Groupe Modem et Citoyen
Chercher l’erreur…
P
our l’hôpital de Nanterre, l’année 2017 s’ouvre, selon le rapport du conseil d’administration du 23 février, sur la diminution de la surface d’exploitation qui se soldera par la vente de 4 hectares (40 000 m2) pour un montant estimé selon la direction entre 16 et 28 millions d’euros ; ce qui ramènerait le prix du terrain constructible préempté par la mairie de Nanterre sous une fourchette comprise entre 400 et 700 euros du m²…
Or, tout ceci n’est pas très sérieux pour qui regarderait d’un peu plus près la réalité économique dans ce domaine. Un compromis de vente serait en porte-à-faux avec la réalité du marché de l’immobilier sur le département des Hauts-de-Seine.
Cela est d’autant plus flagrant que la direction de l’hôpital n’hésite pas à afficher la singularité de cette prétendue grille comptable qui voudrait céder à vil prix une partie de son foncier dans le cadre d’une prétendue « décision stratégique » qui n’en n’est pas une. S’il n’y a pas de vraies réponses en termes de modèles de prix, celui qu’on nous propose ne « casserait pas trois pattes à un canard »…
Ce même rapport confirme, du reste, que l’hôpital souffrira toujours d’un déficit jusqu’en 2021 ! Ce qui anéantirait la prolongation des efforts engagés par tous les personnels de l’établissement. En termes de potentiel de vente, on ne pouvait pas imaginer mieux comme modèle de provocation supplémentaire.
Dès lors, comment donner le change dans une affaire de cette importance, si le prix plancher est par ailleurs éventé ? Où serait l’opportunité d’une plus-value à laquelle cet établissement a le droit ? Nous assisterons, si une vente était conclue, à une relation de déphasage avec la réalité. Nous exigeons qu’un réel espace de négociation du prix soit réalisé à hauteur de ce qu’il doit en coûter. Chaque citoyen devrait refuser cette dévalorisation qui ne rend pas compte des exigences qui s’inscrivent dans une dynamique qui polarise notre ville à deux pas des gratte-ciel de La Défense, où le prix du mètre carré constructible se négocie aujourd’hui aux alentours des 1 400 euros. Ce qui donnerait un prix de vente estimé à 56 millions d’euros. Ce qui ferait sortir du même coup cet hôpital de son état brumeux dans lequel il est plongé depuis plus de deux décennies.
Nous exigeons donc auprès des différents acteurs, la nullité d’un prix qui serait inférieur au prix du marché, qui aurait pour seule conséquence d’aggraver le tableau de la santé des Nanterriens et des populations environnantes.
Or, tout ceci n’est pas très sérieux pour qui regarderait d’un peu plus près la réalité économique dans ce domaine. Un compromis de vente serait en porte-à-faux avec la réalité du marché de l’immobilier sur le département des Hauts-de-Seine.
Cela est d’autant plus flagrant que la direction de l’hôpital n’hésite pas à afficher la singularité de cette prétendue grille comptable qui voudrait céder à vil prix une partie de son foncier dans le cadre d’une prétendue « décision stratégique » qui n’en n’est pas une. S’il n’y a pas de vraies réponses en termes de modèles de prix, celui qu’on nous propose ne « casserait pas trois pattes à un canard »…
Ce même rapport confirme, du reste, que l’hôpital souffrira toujours d’un déficit jusqu’en 2021 ! Ce qui anéantirait la prolongation des efforts engagés par tous les personnels de l’établissement. En termes de potentiel de vente, on ne pouvait pas imaginer mieux comme modèle de provocation supplémentaire.
Dès lors, comment donner le change dans une affaire de cette importance, si le prix plancher est par ailleurs éventé ? Où serait l’opportunité d’une plus-value à laquelle cet établissement a le droit ? Nous assisterons, si une vente était conclue, à une relation de déphasage avec la réalité. Nous exigeons qu’un réel espace de négociation du prix soit réalisé à hauteur de ce qu’il doit en coûter. Chaque citoyen devrait refuser cette dévalorisation qui ne rend pas compte des exigences qui s’inscrivent dans une dynamique qui polarise notre ville à deux pas des gratte-ciel de La Défense, où le prix du mètre carré constructible se négocie aujourd’hui aux alentours des 1 400 euros. Ce qui donnerait un prix de vente estimé à 56 millions d’euros. Ce qui ferait sortir du même coup cet hôpital de son état brumeux dans lequel il est plongé depuis plus de deux décennies.
Nous exigeons donc auprès des différents acteurs, la nullité d’un prix qui serait inférieur au prix du marché, qui aurait pour seule conséquence d’aggraver le tableau de la santé des Nanterriens et des populations environnantes.
