Groupe Socialiste et divers gauche

Notre engagement pour l’emploi des Nanterriens entravé par l’État !
L
a direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), service de l’État rattaché au ministère du Travail, a informé la Maison de l’emploi et de la formation de Nanterre (MEF) de sa décision de réduire de 13 % sa subvention, soit une diminution de 43 000 euros en 2018.
Cette baisse est directement liée à une modification récente des critères de financement des missions locales opérée par l’État, consistant à réduire le facteur socioéconomique en faveur des résultats obtenus.
Ce qui, en clair, consiste à favoriser les territoires où les jeunes sont les plus diplômés, donc a fortiori plus armés à trouver un emploi, au détriment de l’accompagnement des jeunes issus des quartiers populaires aux parcours scolaires et professionnels plus difficiles.
Pour être encore plus explicite, les missions locales de Gennevilliers, Colombes et Nanterre, dont une partie importante de leurs territoires est en politique de la ville, ont vu leur subvention baisser. Seule la mission locale commune à Neuilly, Courbevoie, Puteaux, Levallois, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes bénéficie d’une augmentation de 9 % par le biais de ces nouveaux critères. « Comme d’habitude, il pleut toujours là où c’est mouillé ! »
Cette décision est inacceptable et inique !
Inacceptable car elle pénalise des territoires comme le nôtre où les jeunes ont le plus besoin de l’intervention des services publics de l’emploi. De plus, cette décision est en contradiction totale avec le discours porté par le président de la République et son gouvernement.
Inique car elle pénalise davantage les villes qui portent la solidarité, notamment en matière de logement, d’hébergement d’urgence, etc. Il est d’autant plus absurde de faire cela dans une ville dont 33 % du territoire est classé en politique de la ville.
Bien que l’emploi soit une compétence nationale, la ville de Nanterre s’y engage ! En effet, nous investissons pour l’emploi des Nanterriens environ 1 200 000 euros, dont 740 000 euros pour la MEF et ceci malgré un contexte budgétaire tendu. Il ne se passe pas un mois sans que nous innovions dans l’objectif de créer du lien entre les demandeurs d’emploi nanterriens et les entreprises nanterriennes, et au-delà de notre territoire.
C’est ainsi qu’en mars dernier, nous avons rencontré la direction du centre commercial des Quatre Temps afin de travailler avec elle au recrutement des Nanterriens. Prochainement, une convention sera signée à cet effet. Au mois d’avril dernier, nous avons organisé avec Eole un forum à destination des structures d’insertion de Nanterre pour leur présenter tous les métiers et les formations sur lesquels ils peuvent orienter le public qu’ils accompagnent. Il s’agit du plus grand chantier d’insertion jamais connu en France (400 000 heures).
Au mois de mai, en partenariat avec la CFDT IDF, nous avons organisé un forum pour l’emploi. Ce partenariat nous a permis de faire venir de nombreuses entreprises qui ne sont pas sur notre territoire.
Enfin, lors du dernier conseil municipal de juin, nous avons voté la mise en place d’une plateforme numérique solidaire et collaborative à destination des entreprises et des demandeurs d’emploi. Elle sera opérationnelle à la rentrée prochaine.
Voilà pourquoi l’État serait bien inspiré de nous encourager !
Cette baisse est directement liée à une modification récente des critères de financement des missions locales opérée par l’État, consistant à réduire le facteur socioéconomique en faveur des résultats obtenus.
Ce qui, en clair, consiste à favoriser les territoires où les jeunes sont les plus diplômés, donc a fortiori plus armés à trouver un emploi, au détriment de l’accompagnement des jeunes issus des quartiers populaires aux parcours scolaires et professionnels plus difficiles.
Pour être encore plus explicite, les missions locales de Gennevilliers, Colombes et Nanterre, dont une partie importante de leurs territoires est en politique de la ville, ont vu leur subvention baisser. Seule la mission locale commune à Neuilly, Courbevoie, Puteaux, Levallois, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes bénéficie d’une augmentation de 9 % par le biais de ces nouveaux critères. « Comme d’habitude, il pleut toujours là où c’est mouillé ! »
Cette décision est inacceptable et inique !
Inacceptable car elle pénalise des territoires comme le nôtre où les jeunes ont le plus besoin de l’intervention des services publics de l’emploi. De plus, cette décision est en contradiction totale avec le discours porté par le président de la République et son gouvernement.
Inique car elle pénalise davantage les villes qui portent la solidarité, notamment en matière de logement, d’hébergement d’urgence, etc. Il est d’autant plus absurde de faire cela dans une ville dont 33 % du territoire est classé en politique de la ville.
Bien que l’emploi soit une compétence nationale, la ville de Nanterre s’y engage ! En effet, nous investissons pour l’emploi des Nanterriens environ 1 200 000 euros, dont 740 000 euros pour la MEF et ceci malgré un contexte budgétaire tendu. Il ne se passe pas un mois sans que nous innovions dans l’objectif de créer du lien entre les demandeurs d’emploi nanterriens et les entreprises nanterriennes, et au-delà de notre territoire.
C’est ainsi qu’en mars dernier, nous avons rencontré la direction du centre commercial des Quatre Temps afin de travailler avec elle au recrutement des Nanterriens. Prochainement, une convention sera signée à cet effet. Au mois d’avril dernier, nous avons organisé avec Eole un forum à destination des structures d’insertion de Nanterre pour leur présenter tous les métiers et les formations sur lesquels ils peuvent orienter le public qu’ils accompagnent. Il s’agit du plus grand chantier d’insertion jamais connu en France (400 000 heures).
Au mois de mai, en partenariat avec la CFDT IDF, nous avons organisé un forum pour l’emploi. Ce partenariat nous a permis de faire venir de nombreuses entreprises qui ne sont pas sur notre territoire.
Enfin, lors du dernier conseil municipal de juin, nous avons voté la mise en place d’une plateforme numérique solidaire et collaborative à destination des entreprises et des demandeurs d’emploi. Elle sera opérationnelle à la rentrée prochaine.
Voilà pourquoi l’État serait bien inspiré de nous encourager !