Groupe Socialiste

Agir contre la violence faite aux femmes
L
e 25 novembre prochain sera la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ce sujet fait d’ailleurs sinistrement la une de l’actualité depuis que l’affaire du producteur américain Harvey Weinstein a éclaté. Les langues se délient sur les réseaux sociaux, notamment. Cependant les réseaux sociaux ne remplaceront jamais l’action concrète, l’écoute et le dialogue pour aider les victimes. Espérons que cette affaire médiatique permettra une prise de conscience.
En France, chaque année, plus de 200 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime. Il s’agit dans la plupart des cas de situations de violences intra-familiales ou dans un environnement familial proche. En 2016, 109 femmes sont mortes après avoir été violentées.
Aussi alarmants soient-ils, ces chiffres ne traduisent pas la véritable ampleur de ces violences et même si ce sujet est désormais mieux connu et davantage dénoncé, encore trop de victimes se murent dans le silence, par peur. Certaines sont orientées à tort vers de simples dépôts de mains courantes. Ainsi, il est estimé que seules 14 % des victimes déposent plainte.
Considérant que ces violences bafouent les droits et la dignité des femmes et qu’elles sont le premier obstacle de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, le précédent Gouvernement a agi dès 2012 avec détermination pour éradiquer ce fléau.
De véritables avancées ont été réalisées grâce au quatrième plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, qui avait vocation à mieux repérer les violences et mieux prendre en charge les victimes.
L’apparition du 3919 (le numéro d’écoute et d’orientation anonyme gratuit adapté aux femmes victimes de toutes formes de violences) a, dès 2014, permis de prendre en charge environ 50 000 appels par an. 327 lieux d’écoute de proximité sont désormais recensés sur l’ensemble du territoire et 1 550 places d’hébergement ont été créées. Enfin plus de 300 000 professionnel.le.sont été formé.e.s.
L’actuelle secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes promet d’autres avancées pour 2018. En effet, le Gouvernement entend présenter un projet de loi « contre les violences sexistes et sexuelles ».
Nous espérons qu’il ne s’agit pas là d’un effet d’annonce et que les moyens seront au rendez-vous. La suppression des crédits subie par le CIDFF 92 (Centre d’information sur les droits des femmes et familles), qui agit pour l’accès aux droits des femmes victimes de violences, n’est pas fait pour nous rassurer. Pourtant, la gravité des conséquences de ces violences et les parcours complexes des victimes pour faire valoir leurs droits, exigent une réponse politique globale et pérenne.
En tant qu’élu.e.s de proximité, il nous appartient d’agir contre ce fléau localement en complémentarité des dispositifs de l’État et de sensibiliser l’opinion publique.
C’est dans ce contexte qu’à Nanterre, cette année, le réseau d’accès aux droits du Petit-Nanterre animera un forum le jeudi 23 novembre au centre social et culturel Valérie-Méot en présence du CIDFF et d’un chargé de prévention de l’Aide sociale à l’enfance, afin d’évoquer plus particulièrement la question des enfants exposés aux violences familiales, et le harcèlement à l’école, et notamment sur les rapports filles/garçons à l’école. Parlons-en autour de nous, c’est la meilleure façon d’inciter les victimes à briser le silence !
En France, chaque année, plus de 200 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime. Il s’agit dans la plupart des cas de situations de violences intra-familiales ou dans un environnement familial proche. En 2016, 109 femmes sont mortes après avoir été violentées.
Aussi alarmants soient-ils, ces chiffres ne traduisent pas la véritable ampleur de ces violences et même si ce sujet est désormais mieux connu et davantage dénoncé, encore trop de victimes se murent dans le silence, par peur. Certaines sont orientées à tort vers de simples dépôts de mains courantes. Ainsi, il est estimé que seules 14 % des victimes déposent plainte.
Considérant que ces violences bafouent les droits et la dignité des femmes et qu’elles sont le premier obstacle de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, le précédent Gouvernement a agi dès 2012 avec détermination pour éradiquer ce fléau.
De véritables avancées ont été réalisées grâce au quatrième plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, qui avait vocation à mieux repérer les violences et mieux prendre en charge les victimes.
L’apparition du 3919 (le numéro d’écoute et d’orientation anonyme gratuit adapté aux femmes victimes de toutes formes de violences) a, dès 2014, permis de prendre en charge environ 50 000 appels par an. 327 lieux d’écoute de proximité sont désormais recensés sur l’ensemble du territoire et 1 550 places d’hébergement ont été créées. Enfin plus de 300 000 professionnel.le.sont été formé.e.s.
L’actuelle secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes promet d’autres avancées pour 2018. En effet, le Gouvernement entend présenter un projet de loi « contre les violences sexistes et sexuelles ».
Nous espérons qu’il ne s’agit pas là d’un effet d’annonce et que les moyens seront au rendez-vous. La suppression des crédits subie par le CIDFF 92 (Centre d’information sur les droits des femmes et familles), qui agit pour l’accès aux droits des femmes victimes de violences, n’est pas fait pour nous rassurer. Pourtant, la gravité des conséquences de ces violences et les parcours complexes des victimes pour faire valoir leurs droits, exigent une réponse politique globale et pérenne.
En tant qu’élu.e.s de proximité, il nous appartient d’agir contre ce fléau localement en complémentarité des dispositifs de l’État et de sensibiliser l’opinion publique.
C’est dans ce contexte qu’à Nanterre, cette année, le réseau d’accès aux droits du Petit-Nanterre animera un forum le jeudi 23 novembre au centre social et culturel Valérie-Méot en présence du CIDFF et d’un chargé de prévention de l’Aide sociale à l’enfance, afin d’évoquer plus particulièrement la question des enfants exposés aux violences familiales, et le harcèlement à l’école, et notamment sur les rapports filles/garçons à l’école. Parlons-en autour de nous, c’est la meilleure façon d’inciter les victimes à briser le silence !