stigmatiser (en « droite dure »), pour faire peur, faute d’argument. Manipulation, parce que, là encore, c’est plus facile de diffuser des fake news plutôt que de débattre sur le fond des dossiers.

Dernier exemple de manipulation électorale, autour de l’affaire de la vente des locaux par la ville à l’Institut Ibn Badis pour l’agrandissement de la mosquée (qui a fait le tour de la presse nationale en juin). Nous avons été accusés d’être contre cet agrandissement… quelle honte ! Voilà la réalité des faits : la vente a été annulée par la justice, qui est arrivée à la même conclusion que notre groupe en conseil municipal. En effet, la ville voulait vendre les locaux « au rabais » (de plus d’un million d’euros, en sous-estimant le coût des travaux). Cela correspondait à une subvention indirecte accordée par la ville à un culte – c’est contraire à notre Constitution. Nous avions prévenu l’Institut, lorsque Camille Bedin, favorable à un projet d’agrandissement, s’était rendue sur place, fin 2019 : la proposition de la ville n’était pas viable. L’Institut Ibn Badis a choisi de croire à la promesse de la majorité – juste avant l’élection municipale de 2020. Nous espérons qu’une autre solution va pouvoir mettre fin à cette situation.

Troisième constat, qui est aussi une certitude : notre ville a besoin de renouveler son image et d’être mieux valorisée. Nanterre a tout pour plaire ! Et nous sommes fiers d’y vivre. Et pourtant, vous nous l’avez souvent dit ces dernières semaines : vous souhaitez davantage de considération, de respect, de tranquillité, d’espaces verts et piétons… pour notre qualité de vie quotidienne.

Alors, nous continuons. A vos côtés, nous sommes là, nous travaillons. Comptez sur nous !

Très bel été à tous !