Groupe En Marche
Réhabilitation du quartier Parc Sud, quoi de neuf sur les tours Aillaud ?
L
es ateliers de concertation sur le projet d’urbanisme du quartier Parc Sud, notamment des tours Aillaud, s’achèvent. Dix-huit tours de ce quartier vont être réhabilitées ; la totalité des fenêtres emblématiques des tours Aillaud seront préservées et les logements seront équipés de persiennes pour éviter les surchauffes pendant l’été ; les premiers travaux vont démarrer en 2019.
Les deux projets, Bouygues et Cogedim, restant en lice, ne rencontrent pas un vif succès auprès des habitants du quartier : d’une part, la communication de la municipalité est venue très tardivement et de surcroît peu claire ; d’autre part, les raisons mises en avant par les projets, c’est-à-dire la mixité sociale inexistante dans ces tours, ont provoqué une farouche opposition de la part des riverains qui se demandent à qui la faute ? Ce sont les bailleurs sociaux qui ont, tout de même, ghettoïsé ces tours et par ricochet tout le quartier du Parc Sud. Aujourd’hui, il est difficile de revenir en arrière sans provoquer des drames humains ; car il est prévu le déplacement de 500 foyers dans le cadre de la réhabilitation de ces tours…
Le bras de fer continue avec les syndicats
À mesure que le mouvement de grève s’installe, syndicats et Gouvernement, chacun de leur côté, veulent aller jusqu’au bout !
Pour l’heure, c’est le Gouvernement qui semble avoir remporté le premier round de la bataille de l’opinion. En effet à ce stade, une bonne partie des Français interrogés sur le sujet souhaitent que le Gouvernement aille jusqu’au bout ; plus de la moitié des personnes interrogées jugent la grève injustifiée. Mais, soyons prudents ; car l’exécutif est loin d’avoir gagné la bataille. À la colère des cheminots s’ajoute aujourd’hui celle des salariés d’Air France, des étudiants, des éboueurs. Cinquante ans après Mai 68, un climat de grogne sociale s’est installé en France.
Ces dernières années, le nombre de jours de grève ne cesse de diminuer ; peut-on imaginer de voir disparaître un jour cet élément du « patrimoine » de la société française ? Il y a un indéniable savoir-faire, dans ce domaine, par les syndicats dont les grèves de 1995 furent le point d’orgue… Est-ce la nostalgie de ce climat de grogne sociale qui poussait le maire de Nanterre à aller, le 3 mai 2018, sur le campus universitaire de Nanterre pour soutenir les étudiants bloqueurs de la fac ? Est-ce là une attitude raisonnable ? Quel exemple donne-t-il aux jeunes étudiants bloqueurs qui prennent en otage la grande majorité des étudiants qui souhaitent passer leurs examens de fin d’année universitaire dans le calme et la sérénité qui s’imposent ? Et si les étudiants, empêchés, décident d’aller bloquer la mairie de Nanterre ?
Les deux projets, Bouygues et Cogedim, restant en lice, ne rencontrent pas un vif succès auprès des habitants du quartier : d’une part, la communication de la municipalité est venue très tardivement et de surcroît peu claire ; d’autre part, les raisons mises en avant par les projets, c’est-à-dire la mixité sociale inexistante dans ces tours, ont provoqué une farouche opposition de la part des riverains qui se demandent à qui la faute ? Ce sont les bailleurs sociaux qui ont, tout de même, ghettoïsé ces tours et par ricochet tout le quartier du Parc Sud. Aujourd’hui, il est difficile de revenir en arrière sans provoquer des drames humains ; car il est prévu le déplacement de 500 foyers dans le cadre de la réhabilitation de ces tours…
Le bras de fer continue avec les syndicats
À mesure que le mouvement de grève s’installe, syndicats et Gouvernement, chacun de leur côté, veulent aller jusqu’au bout !
Pour l’heure, c’est le Gouvernement qui semble avoir remporté le premier round de la bataille de l’opinion. En effet à ce stade, une bonne partie des Français interrogés sur le sujet souhaitent que le Gouvernement aille jusqu’au bout ; plus de la moitié des personnes interrogées jugent la grève injustifiée. Mais, soyons prudents ; car l’exécutif est loin d’avoir gagné la bataille. À la colère des cheminots s’ajoute aujourd’hui celle des salariés d’Air France, des étudiants, des éboueurs. Cinquante ans après Mai 68, un climat de grogne sociale s’est installé en France.
Ces dernières années, le nombre de jours de grève ne cesse de diminuer ; peut-on imaginer de voir disparaître un jour cet élément du « patrimoine » de la société française ? Il y a un indéniable savoir-faire, dans ce domaine, par les syndicats dont les grèves de 1995 furent le point d’orgue… Est-ce la nostalgie de ce climat de grogne sociale qui poussait le maire de Nanterre à aller, le 3 mai 2018, sur le campus universitaire de Nanterre pour soutenir les étudiants bloqueurs de la fac ? Est-ce là une attitude raisonnable ? Quel exemple donne-t-il aux jeunes étudiants bloqueurs qui prennent en otage la grande majorité des étudiants qui souhaitent passer leurs examens de fin d’année universitaire dans le calme et la sérénité qui s’imposent ? Et si les étudiants, empêchés, décident d’aller bloquer la mairie de Nanterre ?
