Nanterre info - 429 : Février 2018

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De la politique d’urbanisation dépendra l’avenir de l’agriculture

L

ors de la conférence territoriale sur le Grand Paris, en octobre 2017, les présidents des départements franciliens ont souhaité une métropole à l’échelle de la région. Quel paysage rural à l’horizon 2030, à quoi ressemblera le paysage français en 2030 ? Comment villes et campagnes vont-elles cohabiter ?
En région parisienne ou en région Rhône-Alpes, les habitants qui ont les moyens sont très mobiles et alternent des séjours en ville (pour le travail) et à la campagne (pour le cadre de vie). Dans ce contexte, le développement des transports s’avère incontournable : en effet, d’ici à l’année 2030, 200 km de métro automatique seront réalisés pour relier les territoires du Grand Paris ; les travaux du Grand Paris Express ont débuté depuis 2015 et, à Nanterre, les premiers travaux du chantier du métro sont lancés depuis l’été 2017.
Dans ce scénario, où les habitants travaillent à la ville et retrouvent un cadre de vie à la campagne, c’est l’agriculture de qualité qui survit avec des consommateurs qui recherchent des produits du terroir et des labels de qualité (bio) ; le rôle de l’agriculture est renforcé en matière d’entretien du paysage et de préservation de la nature. Cependant, dans le scénario des villes verticales, où il y a très peu de déplacements entre la campagne et la ville, la politique de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre domine et, avec elle, l’obligation de réduire les déplacements. Du coup, les populations et les activités se concentrent dans les villes : ces dernières sont obligées de pousser à la verticale, pour former de grands ensembles métropolitains. À l’intérieur de ces villes, se développent des micro-campagnes (parcs, forêts, etc.) pour créer des « espaces de respiration » ; les campagnes se mettent au service de la métropole pour produire des matières premières agricoles et d’énergies vertes. Seuls les espaces agricoles tels que les vignes et arbres fruitiers continuent d’être exploités. L’agriculture intra-urbaine se développe dans les zones agricoles protégées (ZAP). D’ici à 2030, la population française va croître, nous dit-on, de 6 millions d’habitants : la moitié devrait aller vivre en milieu rural…
Il est donc souhaitable qu’au sein des territoires, la qualité de vie soit réelle ; que la répartition des populations, des activités et des services soit équilibrée et que tous les types d’agriculture coexistent : élevage, grande culture, etc. Le rôle des villes et des campagnes est complémentaire.

L’écriture inclusive, une aberration
La langue française serait-elle sexiste ? À la différence du latin et de l’allemand, le français ne dispose pas du genre neutre. Pour exprimer le neutre, le français a recours au masculin : cela allège l’expression et l’écriture. Pourquoi tel mot est-il féminin et tel autre masculin ? La réponse est d’ordre grammaticale bien sûr, mais la question esthétique joue aussi son rôle. Des mots se féminisent très bien : exemple, une pianiste parce qu’au masculin il existe ainsi. La marque du féminin en français, le « e », s’entend à peine, et ne se distingue parfois qu’à l’écrit : un ami, une amie. En italien ragazzo, ragazza est plus clivant… Comme si la langue s’ingéniait à exprimer la complicité entre l’homme et la femme.
L’écriture inclusive est une aberration qui nous égare ; mais il faut rester serein... le bon sens des professeurs à l’école finira par l’emporter !

Maguy EDORH, Touati FERHAT

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