Nanterre info - 424 : Septembre 2017

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Nous agissons toujours dans l’intérêt des enfants !

L

’éducation a été, sans conteste, un des do­maines qui a engrangé les plus grandes réus­sites lors du mandat de François Hollande. Après avoir subi un plan de destruction massive sous les gouvernements de droite, notre école publique et laïque s’est rele­vée jour après jour sous l’impulsion des trois ministres successifs, Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem, qui se sont efforcés à mettre en place des réformes grâce à l’octroi de moyens impor­tants et une posture bienveillante à l’égard de la communauté éducative.
Pourtant, dès aujourd’hui, certaines de ces avancées majeures sont mises en péril dès la rentrée prochaine.

Il fallait s’y attendre, le président de la Répu­blique tient à marquer le tempo dès cette ren­trée. C’est donc au pas de charge que des me­sures issues de ses engagements de campagne seront mises en oeuvre sans précision sur le contenu, sur les moyens et sans concertation. Elles sont au nombre de quatre : le dédou­blement des classes de CP en réseau d’édu­cation prioritaire plus (REP+), l’adaptation des rythmes scolaires pour l’enseignement primaire, l’instauration d’un dispositif « de­voirs faits », le réaménagement de la réforme du collège pour le secondaire.
Les deux premières « détricoteront» sub­tilement des dispositifs existants qui ont pourtant porté leurs fruits, quel gâchis !
Si le dédoublement des classes de CP (douze élèves par classe maximum) en REP+ vise à concentrer les efforts là où ils sont les plus né­cessaires, il ne peut se mettre en place qu’au détriment du dispositif « Plus de maîtres que de classes ».
Ainsi, à Nanterre, alors que leur présence est plébiscitée par tous, trois enseignants affectés à ce dispositif prendront en charge à la rentrée prochaine trois des cinq nou­velles classes de CP. Même si la question des locaux nécessaires à l’accueil de ces nouvelles classes ne se pose pas pour septembre, elle pourrait devenir problématique dès la ren­trée suivante si cette mesure était étendue aux classes de CE1.
La réforme des rythmes scolaires ne sera pas épargnée non plus par ce tourbillon. C’est à croire que l’on s’est vite empressé d’ou­blier que cette réforme faisait suite à des recommandations de nombreux chrono­biologistes et de l’Académie de médecine considérant que l’intérêt des enfants de­vait primer sur celui des adultes. Pourtant, avaient été notamment mis en exergue les méfaits de la longueur des journées sur les ap­prentissages de nos élèves et notamment les plus fragiles d’entre eux. Avec ces nouvelles mesures dérogatoires, il s’agira du troisième changement de rythme pour les écoliers en moins de dix ans.
À Nanterre, sur cette question, comme sur toutes les autres problématiques éduca­tives, nous ne nous laisserons pas imposer le rythme politisé et endiablé imposé par le gouvernement. Contrairement à un tiers des villes qui réaménageront leur semaine dès septembre prochain, sous la houlette de Zacharia Ben Amar, adjoint au maire délégué à l’éducation, nous prendrons le temps de la concertation et de la réflexion avant d’apporter, éventuellement, des mo­difications.
Vous savez pouvoir compter sur les élus so­cialistes pour prendre des décisions sans jamais perdre de vue l’intérêt de l’enfant.
Nous vous souhaitons une bonne rentrée !

Nesrine Rezzag-Bara

Groupe Socialiste

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