Groupe Communistes et initiative citoyenne
Fraternité et solidarité
L
’équipe de France de football est championne du monde, quel bonheur. Quel bonheur de voir ces joueurs, souvent très jeunes, capables de créer un groupe solidaire, fraternel qui leur a permis, avec leur talent individuel, d’aller au bout de leur rêve : être champions du monde de football et donner une deuxième étoile au maillot des Bleus. Quel bonheur de voir 10 000 Nanterriens devant l’Arena pour vivre en direct cet évènement.
Cette victoire a aussi montré à quel point le peuple français a besoin de ces moments de joie pour se retrouver ensemble, dans la fraternité. Oui, cela fait du bien de se retrouver nombreux pour fêter nos champions. Je n’oublie pas qu’il y a encore quelques mois, nous étions tous ensemble, mais là, pour faire face à l’atrocité du terrorisme meurtrier.
Cette victoire, nous la devons bien sûr à nos joueurs et au sélectionneur, mais aussi, et il est important de le rappeler, à ces milliers d’éducateurs sportifs bénévoles qui, tous les week-ends, prennent du temps pour partager leur passion du sport et transmettre leur savoir aux enfants et aux adolescents. Alors quand j’ai entendu le président de la République dire à l’Élysée, le 16 juillet, aux joueurs de l’équipe de France devant ses invités : « N'oubliez pas d'où vous venez », pour parler des bénévoles et des clubs formateurs, je n'oublie surtout pas que c’est lui qui a décidé de supprimer l’an dernier 20 000 emplois aidés pour les associations et clubs sportifs, et qui poursuit la baisse des dotations des collectivités locales, qui sont des partenaires indispensables pour les clubs amateurs et les associations.
Le sport est vecteur de solidarité, il permet d’apprendre à respecter les règles pour pouvoir prendre du plaisir ensemble. Il apprend la fraternité si nécessaire pour vivre ensemble. Fraternité que le président de la République a oublié au début de l’été en laissant repousser le plan pour lutter contre la pauvreté en France à la rentrée, sous prétexte, justement, de Coupe du monde de football. Mais notre président n’est pas à une contradiction près.
Le Conseil constitutionnel, lui, ne s’est pas trompé en reconnaissant que le délit de solidarité appliqué à tous les citoyens qui viennent en aide aux réfugiés était anticonstitutionnel. Il s’appuie justement sur le fait que la fraternité est inscrite au préambule de notre Constitution comme un « idéal commun », mais aussi dans la devise de notre nation. Je suis sûre que nous vivrons d’autres moments de fraternité. À Nanterre, ville qui continue d’accompagner tous les clubs sportifs avec, le 8 septembre, le Forum des sports, mais en France aussi avec, l’an prochain, l’organisation de la Coupe du monde de football féminin. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne rentrée.
Cette victoire a aussi montré à quel point le peuple français a besoin de ces moments de joie pour se retrouver ensemble, dans la fraternité. Oui, cela fait du bien de se retrouver nombreux pour fêter nos champions. Je n’oublie pas qu’il y a encore quelques mois, nous étions tous ensemble, mais là, pour faire face à l’atrocité du terrorisme meurtrier.
Cette victoire, nous la devons bien sûr à nos joueurs et au sélectionneur, mais aussi, et il est important de le rappeler, à ces milliers d’éducateurs sportifs bénévoles qui, tous les week-ends, prennent du temps pour partager leur passion du sport et transmettre leur savoir aux enfants et aux adolescents. Alors quand j’ai entendu le président de la République dire à l’Élysée, le 16 juillet, aux joueurs de l’équipe de France devant ses invités : « N'oubliez pas d'où vous venez », pour parler des bénévoles et des clubs formateurs, je n'oublie surtout pas que c’est lui qui a décidé de supprimer l’an dernier 20 000 emplois aidés pour les associations et clubs sportifs, et qui poursuit la baisse des dotations des collectivités locales, qui sont des partenaires indispensables pour les clubs amateurs et les associations.
Le sport est vecteur de solidarité, il permet d’apprendre à respecter les règles pour pouvoir prendre du plaisir ensemble. Il apprend la fraternité si nécessaire pour vivre ensemble. Fraternité que le président de la République a oublié au début de l’été en laissant repousser le plan pour lutter contre la pauvreté en France à la rentrée, sous prétexte, justement, de Coupe du monde de football. Mais notre président n’est pas à une contradiction près.
Le Conseil constitutionnel, lui, ne s’est pas trompé en reconnaissant que le délit de solidarité appliqué à tous les citoyens qui viennent en aide aux réfugiés était anticonstitutionnel. Il s’appuie justement sur le fait que la fraternité est inscrite au préambule de notre Constitution comme un « idéal commun », mais aussi dans la devise de notre nation. Je suis sûre que nous vivrons d’autres moments de fraternité. À Nanterre, ville qui continue d’accompagner tous les clubs sportifs avec, le 8 septembre, le Forum des sports, mais en France aussi avec, l’an prochain, l’organisation de la Coupe du monde de football féminin. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne rentrée.
