Groupe Communistes et Initiative Citoyenne

Les économies sur le dos des Alto-Séquanais : ça suffit ! ! !
P
our 2016 et pour la quatrième année consécutive, le compte administratif du département dirigé par Patrick Devedjian et Camille Bedin montre un excédent très important. Si les années passées ces excédents étaient déjà considérables (95 millions d’euros en 2013, 82 millions en 2014 et 236 millions en 2015), le compte administratif 2016 présenté aux conseillers départementaux montre un excédent de 536 millions d’euros, plus d’un demi-milliard, c’est du jamais vu !
Mais le plus important à savoir est que ce colossal excédent est dû aux économies de fonctionnement faites sur le dos des habitants des Hauts-de-Seine et surtout les plus fragiles et les plus pauvres. Comme l’a indiqué Patrick Jarry en séance « Ce demi-milliard aurait dû revenir aux Alto- Séquanais ; aux enfants en danger, aux familles, aux demandeurs d’emploi allocataires du RSA, aux personnes âgées dépendantes, aux personnes vulnérables au sens large… ».
Il était déjà insupportable que le département finance ces investissements avec des dépenses de fonctionnement réduites alors que toutes les collectivités territoriales empruntent pour financer leurs gros investissements. Mais maintenant, les excédents supplémentaires sont faits avec des dépenses non réalisées trop importantes, posant même la question de la sincérité du budget voté par la majorité départementale.
Par exemple, les dépenses consacrées au maintien à domicile des personnes âgées étaient censées augmenter. Or, entre le réalisé 2015 et le réalisé 2016, les dépenses ont diminué en raison de crédits non consommés. Et c’est la même chose sur les dépenses pour l’action sociale, l’aide et l’accompagnement au retour à l’emploi, l’éducation, les transports, la culture, le sport, la prévention santé et le secteur associatif.
Cela a des conséquences sur le fonctionnement des services départementaux et sur le personnel.
Mais également sur les usagers de ces services publics.
À Nanterre, l’Espace insertion n’a plus d’interlocutrice au département depuis plusieurs mois car le poste n’est pas remplacé. Notre Espace insertion à des difficultés en interne, car un des postes de référent est laissé vacant. Tout ceci dans un contexte déjà très tendu, lié également à des postes vacants à l’Espace départemental d’actions sociales, dont huit postes de travailleurs sociaux.
Ces économies sur les actions de solidarité, l’enseignement, l’aide à l’emploi se font sur le dos des Alto- Séquanais et principalement les plus fragiles. Cette politique du conseil départemental, qui maintient et renforce les inégalités territoriales, est volontairement excluante et insupportable.
Nous continuerons à la dénoncer et, avec les habitants, nous allons nous battre contre cette politique qui tourne le dos à la solidarité.
Mais le plus important à savoir est que ce colossal excédent est dû aux économies de fonctionnement faites sur le dos des habitants des Hauts-de-Seine et surtout les plus fragiles et les plus pauvres. Comme l’a indiqué Patrick Jarry en séance « Ce demi-milliard aurait dû revenir aux Alto- Séquanais ; aux enfants en danger, aux familles, aux demandeurs d’emploi allocataires du RSA, aux personnes âgées dépendantes, aux personnes vulnérables au sens large… ».
Il était déjà insupportable que le département finance ces investissements avec des dépenses de fonctionnement réduites alors que toutes les collectivités territoriales empruntent pour financer leurs gros investissements. Mais maintenant, les excédents supplémentaires sont faits avec des dépenses non réalisées trop importantes, posant même la question de la sincérité du budget voté par la majorité départementale.
Par exemple, les dépenses consacrées au maintien à domicile des personnes âgées étaient censées augmenter. Or, entre le réalisé 2015 et le réalisé 2016, les dépenses ont diminué en raison de crédits non consommés. Et c’est la même chose sur les dépenses pour l’action sociale, l’aide et l’accompagnement au retour à l’emploi, l’éducation, les transports, la culture, le sport, la prévention santé et le secteur associatif.
Cela a des conséquences sur le fonctionnement des services départementaux et sur le personnel.
Mais également sur les usagers de ces services publics.
À Nanterre, l’Espace insertion n’a plus d’interlocutrice au département depuis plusieurs mois car le poste n’est pas remplacé. Notre Espace insertion à des difficultés en interne, car un des postes de référent est laissé vacant. Tout ceci dans un contexte déjà très tendu, lié également à des postes vacants à l’Espace départemental d’actions sociales, dont huit postes de travailleurs sociaux.
Ces économies sur les actions de solidarité, l’enseignement, l’aide à l’emploi se font sur le dos des Alto- Séquanais et principalement les plus fragiles. Cette politique du conseil départemental, qui maintient et renforce les inégalités territoriales, est volontairement excluante et insupportable.
Nous continuerons à la dénoncer et, avec les habitants, nous allons nous battre contre cette politique qui tourne le dos à la solidarité.
Ghislaine Quilin
Groupe Communistes et Initiative Citoyenne