Groupe Mouvement Républicain et Citoyen
2015-2016 : toujours Charlie
L
es attentats contre Charlie Hebdo, l’Hypercacher et les policiers de Paris et Montrouge, commis par des terroristes islamistes, il y a trois ans, ont battu en brèche la théorie du « loup solitaire » qui avait fait un temps florès dans les médias, au moment des attentats de Mohammed Merah, à Toulouse, au printemps 2012.
Le 11 janvier 2015, près de 4 millions de personnes se retrouvaient dans les rues pour défiler sous la formule « Je suis Charlie » devenue en quelques heures symbole de liberté.
Trois ans plus tard, après de nouveaux attentats où 250 personnes ont été assassinées : Bataclan, terrasses de Paris, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, Montigny, Marseille, Champs-Élysées (sans évoquer Bruxelles, Manchester, Londres, Berlin, Barcelone…), force nous est de constater que c’est au nom d’une idéologie, l’islamisme radical, que des terroristes ont semé la mort tuant les uns pour ce qu’ils pensaient et les autres pour ce qu’ils étaient.
Trois ans plus tard, certains refusent de mettre des mots sur les maux, nous appellent au relativisme, à la non-stigmatisation, voire à une inversion des valeurs allant jusqu’à avancer que Charlie Hebdo avait des responsabilités sur ce qui lui était arrivé compte tenu de ses provocations « blasphématoires » et de ses caricatures. Charlie Hebdo aurait été trop loin. La victime portait dès lors une lourde responsabilité sur son malheur !
Les réseaux sociaux véhiculent quotidiennement ce relativisme culturel. Il y est fait preuve de connivences avec l’islamisme radical, de lâchetés pitoyables, de stratégies communautaristes. On y dénonce le « racisme d’État » en n’évoquant la République que pour mieux en déconstruire ses principes fondateurs.
Les raisons qui nous ont mobilisés ce 11 janvier n’ont pas perdu de leur acuité. Elles sont toujours d’actualité. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous ne sommes à l’abri de rien si l’on en croit ce qui se passe autour de nous et les préparatifs de nouveaux attentats déjoués, dont le nombre et la fréquence finissent par banaliser l’acte.
Notre combat est celui de tous les républicains, l’immense majorité des Français, qui restent convaincus que la République et ses principes sont le seul rempart aux dérives identitaires de toutes sortes et qu’elle porte le projet collectif social égalitaire et fraternel ouvert sur l’universel que nous portons.
Le slogan « Je suis Charlie » n’est pas une adhésion inconditionnelle à tout ce que le journal publie mais un attachement viscéral à la liberté d’expression et à la défense de nos valeurs qui fondent notre commun national, notre communauté nationale, la seule qui existe. Chacun y a sa place pour peu qu’il accepte les valeurs qui font ce que nous sommes.
« Je suis Charlie » reste un appel au rassemblement et à la résistance quand l’essentiel est en jeu.
Le 11 janvier 2015, près de 4 millions de personnes se retrouvaient dans les rues pour défiler sous la formule « Je suis Charlie » devenue en quelques heures symbole de liberté.
Trois ans plus tard, après de nouveaux attentats où 250 personnes ont été assassinées : Bataclan, terrasses de Paris, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, Montigny, Marseille, Champs-Élysées (sans évoquer Bruxelles, Manchester, Londres, Berlin, Barcelone…), force nous est de constater que c’est au nom d’une idéologie, l’islamisme radical, que des terroristes ont semé la mort tuant les uns pour ce qu’ils pensaient et les autres pour ce qu’ils étaient.
Trois ans plus tard, certains refusent de mettre des mots sur les maux, nous appellent au relativisme, à la non-stigmatisation, voire à une inversion des valeurs allant jusqu’à avancer que Charlie Hebdo avait des responsabilités sur ce qui lui était arrivé compte tenu de ses provocations « blasphématoires » et de ses caricatures. Charlie Hebdo aurait été trop loin. La victime portait dès lors une lourde responsabilité sur son malheur !
Les réseaux sociaux véhiculent quotidiennement ce relativisme culturel. Il y est fait preuve de connivences avec l’islamisme radical, de lâchetés pitoyables, de stratégies communautaristes. On y dénonce le « racisme d’État » en n’évoquant la République que pour mieux en déconstruire ses principes fondateurs.
Les raisons qui nous ont mobilisés ce 11 janvier n’ont pas perdu de leur acuité. Elles sont toujours d’actualité. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous ne sommes à l’abri de rien si l’on en croit ce qui se passe autour de nous et les préparatifs de nouveaux attentats déjoués, dont le nombre et la fréquence finissent par banaliser l’acte.
Notre combat est celui de tous les républicains, l’immense majorité des Français, qui restent convaincus que la République et ses principes sont le seul rempart aux dérives identitaires de toutes sortes et qu’elle porte le projet collectif social égalitaire et fraternel ouvert sur l’universel que nous portons.
Le slogan « Je suis Charlie » n’est pas une adhésion inconditionnelle à tout ce que le journal publie mais un attachement viscéral à la liberté d’expression et à la défense de nos valeurs qui fondent notre commun national, notre communauté nationale, la seule qui existe. Chacun y a sa place pour peu qu’il accepte les valeurs qui font ce que nous sommes.
« Je suis Charlie » reste un appel au rassemblement et à la résistance quand l’essentiel est en jeu.
André Cassou et Francis Masanès
Groupe Mouvement Républicain et Citoyen