Nanterre info - 419 : Mars 2017

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C

hers Nanterriens,
Il est beaucoup question, en ce moment, de l’avenir de notre système de santé. Notre système de soins est l’un des fondements de notre modèle de solidarité. Il est aujourd’hui sérieusement mis à mal : financièrement, bien sûr, notre système est en danger ; il l’est aussi puisqu’il ne réussit plus à prendre soin équitablement de l’ensemble de notre population et, en particulier, des plus démunis.
À Nanterre, la situation est critique : la fermeture de certaines unités de l’hôpital Max-Fourestier remet en cause l’offre de soins de proximité ; la médecine de ville se réduit drastiquement. On ne compte plus que 60 médecins généralistes pour 100 000 habitants à Nanterre (contre 85 en moyenne dans les Hauts-de-Seine). Pire, la situation s’aggrave avec 6 médecins généralistes qui partiront bientôt à la retraite, soit une baisse de 20 % du nombre de médecins à Nanterre en 10 ans !
Cette situation n’est pas une fatalité. Nous devons nous battre pour défendre un meilleur accès à des soins de qualité pour chacun sur notre territoire. Cela passe par l’avenir de notre hôpital et par l’attractivité de notre ville pour de nouveaux médecins.
Le Centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre (Cash) est confronté, année après année, à des restructurations : nécessaires pour améliorer la qualité de l’offre, elles ont été conduites sans feuille de route claire. Aujourd’hui, le Cash souffre d’une absence de visibilité sur son propre avenir. C’est pour cela que, dans une démarche pragmatique, j’ai demandé à ce que les fermetures de services de l’hôpital – conduites sous l’autorité de ce gouvernement et notamment de Marisol Touraine, la ministre de la Santé – soient suspendues, au moins le temps que nous nous mettions d’accord sur l’avenir que nous voulons pour notre hôpital.
Au-delà de l’hôpital, Nanterre doit devenir un territoire attractif pour les médecins. Il est urgent de simplifier l’installation des professionnels de santé. Le « Médipôle », à Nanterre Université, est une bonne nouvelle. Cependant, il a mis trop longtemps à pouvoir ouvrir, alors même que la population manque cruellement de praticiens.
Dans le même temps, de nombreux médecins de ville continuent d’exercer dans des conditions matérielles difficiles, notamment en raison de l’insécurité et des incivilités, et s’interrogent sur le maintien de leur cabinet. Il est urgent que les autorités municipales témoignent leur soutien en mettant tout en œuvre pour les aider au quotidien (en facilitant les travaux ou les relogements, en assurant leur sécurité, en facilitant leur secrétariat…).
Comme en matière de sécurité ou d’éducation, je crois dans le volontarisme politique pour rendre plus accessible et performant notre système de santé, au plan local comme au plan national.
Comptez, là encore, sur ma détermination la plus totale, Camille Bedin, contact@nanterre-ensemble.fr, 2, boulevard du Sud-Est, 92000 Nanterre. @CamilleBedin

Camille Bedin, conseillère départementale et municipale, et l’équipe de Nanterre Ensemble.

Permanence : 2, boulevard du Sud-Est (ouverte les jeudi et samedi matin de 10h à 12h et sur rendez-vous)

Contact@nanterre-ensemble.fr

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