Groupe Socialiste et divers gauche

Santé mentale : l’affaire de tous
L
’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’en 2020, une personne sur cinq sera touchée par un trouble mental.
Dépression, troubles bipolaires, schizophrénie, trouble obsessionnel compulsif (TOC), burn out… Si ces différents troubles psychiques recouvrent des réalités diverses, ils restent tous préoccupants et représentent un véritable enjeu de société et de santé publique.
C’est un véritable enjeu, car nous devons assurer, à tous sans exception, des soins de qualité. Au-delà de cette exigence sanitaire, il s’agit également de les préserver de toutes formes d’exclusion et de discrimination. Accompagner chacune de ces situations individuelles nécessite une volonté politique et exige de mettre en place des actions en matière de logement, de travail et de participation citoyenne.
Pour être à la hauteur de ces enjeux, les gouvernements successifs, depuis 2005, ont mis en œuvre, en concertation avec l’ensemble des acteurs et professionnels de santé, des plans pluriannuels psychiatrie et santé mentale. Ces stratégies nationales ont vocation à guider les pratiques territoriales.
À Nanterre, contrairement à la quasi-totalité des villes du 92, la santé, bien qu’elle ne soit pas une compétence obligatoire, occupe une place importante dans le pacte de solidarité que nous avons signé avec les Nanterriens. La question de la santé mentale est, également, au cœur de nos préoccupations sanitaires.
Dans ce sens, nous avons mis en place avec l’hôpital Max-Fourestier un conseil local de santé mentale (CLSM). Cette plate-forme de concertation repose sur un triptyque composé de représentants municipaux, des services de psychiatrie de l’hôpital et d’une association représentant les personnes souffrant de ces troubles.
Cette cellule agit pour améliorer la vie quotidienne des personnes prises en charge. Par exemple, dans notre ville, le CLSM agit sur une composante essentielle à ce bien-être, à savoir le logement, grâce à l’implication des bailleurs et des gardiens d’immeuble.
Ce conseil intervient également de manière plus collective à travers des actions visant à lutter contre la stigmatisation. L’année dernière, dans le cadre des Semaines d’information sur la santé mentale, qui avaient pour thème le travail, nous avons mis à l’honneur, à travers une exposition de photographies intitulée Fou de gourmandise, des salariés travaillant dans un établissement et service d'aide par le travail (ESAT).
Forts de notre engagement sur ces questions, nous avions, en tant que membres du conseil d’administration du Cash, manifesté notre inquiétude sur les conditions d’accueil de 133 lits supplémentaires provenant de l’hôpital psychiatrique Roger-Prévot de Moisselle (95). Notre préoccupation portait notamment sur l’impact de cette décision sur l’équilibre entre les différents pôles médical, social et psychiatrique de l’établissement.
Aussi, c’est avec satisfaction que, lors du dernier conseil d’administration, nous avons pris acte de la décision de l’Agence régionale de santé. Cette dernière s’est engagée à maintenir le périmètre actuel de l’offre de soins et à installer les nouveaux services de psychiatrie dans un bâtiment neuf, moderne, offrant les meilleures conditions de prise en charge des patients, dans le cadre d’un projet urbain et architectural installant l’hôpital dans la ville. Vous pouvez compter sur nous pour rester vigilants afin que cette annonce soit suivie d’actes concrets.
Dépression, troubles bipolaires, schizophrénie, trouble obsessionnel compulsif (TOC), burn out… Si ces différents troubles psychiques recouvrent des réalités diverses, ils restent tous préoccupants et représentent un véritable enjeu de société et de santé publique.
C’est un véritable enjeu, car nous devons assurer, à tous sans exception, des soins de qualité. Au-delà de cette exigence sanitaire, il s’agit également de les préserver de toutes formes d’exclusion et de discrimination. Accompagner chacune de ces situations individuelles nécessite une volonté politique et exige de mettre en place des actions en matière de logement, de travail et de participation citoyenne.
Pour être à la hauteur de ces enjeux, les gouvernements successifs, depuis 2005, ont mis en œuvre, en concertation avec l’ensemble des acteurs et professionnels de santé, des plans pluriannuels psychiatrie et santé mentale. Ces stratégies nationales ont vocation à guider les pratiques territoriales.
À Nanterre, contrairement à la quasi-totalité des villes du 92, la santé, bien qu’elle ne soit pas une compétence obligatoire, occupe une place importante dans le pacte de solidarité que nous avons signé avec les Nanterriens. La question de la santé mentale est, également, au cœur de nos préoccupations sanitaires.
Dans ce sens, nous avons mis en place avec l’hôpital Max-Fourestier un conseil local de santé mentale (CLSM). Cette plate-forme de concertation repose sur un triptyque composé de représentants municipaux, des services de psychiatrie de l’hôpital et d’une association représentant les personnes souffrant de ces troubles.
Cette cellule agit pour améliorer la vie quotidienne des personnes prises en charge. Par exemple, dans notre ville, le CLSM agit sur une composante essentielle à ce bien-être, à savoir le logement, grâce à l’implication des bailleurs et des gardiens d’immeuble.
Ce conseil intervient également de manière plus collective à travers des actions visant à lutter contre la stigmatisation. L’année dernière, dans le cadre des Semaines d’information sur la santé mentale, qui avaient pour thème le travail, nous avons mis à l’honneur, à travers une exposition de photographies intitulée Fou de gourmandise, des salariés travaillant dans un établissement et service d'aide par le travail (ESAT).
Forts de notre engagement sur ces questions, nous avions, en tant que membres du conseil d’administration du Cash, manifesté notre inquiétude sur les conditions d’accueil de 133 lits supplémentaires provenant de l’hôpital psychiatrique Roger-Prévot de Moisselle (95). Notre préoccupation portait notamment sur l’impact de cette décision sur l’équilibre entre les différents pôles médical, social et psychiatrique de l’établissement.
Aussi, c’est avec satisfaction que, lors du dernier conseil d’administration, nous avons pris acte de la décision de l’Agence régionale de santé. Cette dernière s’est engagée à maintenir le périmètre actuel de l’offre de soins et à installer les nouveaux services de psychiatrie dans un bâtiment neuf, moderne, offrant les meilleures conditions de prise en charge des patients, dans le cadre d’un projet urbain et architectural installant l’hôpital dans la ville. Vous pouvez compter sur nous pour rester vigilants afin que cette annonce soit suivie d’actes concrets.