Groupe Communistes et Initiative Citoyenne

À
Nanterre, l’élection présidentielle a placé largement en tête Jean-Luc Mélenchon avec 32.97 % des voix exprimées devançant de près de 1 900 voix Emmanuel Macron et de plus de 7 000 voix le candidat de la droite « Les Républicains ».
Localement, la candidate du Front national stagne à 10 %, le même pourcentage qu’en 2012 alors que, nationalement, elle progresse de plus de 3,4 %. Le Parti socialiste enregistre localement et nationalement son plus mauvais score depuis des décennies.
Le score de Jean-Luc Mélenchon progresse de plus de 14 % à Nanterre et de plus 8,4 % au plan national frôlant la qualification pour le second tour de l’élection présidentielle de 620 000 voix. Il traduit l’engagement des Nanterriens pour les valeurs de progrès et de fraternité.
Cette élection, entachée par les affaires, démontre, avec une participation importante tant à Nanterre qu’au plan national, combien les Français s’intéressent à la politique et veulent intervenir. Mais elle montre aussi le rejet des politiques d’austérité et des vieilles recettes libérales conduites en permanence depuis plusieurs décennies et qui creusent les inégalités, enrichissent toujours les plus riches, affaiblissent ou font disparaître les services publics si nécessaires pour les plus humbles.
Ces politiques d’austérités menées depuis plus de trente ans ont un effet pervers, elles renforcent la démagogie du parti de la haine qui se trouve pour la deuxième fois en quinze ans au second tour de l’élection présidentielle et donc aux portes du pouvoir. Elles ravivent des sentiments d’exclusion, de xénophobie, mortifères pour notre démocratie. Rien ne peut en banaliser les dangers.
En 2002, l’accession du FN au second tour de l’élection présidentielle a été une véritable surprise. En 2017, tout le monde connaissait ce risque et les résultats des dernières élections régionales et départementales montraient ce type de mécontentement des Français et une poussée importante du Front national.
Malheureusement, le FN est au deuxième tour. Nos désaccords avec le programme d’Emmanuel Macron demeurent, le mouvement social devra être vigoureux face à des mesures régressives envisagées, mais il fait partie du spectre républicain.
Il ne faut pas banaliser la présence du FN au second tour, ce parti n’est pas un parti politique comme les autres, il n’est pas dédiabolisé comme l’ont laissé croire beaucoup de médias. Ce parti prône la haine de l’autre, le racisme et des idées antirépublicaines et antidémocratiques.
Malgré ses discours racoleurs, il ne veut aucune justice sociale et organise l’opposition des salariés entre eux pour mieux les exploiter.
Dimanche 7 mai, il faut faire barrage au Front national et refuser la banalisation de ses idées.
Dimanche 7 mai, Nanterre, forte de son vivre ensemble, rejettera massivement le FN.
Localement, la candidate du Front national stagne à 10 %, le même pourcentage qu’en 2012 alors que, nationalement, elle progresse de plus de 3,4 %. Le Parti socialiste enregistre localement et nationalement son plus mauvais score depuis des décennies.
Le score de Jean-Luc Mélenchon progresse de plus de 14 % à Nanterre et de plus 8,4 % au plan national frôlant la qualification pour le second tour de l’élection présidentielle de 620 000 voix. Il traduit l’engagement des Nanterriens pour les valeurs de progrès et de fraternité.
Cette élection, entachée par les affaires, démontre, avec une participation importante tant à Nanterre qu’au plan national, combien les Français s’intéressent à la politique et veulent intervenir. Mais elle montre aussi le rejet des politiques d’austérité et des vieilles recettes libérales conduites en permanence depuis plusieurs décennies et qui creusent les inégalités, enrichissent toujours les plus riches, affaiblissent ou font disparaître les services publics si nécessaires pour les plus humbles.
Ces politiques d’austérités menées depuis plus de trente ans ont un effet pervers, elles renforcent la démagogie du parti de la haine qui se trouve pour la deuxième fois en quinze ans au second tour de l’élection présidentielle et donc aux portes du pouvoir. Elles ravivent des sentiments d’exclusion, de xénophobie, mortifères pour notre démocratie. Rien ne peut en banaliser les dangers.
En 2002, l’accession du FN au second tour de l’élection présidentielle a été une véritable surprise. En 2017, tout le monde connaissait ce risque et les résultats des dernières élections régionales et départementales montraient ce type de mécontentement des Français et une poussée importante du Front national.
Malheureusement, le FN est au deuxième tour. Nos désaccords avec le programme d’Emmanuel Macron demeurent, le mouvement social devra être vigoureux face à des mesures régressives envisagées, mais il fait partie du spectre républicain.
Il ne faut pas banaliser la présence du FN au second tour, ce parti n’est pas un parti politique comme les autres, il n’est pas dédiabolisé comme l’ont laissé croire beaucoup de médias. Ce parti prône la haine de l’autre, le racisme et des idées antirépublicaines et antidémocratiques.
Malgré ses discours racoleurs, il ne veut aucune justice sociale et organise l’opposition des salariés entre eux pour mieux les exploiter.
Dimanche 7 mai, il faut faire barrage au Front national et refuser la banalisation de ses idées.
Dimanche 7 mai, Nanterre, forte de son vivre ensemble, rejettera massivement le FN.
Nadine Ali
Groupe Communistes et Initiative Citoyenne