Groupe d’Union de l’opposition Les Républicains-Udi-Dvd

À mi-mandat, les échecs du maire : nous méritons mieux !
L
’année 2017 marque le milieu de mandat de la Gauche municipale : trois années de rendez-vous manqués depuis son élection en mars 2014.
Premier rendez-vous manqué : assurer la sécurité et la tranquillité quotidiennes des habitants. C’est une non-préoccupation des élus de la majorité de notre ville. Lors de la campagne municipale de 2014, la gauche avait affirmé aux électeurs « droit dans les yeux » (comme dirait J. Cahuzac) que jamais elle n’équiperait la ville de vidéoprotection. Heureusement ! Sous notre pression, elle a fini par s’y mettre.
Mais quelle déception... l’occasion a été complètement manquée. D’abord, parce que seulement une vingtaine de caméras équipe nos rues (elles sont entre 100 et 300 dans les villes alentours, pourtant souvent plus petites que la nôtre !). C'est ridiculement faible. Ensuite, parce que ni les violences dans nos propres quartiers, ni l’état d’urgence de notre pays n’ont donné lieu à une mise à niveau de nos forces de sécurité : la ville aurait dû créer une police municipale pour aider la police nationale !
Autre rendez-vous manqué : réussir l’équilibre social de notre ville et améliorer notre qualité de vie. C’est l’échec total de la politique de « mixité » menée à grands coups de programmes neufs. Nanterre décroche de tous les classements : décrochage économique (chômage à 16 % alors qu'avec La Défense à nos portes, nous devrions être proches du plein emploi !) ; décrochage social (1 Nanterrien sur 5 vit en-dessous du seuil de pauvreté) ; décrochage sanitaire (la ville est en surmortalité) ; décrochage urbain (nos quartiers sont enclavés, sans aucune harmonie architecturale).
Ces décrochages ne sont pas le fruit de la fatalité, mais de choix politiques irresponsables et d'une absence d'ambition pour Nanterre : toujours plus de logements sociaux, sans jamais penser à leur rénovation ou à la dignité de ceux qui y vivent ; toujours plus de béton et de projets immobiliers, sans jamais penser aux services ou à la qualité de vie ; toujours plus de dépenses, sans jamais s’occuper de ceux qui paient, avec leurs impôts, des prestations dont ils ne voient jamais le résultat.
La qualité de vie n’est pas au rendez-vous. Les nouveaux habitants le disent : les commerces ne sont pas là, l’environnement n’est pas respecté, la sécurité n’est pas assurée, les écoles ne permettent pas d’assurer une « mixité » scolaire.
C’est peut-être l’échec le plus sensible de la politique municipale de « mixité » : l’attractivité de nos écoles. Pour que Nanterre soit équilibrée, où il fait bon vivre pour tous, il faut que les écoles soient attractives et que chacun y trouve sa place !
Pour nous, l’éducation est une priorité absolue. Cela passe par le soin apporté aux écoles et, notamment, au périscolaire (par l’aide aux devoirs ou l’étude) et par la création de nouveaux établissements, comme un collège sous contrat ou des écoles indépendantes, à petits effectifs et aux pédagogies innovantes.
Malgré ces échecs, Nanterre a tout pour être une belle ville populaire, équilibrée, soignée et dynamique : nous l’aimons, nous ne voulons plus qu’elle passe à côté de son avenir. Nous méritons mieux !
Premier rendez-vous manqué : assurer la sécurité et la tranquillité quotidiennes des habitants. C’est une non-préoccupation des élus de la majorité de notre ville. Lors de la campagne municipale de 2014, la gauche avait affirmé aux électeurs « droit dans les yeux » (comme dirait J. Cahuzac) que jamais elle n’équiperait la ville de vidéoprotection. Heureusement ! Sous notre pression, elle a fini par s’y mettre.
Mais quelle déception... l’occasion a été complètement manquée. D’abord, parce que seulement une vingtaine de caméras équipe nos rues (elles sont entre 100 et 300 dans les villes alentours, pourtant souvent plus petites que la nôtre !). C'est ridiculement faible. Ensuite, parce que ni les violences dans nos propres quartiers, ni l’état d’urgence de notre pays n’ont donné lieu à une mise à niveau de nos forces de sécurité : la ville aurait dû créer une police municipale pour aider la police nationale !
Autre rendez-vous manqué : réussir l’équilibre social de notre ville et améliorer notre qualité de vie. C’est l’échec total de la politique de « mixité » menée à grands coups de programmes neufs. Nanterre décroche de tous les classements : décrochage économique (chômage à 16 % alors qu'avec La Défense à nos portes, nous devrions être proches du plein emploi !) ; décrochage social (1 Nanterrien sur 5 vit en-dessous du seuil de pauvreté) ; décrochage sanitaire (la ville est en surmortalité) ; décrochage urbain (nos quartiers sont enclavés, sans aucune harmonie architecturale).
Ces décrochages ne sont pas le fruit de la fatalité, mais de choix politiques irresponsables et d'une absence d'ambition pour Nanterre : toujours plus de logements sociaux, sans jamais penser à leur rénovation ou à la dignité de ceux qui y vivent ; toujours plus de béton et de projets immobiliers, sans jamais penser aux services ou à la qualité de vie ; toujours plus de dépenses, sans jamais s’occuper de ceux qui paient, avec leurs impôts, des prestations dont ils ne voient jamais le résultat.
La qualité de vie n’est pas au rendez-vous. Les nouveaux habitants le disent : les commerces ne sont pas là, l’environnement n’est pas respecté, la sécurité n’est pas assurée, les écoles ne permettent pas d’assurer une « mixité » scolaire.
C’est peut-être l’échec le plus sensible de la politique municipale de « mixité » : l’attractivité de nos écoles. Pour que Nanterre soit équilibrée, où il fait bon vivre pour tous, il faut que les écoles soient attractives et que chacun y trouve sa place !
Pour nous, l’éducation est une priorité absolue. Cela passe par le soin apporté aux écoles et, notamment, au périscolaire (par l’aide aux devoirs ou l’étude) et par la création de nouveaux établissements, comme un collège sous contrat ou des écoles indépendantes, à petits effectifs et aux pédagogies innovantes.
Malgré ces échecs, Nanterre a tout pour être une belle ville populaire, équilibrée, soignée et dynamique : nous l’aimons, nous ne voulons plus qu’elle passe à côté de son avenir. Nous méritons mieux !
Camille Bedin, conseillère départementale et municipale, et l’équipe de Nanterre Ensemble.
Permanence : 2, boulevard du Sud-Est (ouverte les jeudi et samedi matin de 10h à 12h et sur rendez-vous)