Groupe Mouvement Républicain et Citoyen
Une page de l’histoire de Nanterre
C
’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris successivement les disparitions d’Hafid Rahmouini, le cofondateur de l’association Zy’Va, et de Vincent Pascucci, résistant franc-tireur et partisan, libérateur de notre ville et ancien maire-adjoint. L’un et l’autre, à leur manière, voyaient en la jeunesse de Nanterre sa richesse et son dynamisme.
Pour Hafid, l’égalité des chances ne signifiait pas un simple slogan. Figure du milieu associatif et du Petit-Nanterre, il avait réussi à imposer son association Zy’Va comme incontournable dans le quartier, dans la ville et même en dehors des limites de Nanterre.
Iconoclaste, rompant avec les habitudes établies, il avait su bousculer les codes pour donner aux enfants et aux jeunes des milieux populaires, les mêmes chances de réussite à l’école, avec un soutien scolaire très actif, du primaire au baccalauréat et même au-delà. Beaucoup lui doivent, un peu, ce qu’ils sont devenus.
Il cultivait également un goût pour le débat public et la chose publique, quitte à froisser les susceptibilités idéologiques des uns et des autres. Autour de débats contradictoires avec très souvent des intervenants de premier plan, il formait des citoyens.
Il poursuivait ainsi le but de donner aux habitants jeunes et moins jeunes tous les outils pour comprendre et participer à la vie sociale et politique. Au vu du public venu assister à ses obsèques, ils sont nombreux à ne pas l’avoir oublié et à l’en remercier.
Son héritage reste entier et la dynamique qu’il a su créer à Zy’Va ne risque pas de disparaître. À sa famille, à ses amis, à ses collègues et à l’ensemble des membres de l’association, nous tenons ici à présenter notre témoignage et notre profond respect.
Vincent Pascucci a lui aussi marqué l’histoire de notre ville. Résistant, il sera l’un des libérateurs de notre ville, le 21 août 1944. Il restera fidèle à notre ville, comme il l’aura été de son ami Louis Meunier, abattu la veille de la libération de notre ville. Il deviendra quelques années après maire-adjoint dans l’équipe de Raymond Barbet, chargé de la jeunesse et des sports. Avec lui, Nanterre inaugurera notamment ses premières colonies de vacances autour des patronages laïques. Amoureux du sport, il contribuera au renforcement des actions de la ville dans ce domaine particulièrement en direction des jeunes, avant de continuer son action en tant que président de l’ESN (fonction qu’il occupera durant 30 ans) puis comme responsable du comité départemental de la FSGT.
Ardent défenseur de la paix, il portera son témoignage des horreurs de la guerre et des camps de concentration au sein des associations d’anciens combattants et dans les collèges et lycées. Vincent était l’une de ces personnalités de notre ville qui inspirait attachement et respect.
À ses enfants et petits-enfants et à sa famille nous présentons nos condoléances.
À leur manière, ces enfants de Nanterre, issus d’immigrations différentes, ont montré qu’ils avaient comme premier objectif de construire une société commune et solidaire par l’épanouissement de tous.
Pour Hafid, l’égalité des chances ne signifiait pas un simple slogan. Figure du milieu associatif et du Petit-Nanterre, il avait réussi à imposer son association Zy’Va comme incontournable dans le quartier, dans la ville et même en dehors des limites de Nanterre.
Iconoclaste, rompant avec les habitudes établies, il avait su bousculer les codes pour donner aux enfants et aux jeunes des milieux populaires, les mêmes chances de réussite à l’école, avec un soutien scolaire très actif, du primaire au baccalauréat et même au-delà. Beaucoup lui doivent, un peu, ce qu’ils sont devenus.
Il cultivait également un goût pour le débat public et la chose publique, quitte à froisser les susceptibilités idéologiques des uns et des autres. Autour de débats contradictoires avec très souvent des intervenants de premier plan, il formait des citoyens.
Il poursuivait ainsi le but de donner aux habitants jeunes et moins jeunes tous les outils pour comprendre et participer à la vie sociale et politique. Au vu du public venu assister à ses obsèques, ils sont nombreux à ne pas l’avoir oublié et à l’en remercier.
Son héritage reste entier et la dynamique qu’il a su créer à Zy’Va ne risque pas de disparaître. À sa famille, à ses amis, à ses collègues et à l’ensemble des membres de l’association, nous tenons ici à présenter notre témoignage et notre profond respect.
Vincent Pascucci a lui aussi marqué l’histoire de notre ville. Résistant, il sera l’un des libérateurs de notre ville, le 21 août 1944. Il restera fidèle à notre ville, comme il l’aura été de son ami Louis Meunier, abattu la veille de la libération de notre ville. Il deviendra quelques années après maire-adjoint dans l’équipe de Raymond Barbet, chargé de la jeunesse et des sports. Avec lui, Nanterre inaugurera notamment ses premières colonies de vacances autour des patronages laïques. Amoureux du sport, il contribuera au renforcement des actions de la ville dans ce domaine particulièrement en direction des jeunes, avant de continuer son action en tant que président de l’ESN (fonction qu’il occupera durant 30 ans) puis comme responsable du comité départemental de la FSGT.
Ardent défenseur de la paix, il portera son témoignage des horreurs de la guerre et des camps de concentration au sein des associations d’anciens combattants et dans les collèges et lycées. Vincent était l’une de ces personnalités de notre ville qui inspirait attachement et respect.
À ses enfants et petits-enfants et à sa famille nous présentons nos condoléances.
À leur manière, ces enfants de Nanterre, issus d’immigrations différentes, ont montré qu’ils avaient comme premier objectif de construire une société commune et solidaire par l’épanouissement de tous.
André Cassou et Francis Masanès
Groupe Mouvement Républicain et Citoyen