Groupe Nanterre ensemble

Enfant aujourd’hui, adulte demain
D
epuis la loi Ferry du 28 mars 1882, l’école est obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé lors des Assises de l’école maternelle des 27 et 28 mars 2018, la décision d’abaisser, à partir de septembre 2019, l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, afin de « favoriser l’épanouissement de l’enfant et la maîtrise de la langue », tout en précisant qu’« exercer à l’école maternelle est une mission spécifique qui appelle des qualifications particulières ».
Cette réflexion, étayée par nombre de spécialistes, mérite toute notre attention et requiert une réflexion portée, non seulement par l’Éducation nationale, mais aussi par les collectivités territoriales qui ont des missions d’accueil des très jeunes enfants sur les temps périscolaires et en amont de la scolarité.
La notion d’épanouissement de l’enfant oblige l’adulte à observer l’enfant pour repérer ses besoins et lui offrir un environnement qui y réponde. Cela passe bien évidemment par la formation de tous les professionnels qui accompagnent les jeunes enfants (enseignants de maternelles, Atsem, animateurs, professionnels de la petite enfance...) mais aussi par une réflexion pédagogique enrichie par toutes les recherches actuelles sur le développement de l’enfant et les neurosciences. L’enfant est singulier, unique et c’est pour cela que nous devons d’abord le penser en tant qu’individu dans le collectif. Et ce n’est que par là que nous favoriserons son épanouissement. Nous devons aussi porter notre réflexion sur le langage adressé à l’enfant. Les mots sont vecteurs d’une énergie, ils tissent une enveloppe vibratoire autour de l’enfant lui permettant à la fois d’être sécurisé, et d’engranger un vocabulaire qui l’aide à se construire et à construire sa relation à l’autre.
Comme le jardinier apporte à la semence qu’il vient de mettre en terre une attention toute particulière pour qu’elle puisse se développer et devenir une plante, puis un arbre qui donnera des fruits, apportons au jeune enfant des soins bienveillants et mettons tous les moyens pour qu’il devienne un être fort intérieurement, capable d’appréhender les situations de la vie avec sérénité.
Les responsabilités publiques et individuelles sont grandes. L’engagement d’un maire et de ses conseillers est en première ligne pour mettre en place au sein de la ville les conditions optimums d’accompagnement des parents et notamment les parents les plus fragilisés par un contexte social difficile et, pour certains d’entre eux, par un parcours de vie migratoire qui fait que la langue française n’est pas maîtrisée, pour que l’enfant puisse s’épanouir et grandir harmonieusement au sein de la société. L’engagement du maire et de son conseil municipal est auprès de tous les agents de la ville qui participent à l’accueil des enfants car, chacun, là où il se trouve, porte cette responsabilité et doit œuvrer.
Et comme le dit la psychologue Adèle Diamond : « Si nous voulons améliorer les performances académiques, la route la plus efficace consiste à favoriser le développement social, physique et émotionnel des enfants. »
Cette réflexion, étayée par nombre de spécialistes, mérite toute notre attention et requiert une réflexion portée, non seulement par l’Éducation nationale, mais aussi par les collectivités territoriales qui ont des missions d’accueil des très jeunes enfants sur les temps périscolaires et en amont de la scolarité.
La notion d’épanouissement de l’enfant oblige l’adulte à observer l’enfant pour repérer ses besoins et lui offrir un environnement qui y réponde. Cela passe bien évidemment par la formation de tous les professionnels qui accompagnent les jeunes enfants (enseignants de maternelles, Atsem, animateurs, professionnels de la petite enfance...) mais aussi par une réflexion pédagogique enrichie par toutes les recherches actuelles sur le développement de l’enfant et les neurosciences. L’enfant est singulier, unique et c’est pour cela que nous devons d’abord le penser en tant qu’individu dans le collectif. Et ce n’est que par là que nous favoriserons son épanouissement. Nous devons aussi porter notre réflexion sur le langage adressé à l’enfant. Les mots sont vecteurs d’une énergie, ils tissent une enveloppe vibratoire autour de l’enfant lui permettant à la fois d’être sécurisé, et d’engranger un vocabulaire qui l’aide à se construire et à construire sa relation à l’autre.
Comme le jardinier apporte à la semence qu’il vient de mettre en terre une attention toute particulière pour qu’elle puisse se développer et devenir une plante, puis un arbre qui donnera des fruits, apportons au jeune enfant des soins bienveillants et mettons tous les moyens pour qu’il devienne un être fort intérieurement, capable d’appréhender les situations de la vie avec sérénité.
Les responsabilités publiques et individuelles sont grandes. L’engagement d’un maire et de ses conseillers est en première ligne pour mettre en place au sein de la ville les conditions optimums d’accompagnement des parents et notamment les parents les plus fragilisés par un contexte social difficile et, pour certains d’entre eux, par un parcours de vie migratoire qui fait que la langue française n’est pas maîtrisée, pour que l’enfant puisse s’épanouir et grandir harmonieusement au sein de la société. L’engagement du maire et de son conseil municipal est auprès de tous les agents de la ville qui participent à l’accueil des enfants car, chacun, là où il se trouve, porte cette responsabilité et doit œuvrer.
Et comme le dit la psychologue Adèle Diamond : « Si nous voulons améliorer les performances académiques, la route la plus efficace consiste à favoriser le développement social, physique et émotionnel des enfants. »
Françoise Bourneuf
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Permanences : écrivain public le lundi de 17h à 19h, assistant social le vendredi de 17h à 19h, les mercredis de 15h à 20h.
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