Groupe Socialiste

Nous agissons toujours dans l’intérêt des enfants !
L
’éducation a été, sans conteste, un des domaines qui a engrangé les plus grandes réussites lors du mandat de François Hollande. Après avoir subi un plan de destruction massive sous les gouvernements de droite, notre école publique et laïque s’est relevée jour après jour sous l’impulsion des trois ministres successifs, Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem, qui se sont efforcés à mettre en place des réformes grâce à l’octroi de moyens importants et une posture bienveillante à l’égard de la communauté éducative.
Pourtant, dès aujourd’hui, certaines de ces avancées majeures sont mises en péril dès la rentrée prochaine.
Il fallait s’y attendre, le président de la République tient à marquer le tempo dès cette rentrée. C’est donc au pas de charge que des mesures issues de ses engagements de campagne seront mises en oeuvre sans précision sur le contenu, sur les moyens et sans concertation. Elles sont au nombre de quatre : le dédoublement des classes de CP en réseau d’éducation prioritaire plus (REP+), l’adaptation des rythmes scolaires pour l’enseignement primaire, l’instauration d’un dispositif « devoirs faits », le réaménagement de la réforme du collège pour le secondaire.
Les deux premières « détricoteront» subtilement des dispositifs existants qui ont pourtant porté leurs fruits, quel gâchis !
Si le dédoublement des classes de CP (douze élèves par classe maximum) en REP+ vise à concentrer les efforts là où ils sont les plus nécessaires, il ne peut se mettre en place qu’au détriment du dispositif « Plus de maîtres que de classes ».
Ainsi, à Nanterre, alors que leur présence est plébiscitée par tous, trois enseignants affectés à ce dispositif prendront en charge à la rentrée prochaine trois des cinq nouvelles classes de CP. Même si la question des locaux nécessaires à l’accueil de ces nouvelles classes ne se pose pas pour septembre, elle pourrait devenir problématique dès la rentrée suivante si cette mesure était étendue aux classes de CE1.
La réforme des rythmes scolaires ne sera pas épargnée non plus par ce tourbillon. C’est à croire que l’on s’est vite empressé d’oublier que cette réforme faisait suite à des recommandations de nombreux chronobiologistes et de l’Académie de médecine considérant que l’intérêt des enfants devait primer sur celui des adultes. Pourtant, avaient été notamment mis en exergue les méfaits de la longueur des journées sur les apprentissages de nos élèves et notamment les plus fragiles d’entre eux. Avec ces nouvelles mesures dérogatoires, il s’agira du troisième changement de rythme pour les écoliers en moins de dix ans.
À Nanterre, sur cette question, comme sur toutes les autres problématiques éducatives, nous ne nous laisserons pas imposer le rythme politisé et endiablé imposé par le gouvernement. Contrairement à un tiers des villes qui réaménageront leur semaine dès septembre prochain, sous la houlette de Zacharia Ben Amar, adjoint au maire délégué à l’éducation, nous prendrons le temps de la concertation et de la réflexion avant d’apporter, éventuellement, des modifications.
Vous savez pouvoir compter sur les élus socialistes pour prendre des décisions sans jamais perdre de vue l’intérêt de l’enfant.
Nous vous souhaitons une bonne rentrée !
Pourtant, dès aujourd’hui, certaines de ces avancées majeures sont mises en péril dès la rentrée prochaine.
Il fallait s’y attendre, le président de la République tient à marquer le tempo dès cette rentrée. C’est donc au pas de charge que des mesures issues de ses engagements de campagne seront mises en oeuvre sans précision sur le contenu, sur les moyens et sans concertation. Elles sont au nombre de quatre : le dédoublement des classes de CP en réseau d’éducation prioritaire plus (REP+), l’adaptation des rythmes scolaires pour l’enseignement primaire, l’instauration d’un dispositif « devoirs faits », le réaménagement de la réforme du collège pour le secondaire.
Les deux premières « détricoteront» subtilement des dispositifs existants qui ont pourtant porté leurs fruits, quel gâchis !
Si le dédoublement des classes de CP (douze élèves par classe maximum) en REP+ vise à concentrer les efforts là où ils sont les plus nécessaires, il ne peut se mettre en place qu’au détriment du dispositif « Plus de maîtres que de classes ».
Ainsi, à Nanterre, alors que leur présence est plébiscitée par tous, trois enseignants affectés à ce dispositif prendront en charge à la rentrée prochaine trois des cinq nouvelles classes de CP. Même si la question des locaux nécessaires à l’accueil de ces nouvelles classes ne se pose pas pour septembre, elle pourrait devenir problématique dès la rentrée suivante si cette mesure était étendue aux classes de CE1.
La réforme des rythmes scolaires ne sera pas épargnée non plus par ce tourbillon. C’est à croire que l’on s’est vite empressé d’oublier que cette réforme faisait suite à des recommandations de nombreux chronobiologistes et de l’Académie de médecine considérant que l’intérêt des enfants devait primer sur celui des adultes. Pourtant, avaient été notamment mis en exergue les méfaits de la longueur des journées sur les apprentissages de nos élèves et notamment les plus fragiles d’entre eux. Avec ces nouvelles mesures dérogatoires, il s’agira du troisième changement de rythme pour les écoliers en moins de dix ans.
À Nanterre, sur cette question, comme sur toutes les autres problématiques éducatives, nous ne nous laisserons pas imposer le rythme politisé et endiablé imposé par le gouvernement. Contrairement à un tiers des villes qui réaménageront leur semaine dès septembre prochain, sous la houlette de Zacharia Ben Amar, adjoint au maire délégué à l’éducation, nous prendrons le temps de la concertation et de la réflexion avant d’apporter, éventuellement, des modifications.
Vous savez pouvoir compter sur les élus socialistes pour prendre des décisions sans jamais perdre de vue l’intérêt de l’enfant.
Nous vous souhaitons une bonne rentrée !