Groupe Socialiste et divers gauche

Échange engagement contre logement : bientôt des KAPS à Nanterre
A
ujourd’hui, sept jeunes sur dix, étudiants ou salariés, ont des difficultés pour se loger. Or, être convenablement logé constitue un facteur essentiel d’insertion dans la société : il est urgent de proposer des réponses adaptées aux spécificités des jeunes pour faciliter leur prise d’autonomie, éviter toute précarisation liée au mal-logement et leur garantir des conditions de vie heureuse dans nos villes.
Pourtant, et plus encore en région parisienne, faute de construction de logements étudiants en quantité suffisante, faute de place en résidence universitaire, faute de pouvoir attendre un logement dans le parc social surchargé, les étudiants vivent de véritables parcours du combattant. Ils n’ont alors d’autres choix que de continuer à vivre chez leurs parents au prix d’une durée de transport quotidien préjudiciable à leurs études ou de louer dans le parc privé s’ils en ont les moyens.
C’est ainsi que 25 % d’entre eux sont obligés de travailler pour se loger, renonçant souvent à d’autres besoins essentiels comme se soigner et se nourrir correctement.
Ce n’est pas satisfaisant et pèse sur leur réussite universitaire, particulièrement pour les étudiants modestes.
Le Gouvernement actuel ne semble pas l’avoir compris. La réduction des aides aux étudiants – baisse des APL de 5 euros par mois, gel les bourses sur critères sociaux - comme la baisse des services au public, dégraderont encore leurs conditions de vie.
Nanterre, au contraire, s’est emparée depuis plusieurs années de cette problématique et a fait de la production de logements étudiants un de ses engagements municipaux en 2014.
Notre ville compte aujourd’hui 2 300 logements étudiants, dont près de la moitié à la résidence universitaire, 700 en locatif social avec une centaine supplémentaire programmée, auxquels devraient s’ajouter 280 nouveaux logements par le Crous : notre objectif est d’atteindre 2 900 logements à la fin du mandat.
Cette volonté utilise toutes les possibilités y compris dans le diffus, créant ainsi un habitat étudiant de qualité intégré dans les quartiers.
De plus, considérant que la colocation peut être une réponse adaptée aux jeunes, et soucieux de faire participer les étudiants à la vie de la cité, nous voulons développer des « Colocations à projets solidaires » ou KAPS, en partenariat avec l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville), notre partenaire de longue date : il s’agit de proposer des co-locations à bon marché, pour des étudiants qui s’engagent en contrepartie à monter un projet solidaire avec et pour les habitants du quartier.
Ce dispositif permet d’augmenter l’offre de logements adaptés en échange d’une participation citoyenne et de créer ainsi d’indispensables liens de solidarité entre la vie locale et la vie universitaire, au bénéfice de tous.
Les projets d’aménagement ne manquent pas pour commencer cette expérimentation, la réflexion avec les partenaires est déjà avancée, des sources de financements sont identifiées : il est grand temps de s’y mettre pour accueillir bientôt de nombreux KAPSeurs dans nos quartiers !
À ces futurs étudiants Nanterriens et à tous, nous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année.
Pourtant, et plus encore en région parisienne, faute de construction de logements étudiants en quantité suffisante, faute de place en résidence universitaire, faute de pouvoir attendre un logement dans le parc social surchargé, les étudiants vivent de véritables parcours du combattant. Ils n’ont alors d’autres choix que de continuer à vivre chez leurs parents au prix d’une durée de transport quotidien préjudiciable à leurs études ou de louer dans le parc privé s’ils en ont les moyens.
C’est ainsi que 25 % d’entre eux sont obligés de travailler pour se loger, renonçant souvent à d’autres besoins essentiels comme se soigner et se nourrir correctement.
Ce n’est pas satisfaisant et pèse sur leur réussite universitaire, particulièrement pour les étudiants modestes.
Le Gouvernement actuel ne semble pas l’avoir compris. La réduction des aides aux étudiants – baisse des APL de 5 euros par mois, gel les bourses sur critères sociaux - comme la baisse des services au public, dégraderont encore leurs conditions de vie.
Nanterre, au contraire, s’est emparée depuis plusieurs années de cette problématique et a fait de la production de logements étudiants un de ses engagements municipaux en 2014.
Notre ville compte aujourd’hui 2 300 logements étudiants, dont près de la moitié à la résidence universitaire, 700 en locatif social avec une centaine supplémentaire programmée, auxquels devraient s’ajouter 280 nouveaux logements par le Crous : notre objectif est d’atteindre 2 900 logements à la fin du mandat.
Cette volonté utilise toutes les possibilités y compris dans le diffus, créant ainsi un habitat étudiant de qualité intégré dans les quartiers.
De plus, considérant que la colocation peut être une réponse adaptée aux jeunes, et soucieux de faire participer les étudiants à la vie de la cité, nous voulons développer des « Colocations à projets solidaires » ou KAPS, en partenariat avec l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville), notre partenaire de longue date : il s’agit de proposer des co-locations à bon marché, pour des étudiants qui s’engagent en contrepartie à monter un projet solidaire avec et pour les habitants du quartier.
Ce dispositif permet d’augmenter l’offre de logements adaptés en échange d’une participation citoyenne et de créer ainsi d’indispensables liens de solidarité entre la vie locale et la vie universitaire, au bénéfice de tous.
Les projets d’aménagement ne manquent pas pour commencer cette expérimentation, la réflexion avec les partenaires est déjà avancée, des sources de financements sont identifiées : il est grand temps de s’y mettre pour accueillir bientôt de nombreux KAPSeurs dans nos quartiers !
À ces futurs étudiants Nanterriens et à tous, nous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année.