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Urgence planète : les jeunes ont raison, aidons-les
B
ravo les jeunes
Les jeunes collégiens nanterriens peuvent être fiers des actions qu’ils ont commencées à engager au sein du conseil municipal des jeunes (patinoire du village de Noël, sensibilisation sur le harcèlement scolaire, rencontres entre les jeunes et la police), mais elles ne constituent que la partie émergée de l’iceberg, car le potentiel de notre jeunesse est énorme et il ne demande qu’à apparaître au grand jour.
S’ils sont les principaux absents du grand débat national (la moyenne d’âge des contributeurs se situe plutôt autour de 54 ans…), les jeunes sont au cœur de toutes les marches pour le climat et ils ont rejoint le 16 février dernier le mouvement international de grève des lycéens initié par la courageuse Greta Thunberg.
Ils se sont regroupés devant le ministère de la Transition écologique et solidaire pour exprimer leur malaise face à l’aveuglement de décideurs incapables de prendre de la hauteur en dépit de tous les signaux que notre environnement nous transmet. Leur critique du système est parfois sans concession, mais elle se veut surtout constructive, comme l’atteste la multitude de sites internet centrés sur le quotidien de ces consom’acteurs adeptes du « Do It Yourself » et jamais avares d’astuces zéro déchets (voir par exemple la chaîne YouTube libre et sauvage d’Orlane Paquet).
L’impro au service de la création
Ce bouillonnement prometteur, s’il n’est pas canalisé, peine à se positionner harmonieusement dans un espace normé, et à l’inverse, enfermé dans un carcan trop rigide, il perd toute sa saveur et sa créativité. D’où la pertinence de faire éclore au sein même des centres de loisirs et des écoles, des espaces d’expression et de création multithématique exploitant les techniques éprouvées de l’improvisation : le lâcher-prise, l’écoute de l’autre et surtout le droit à l’erreur dans un climat de bienveillance. Cette approche a été expérimentée avec succès au Québec et gagne à prendre corps à Nanterre au-delà du cercle restreint des ligues locales consacrées aux matchs d’improvisation ou de la remarquable écriture de plateau pratiquée au théâtre Nanterre-Amandiers ! C’est donc à la fois hors les murs et dans un ancrage local que des synergies nouvelles pourront favoriser la coconstruction de schémas équitables et écoresponsables facilitant l’indispensable transition écologique.
Nos économies au service de la planète
Mais, sans une adaptation du système financier et une utilisation fléchée de l’épargne des Français, ces belles intentions, vaguement utopiques, ne nous sortiront pas de l’impasse. Car le nerf de la guerre reste l’argent ! Les ONG ont démontré que, depuis la COP21, sur 10 euros de financement accordés aux énergies 7 vont aux énergies fossiles, contre 2 seulement au renouvelable. Aussi, nous apportons notre soutien au projet de loi actuellement en commission des finances visant à contraindre les banques à plus de transparence et à réorienter les investissements qu’elles réalisent avec notre épargne (Livret A, LDDS). L’adoption finale d’un premier texte contraignant vis-à-vis de ces acteurs apporterait au final un bol d’air pur profitable à tous et une marge de manœuvre aux citoyens engagés que nous sommes.
Les jeunes collégiens nanterriens peuvent être fiers des actions qu’ils ont commencées à engager au sein du conseil municipal des jeunes (patinoire du village de Noël, sensibilisation sur le harcèlement scolaire, rencontres entre les jeunes et la police), mais elles ne constituent que la partie émergée de l’iceberg, car le potentiel de notre jeunesse est énorme et il ne demande qu’à apparaître au grand jour.
S’ils sont les principaux absents du grand débat national (la moyenne d’âge des contributeurs se situe plutôt autour de 54 ans…), les jeunes sont au cœur de toutes les marches pour le climat et ils ont rejoint le 16 février dernier le mouvement international de grève des lycéens initié par la courageuse Greta Thunberg.
Ils se sont regroupés devant le ministère de la Transition écologique et solidaire pour exprimer leur malaise face à l’aveuglement de décideurs incapables de prendre de la hauteur en dépit de tous les signaux que notre environnement nous transmet. Leur critique du système est parfois sans concession, mais elle se veut surtout constructive, comme l’atteste la multitude de sites internet centrés sur le quotidien de ces consom’acteurs adeptes du « Do It Yourself » et jamais avares d’astuces zéro déchets (voir par exemple la chaîne YouTube libre et sauvage d’Orlane Paquet).
L’impro au service de la création
Ce bouillonnement prometteur, s’il n’est pas canalisé, peine à se positionner harmonieusement dans un espace normé, et à l’inverse, enfermé dans un carcan trop rigide, il perd toute sa saveur et sa créativité. D’où la pertinence de faire éclore au sein même des centres de loisirs et des écoles, des espaces d’expression et de création multithématique exploitant les techniques éprouvées de l’improvisation : le lâcher-prise, l’écoute de l’autre et surtout le droit à l’erreur dans un climat de bienveillance. Cette approche a été expérimentée avec succès au Québec et gagne à prendre corps à Nanterre au-delà du cercle restreint des ligues locales consacrées aux matchs d’improvisation ou de la remarquable écriture de plateau pratiquée au théâtre Nanterre-Amandiers ! C’est donc à la fois hors les murs et dans un ancrage local que des synergies nouvelles pourront favoriser la coconstruction de schémas équitables et écoresponsables facilitant l’indispensable transition écologique.
Nos économies au service de la planète
Mais, sans une adaptation du système financier et une utilisation fléchée de l’épargne des Français, ces belles intentions, vaguement utopiques, ne nous sortiront pas de l’impasse. Car le nerf de la guerre reste l’argent ! Les ONG ont démontré que, depuis la COP21, sur 10 euros de financement accordés aux énergies 7 vont aux énergies fossiles, contre 2 seulement au renouvelable. Aussi, nous apportons notre soutien au projet de loi actuellement en commission des finances visant à contraindre les banques à plus de transparence et à réorienter les investissements qu’elles réalisent avec notre épargne (Livret A, LDDS). L’adoption finale d’un premier texte contraignant vis-à-vis de ces acteurs apporterait au final un bol d’air pur profitable à tous et une marge de manœuvre aux citoyens engagés que nous sommes.
Samia Kasmi et Odette Siméon-Puyfagès
Retrouvez-nous lors de notre permanence de la mairie le premier samedi de chaque mois, de 10h à 12h. Prise de rendez-vous par mail : elusecolos.nanterre@gmail.com