Groupe Communistes et d'initiative citoyenne

Crise écologique : il faut prendre ses responsabilités
N
ous sommes aujourd’hui tous d’accord pour convenir que nous traversons une crise écologique sans précédent. Pour y faire face, il est urgent de transformer nos sociétés. Pourtant, cette réalité peine à se traduire en actes, alors que les conséquences de la crise nous touchent déjà concrètement.
Mais face à elle et aux mesures qui s’imposent, nous ne sommes pas tous à égalité. Pourtant, dans notre conception, les politiques écologiques sont indissociables de la justice sociale.
C'est avec cette conviction que Nanterre s'est associée, le 23 octobre dernier, à 12 autres communes pour interpeller publiquement le groupe Total sur le non-respect de ses obligations légales en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Total est le 1er émetteur de gaz à effet de serre en France et le 19e au monde. Il a déclaré un bénéfice net de 8,6 milliards de dollars en 2017. Pourtant, il continue d'être en infraction avec les dispositions issues de la COP21 destinées à protéger les droits humains et libertés fondamentales, dont la santé et la sécurité des personnes.
Les grands groupes tels que Total sont à la fois les premiers responsables de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique, et ceux qui disposent des moyens les plus importants, financiers et techniques, pour permettre un changement de trajectoire. Mais beaucoup d'entre eux se comportent comme si la lutte contre le dérèglement climatique était seulement une option. Le principe du pollueur-payeur doit s’appliquer à tous et, en premier lieu, aux plus gros pollueurs. Tenter de résorber la crise sans mettre ces puissances économiques à contribution serait inefficace, profondément injuste et donc voué à l'échec.
Il ne s’agit pas de dédouaner les autres acteurs de la société de leurs responsabilités. À Nanterre, ville populaire, nous prenons les nôtres depuis des an-nées déjà, malgré les coupes drastiques que nos ressources ont subies. La ville fait partie des dix premières en France à avoir adopté un plan climat territorial, dès les années 2000. Nous l'avons concrétisé par les mesures que nous avons prises pour utiliser de manière croissante les énergies renouvelables, protéger nos espaces de biodiversité, adapter nos pratiques de gestion de l’espace public, faire en sorte que les logements et équipements soient économes en énergie.
Ces mesures s’inscrivent dans un droit à un environnement sain, à un air respirable, notamment pensées à travers nos politiques publiques environnementales qui s’illustrent par exemple par le développement de la nature en ville, par l’extension de zones favorisant les modes de déplacements doux, ou encore, par une meilleure gestion de nos ressources via les outils de la ville connectée.
Alors que le dérèglement climatique est une réalité tangible pour chacun d’entre nous, il s’agit de favoriser une certaine égalité sociale face à la crise écologique, à notre échelle. Nanterre y prend sa part.
Mais face à elle et aux mesures qui s’imposent, nous ne sommes pas tous à égalité. Pourtant, dans notre conception, les politiques écologiques sont indissociables de la justice sociale.
C'est avec cette conviction que Nanterre s'est associée, le 23 octobre dernier, à 12 autres communes pour interpeller publiquement le groupe Total sur le non-respect de ses obligations légales en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Total est le 1er émetteur de gaz à effet de serre en France et le 19e au monde. Il a déclaré un bénéfice net de 8,6 milliards de dollars en 2017. Pourtant, il continue d'être en infraction avec les dispositions issues de la COP21 destinées à protéger les droits humains et libertés fondamentales, dont la santé et la sécurité des personnes.
Les grands groupes tels que Total sont à la fois les premiers responsables de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique, et ceux qui disposent des moyens les plus importants, financiers et techniques, pour permettre un changement de trajectoire. Mais beaucoup d'entre eux se comportent comme si la lutte contre le dérèglement climatique était seulement une option. Le principe du pollueur-payeur doit s’appliquer à tous et, en premier lieu, aux plus gros pollueurs. Tenter de résorber la crise sans mettre ces puissances économiques à contribution serait inefficace, profondément injuste et donc voué à l'échec.
Il ne s’agit pas de dédouaner les autres acteurs de la société de leurs responsabilités. À Nanterre, ville populaire, nous prenons les nôtres depuis des an-nées déjà, malgré les coupes drastiques que nos ressources ont subies. La ville fait partie des dix premières en France à avoir adopté un plan climat territorial, dès les années 2000. Nous l'avons concrétisé par les mesures que nous avons prises pour utiliser de manière croissante les énergies renouvelables, protéger nos espaces de biodiversité, adapter nos pratiques de gestion de l’espace public, faire en sorte que les logements et équipements soient économes en énergie.
Ces mesures s’inscrivent dans un droit à un environnement sain, à un air respirable, notamment pensées à travers nos politiques publiques environnementales qui s’illustrent par exemple par le développement de la nature en ville, par l’extension de zones favorisant les modes de déplacements doux, ou encore, par une meilleure gestion de nos ressources via les outils de la ville connectée.
Alors que le dérèglement climatique est une réalité tangible pour chacun d’entre nous, il s’agit de favoriser une certaine égalité sociale face à la crise écologique, à notre échelle. Nanterre y prend sa part.
Gilles Gauché-Cazalis
Groupe Communistes et d'initiative citoyenne