Groupe Mouvement Républicain et Citoyen
Bilan et perspectives
V
oici trois ans que les Nanterriens ont accordé leur confiance, dès le premier tour, à Patrick Jarry, autour d’une équipe renouvelée, composée de toutes les sensibilités de la gauche et des écologistes. Nous sommes à la moitié du mandat, il faut en faire le bilan.
En 2014, nous avions co-rédigé, avec les apports des habitants, un programme municipal. 70 % des mesures ont été mises en œuvre.
Les Nanterriens s’étaient plaints d’incivilités : dépôts d’ordures, mécanique sauvage, ouverture tardive de commerces, rodéos moto, etc. Nous avons entendu leurs inquiétudes.
Des arrêtés ont été pris. Ceux-ci sont désormais applicables grâce à la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités qui va progressivement monter en charge. C’est une révolution culturelle, d’autant plus que tous les quartiers sont équipés de caméras vidéo. Il ne s’agit pas de quadriller toute la ville, mais de rassurer les habitants et de mieux caractériser les infractions, parce que beaucoup – par risque de représailles – refusent de donner le nom des fauteurs de troubles…
En 2016, 821 logements ont été livrés à Nanterre, dont près de 30 % de logements sociaux. Nous sommes dans le trio de tête des villes françaises qui construisent le plus, avec près de 1 000 autorisations par an. Il ne s’agit pas de tout bétonner, mais de permettre au plus grand nombre de pouvoir se loger. Conformément à notre engagement, nous avons réussi à maintenir un prix de l’immobilier raisonnable. Ce n’est pas évident au regard des équipements dont nous disposons et allons disposer et vis-à-vis des villes voisines. Nanterre a fait le choix de rester une ville populaire qui s’adresse en direction de ses enfants. Or, cela risque d’être remis en cause par l’État. Notre ville n’est pas là pour compenser les refus de construction de logements sociaux des autres villes du département. Le risque est que les demandeurs Nanterriens voient leurs délais d’attente, déjà longs, s’allonger de plusieurs années. Cela n’est pas normal. Le 21 novembre, les élus se sont mobilisés pour dénoncer cette situation.
Par ailleurs, notre ville doit continuer à s’adapter à la réduction des financements de l’État. Depuis 2012, c’est plus de 30 millions d’euros qui n’auront pas été perçus. Jusqu’à présent, notre budget est resté dynamique. Ce ne sera plus le cas dans les années à venir. Le service public est menacé. Il faut réfléchir dès à présent à une autre manière de travailler au sein des services.
Sécurité, habitat, ressources financières seront les thèmes sur lesquels se jouera l'élection municipale de 2020. Certains voudraient qu’on aille plus loin, d’autres, au contraire, freinent des quatre fers, d’autres encore croient détenir LA solution et fourbissent dès à présent les futures équipes municipales. Une chose est certaine : la réponse n’est pas écrite d’avance.
En 2014, nous avions co-rédigé, avec les apports des habitants, un programme municipal. 70 % des mesures ont été mises en œuvre.
Les Nanterriens s’étaient plaints d’incivilités : dépôts d’ordures, mécanique sauvage, ouverture tardive de commerces, rodéos moto, etc. Nous avons entendu leurs inquiétudes.
Des arrêtés ont été pris. Ceux-ci sont désormais applicables grâce à la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités qui va progressivement monter en charge. C’est une révolution culturelle, d’autant plus que tous les quartiers sont équipés de caméras vidéo. Il ne s’agit pas de quadriller toute la ville, mais de rassurer les habitants et de mieux caractériser les infractions, parce que beaucoup – par risque de représailles – refusent de donner le nom des fauteurs de troubles…
En 2016, 821 logements ont été livrés à Nanterre, dont près de 30 % de logements sociaux. Nous sommes dans le trio de tête des villes françaises qui construisent le plus, avec près de 1 000 autorisations par an. Il ne s’agit pas de tout bétonner, mais de permettre au plus grand nombre de pouvoir se loger. Conformément à notre engagement, nous avons réussi à maintenir un prix de l’immobilier raisonnable. Ce n’est pas évident au regard des équipements dont nous disposons et allons disposer et vis-à-vis des villes voisines. Nanterre a fait le choix de rester une ville populaire qui s’adresse en direction de ses enfants. Or, cela risque d’être remis en cause par l’État. Notre ville n’est pas là pour compenser les refus de construction de logements sociaux des autres villes du département. Le risque est que les demandeurs Nanterriens voient leurs délais d’attente, déjà longs, s’allonger de plusieurs années. Cela n’est pas normal. Le 21 novembre, les élus se sont mobilisés pour dénoncer cette situation.
Par ailleurs, notre ville doit continuer à s’adapter à la réduction des financements de l’État. Depuis 2012, c’est plus de 30 millions d’euros qui n’auront pas été perçus. Jusqu’à présent, notre budget est resté dynamique. Ce ne sera plus le cas dans les années à venir. Le service public est menacé. Il faut réfléchir dès à présent à une autre manière de travailler au sein des services.
Sécurité, habitat, ressources financières seront les thèmes sur lesquels se jouera l'élection municipale de 2020. Certains voudraient qu’on aille plus loin, d’autres, au contraire, freinent des quatre fers, d’autres encore croient détenir LA solution et fourbissent dès à présent les futures équipes municipales. Une chose est certaine : la réponse n’est pas écrite d’avance.
André Cassou et Francis Masanès
Groupe Mouvement Républicain et Citoyen