Groupe Modem-En Marche

Au plus près, dans nos quartiers à Nanterre
L
e projet de fermeture d’une classe à l’école primaire Maxime-Gorki, pour la rentrée de septembre 2018, a généré un véritable malaise dans le quartier du Parc Sud, en l’occurrence chez les riverains des tours Aillaud. Pendant les mois de mai et juin 2018, les parents d’élèves ont organisé des mouvements ; ils se rassemblent, massivement, devant l’établissement scolaire Maxime-Gorki.
Face à cette mobilisation, l’inspection académique a dû reculer ; la directrice de l’école a annoncé que la classe sera, en fin de compte, maintenue. Autrement dit, il n’y aura pas de fermeture de classe, dans cet établissement scolaire, pour la rentrée scolaire de septembre 2018. La mobilisation des parents d’élèves a abouti favorablement. Cependant, il faut rester vigilant !
Quid de la sécurité routière dans nos quartiers ?
Dans la nuit du 17 au 18 juin 2018, il y a eu un accident grave de voiture, aux abords du magasin Carrefour (avenue Pablo-Picasso) ; en cause, la vitesse excessive du conducteur. Avec l’arrivée des beaux jours, la période est propice pour les rôdeurs à moto et les rodéos. De nombreux conducteurs de deux-roues circulent sur les trottoirs, à contre-sens, sans respecter le code de la route, et ils mettent en danger la sécurité des piétons.
Les habitants et les usagers de Nanterre ont tous droit à une circulation apaisée dans la commune. Nous estimons que les mesures prises par le maire de la ville sont insuffisantes pour faire face à ce fléau.
Quant à l’allée de l’Arlequin, située au pied des tours Aillaud, la sécurité n’est toujours pas respectée ; durant des semaines pendant lesquelles des mouvements et des rassemblements de parents étaient en place, aux alentours de l’école Maxime-Gorki, ce sont toujours des « ballets » incessants de voitures et de motos qui mettent en danger les habitants des immeubles et les enfants scolarisés (entrées et sorties de l’école).
Les systèmes de vidéoprotection sont, entre autres, des moyens très efficaces pour identifier les fauteurs de troubles et les conducteurs de véhicules incivils. Notre ville, Nanterre, a besoin dès à présent d’une police municipale, dont la présence sur l’espace public a justement pour but de prévenir et de verbaliser ces incivilités.
Quelle est la meilleure politique de la ville ?
Oui, la question se pose. En réalité, les 1 % versés au titre de la politique de la ville par l’État sont loin de compenser les inégalités de traitement produites par les autres poli- tiques publiques dans leur fonctionnement ordinaire.
Par exemple, les écoles en zone d’éducation prioritaire (ZEP) bénéficient d’enseignements supplémentaires ; mais ceux qui y enseignent sont de jeunes professeurs diplômés du CAPES pour qui, souvent, c’est le premier poste ; sinon, ce sont des contractuels. Tandis que ceux qui enseignent en centre-ville sont des agrégés expérimentés qui coûtent plus cher à l’Éducation nationale que leurs jeunes collègues des ZEP. Conséquence de cause, la collectivité nationale met plus d’argent pour l’éducation d’un collégien de centre-ville que de banlieue. L’ordre républicain relève- t-il d’une méfiance vis-à-vis d’une partie des habitants des quartiers difficiles ? Est-ce une manière de faire l’économie d’une interrogation sur les causes profondes de leur mal-être ?
Sur le plan sécuritaire, les mesures annoncées par le Gouvernement sont au nombre de quatre : allocation supplémentaire de 1 300 agents de police dans 60 quartiers, d’ici à 2020 ; renforcement du partenariat policier avec les maires ; plan de lutte contre les tra- fi cs de drogue ; organisation d’une meilleure société, une certaine vigilance, inspirée de l’idée que chacun est acteur de la protection collective. C’est la nouvelle donne de la poli- tique de la ville portée par le ministre de la Cohésion des territoires qui vise les quartiers dits prioritaires. Elle cherche à apporter une réponse globale aux problèmes sociaux, urbains, de sécurité et de citoyenneté observés dans ces quartiers populaires qui sont, dans leur immense majorité, de grands ensembles de banlieue.
La démocratie civilisée est un pari bien difficile...!
Face à cette mobilisation, l’inspection académique a dû reculer ; la directrice de l’école a annoncé que la classe sera, en fin de compte, maintenue. Autrement dit, il n’y aura pas de fermeture de classe, dans cet établissement scolaire, pour la rentrée scolaire de septembre 2018. La mobilisation des parents d’élèves a abouti favorablement. Cependant, il faut rester vigilant !
Quid de la sécurité routière dans nos quartiers ?
Dans la nuit du 17 au 18 juin 2018, il y a eu un accident grave de voiture, aux abords du magasin Carrefour (avenue Pablo-Picasso) ; en cause, la vitesse excessive du conducteur. Avec l’arrivée des beaux jours, la période est propice pour les rôdeurs à moto et les rodéos. De nombreux conducteurs de deux-roues circulent sur les trottoirs, à contre-sens, sans respecter le code de la route, et ils mettent en danger la sécurité des piétons.
Les habitants et les usagers de Nanterre ont tous droit à une circulation apaisée dans la commune. Nous estimons que les mesures prises par le maire de la ville sont insuffisantes pour faire face à ce fléau.
Quant à l’allée de l’Arlequin, située au pied des tours Aillaud, la sécurité n’est toujours pas respectée ; durant des semaines pendant lesquelles des mouvements et des rassemblements de parents étaient en place, aux alentours de l’école Maxime-Gorki, ce sont toujours des « ballets » incessants de voitures et de motos qui mettent en danger les habitants des immeubles et les enfants scolarisés (entrées et sorties de l’école).
Les systèmes de vidéoprotection sont, entre autres, des moyens très efficaces pour identifier les fauteurs de troubles et les conducteurs de véhicules incivils. Notre ville, Nanterre, a besoin dès à présent d’une police municipale, dont la présence sur l’espace public a justement pour but de prévenir et de verbaliser ces incivilités.
Quelle est la meilleure politique de la ville ?
Oui, la question se pose. En réalité, les 1 % versés au titre de la politique de la ville par l’État sont loin de compenser les inégalités de traitement produites par les autres poli- tiques publiques dans leur fonctionnement ordinaire.
Par exemple, les écoles en zone d’éducation prioritaire (ZEP) bénéficient d’enseignements supplémentaires ; mais ceux qui y enseignent sont de jeunes professeurs diplômés du CAPES pour qui, souvent, c’est le premier poste ; sinon, ce sont des contractuels. Tandis que ceux qui enseignent en centre-ville sont des agrégés expérimentés qui coûtent plus cher à l’Éducation nationale que leurs jeunes collègues des ZEP. Conséquence de cause, la collectivité nationale met plus d’argent pour l’éducation d’un collégien de centre-ville que de banlieue. L’ordre républicain relève- t-il d’une méfiance vis-à-vis d’une partie des habitants des quartiers difficiles ? Est-ce une manière de faire l’économie d’une interrogation sur les causes profondes de leur mal-être ?
Sur le plan sécuritaire, les mesures annoncées par le Gouvernement sont au nombre de quatre : allocation supplémentaire de 1 300 agents de police dans 60 quartiers, d’ici à 2020 ; renforcement du partenariat policier avec les maires ; plan de lutte contre les tra- fi cs de drogue ; organisation d’une meilleure société, une certaine vigilance, inspirée de l’idée que chacun est acteur de la protection collective. C’est la nouvelle donne de la poli- tique de la ville portée par le ministre de la Cohésion des territoires qui vise les quartiers dits prioritaires. Elle cherche à apporter une réponse globale aux problèmes sociaux, urbains, de sécurité et de citoyenneté observés dans ces quartiers populaires qui sont, dans leur immense majorité, de grands ensembles de banlieue.
La démocratie civilisée est un pari bien difficile...!
Maguy Edorh, Touati Ferhat
Pour nous contacter : 07 63 18 53 58