Groupe Mouvement Républicain et Citoyen
Good bye Lénine ?
U
n Nanterrien de fraîche date a contacté il y a peu, les groupes politiques au conseil municipal pour les interroger - toutes affaires cessantes - sur la pertinence d’un nom donné à une avenue de notre commune : l’avenue Lénine ; en nous enjoignant de la débaptiser promptement. L’urgence de cette demande a été relayée au conseil municipal du 12 décembre par le groupe municipal « Les Républicains » dans le cadre de la procédure des questions orales, qui n’autorise pas de débat collectif.
Nous nous saisissons donc de cette tribune pour donner notre sentiment sur cette dernière priorité de l’heure.
Alors « Que Faire ? », comme dirait Lénine.
Tout d’abord, le rappel d’un principe d’intégration : tout nouveau venu dans une ville ou dans un pays doit apprendre à connaître l’histoire de cette ville ou de ce pays. On peut ne pas la partager mais encore faut-il la connaître ! Oui à Nanterre, ville à direction communiste depuis 1935, il y a une avenue Lénine, comme il y a une avenue Barrès à Neuilly, etc... Cela appartient à l’histoire de ces villes.
On peut même penser que nous l’avons échappé belle puisque cette avenue se dénommait Staline jusqu’en 1962. À tout prendre, il vaut mieux le nom du père de la Nouvelle économie politique (NEP) que celui du « Petit père des peuples » et des goulags !
Il est vrai que cette avenue aurait pu, dans le prolongement de l’avenue Clemenceau après la place de La Boule, s’appeler Jean-Jaurès. Cela aurait eu fière allure, mais le patron de L’Humanité, au temps où celui-ci était un journal socialiste, n’a pas eu cette chance. On a donné son nom à une ruelle quasi privée. Il fut un temps - pas si lointain - où les relations entre les communistes et les socialistes étaient tendues dans notre ville. L’union de la gauche y a été rarement un long fleuve tranquille.
Là aussi l’histoire…
Plus récemment, on aurait pu décider de lui donner le nom de François-Mitterrand, mais les élus socialistes, trop pressés, ont accepté que son nom soit donné à une placette perdue dans le quartier du Parc que personne ne connaît et autour de laquelle il n’y a ni entreprises, ni habitants. Un hommage a minima en quelque sorte…
« Les faits sont têtus », dixit Lénine.
Il en est de l’histoire du nom des rues comme de celle des villes. Comme disait le président Mitterrand : « Il faut donner du temps au temps. »
Voilà notre avis sur cette importante question.
Nous ne saurions conclure notre tribune sans vous souhaiter pour vous et vos proches nos meilleurs voeux pour 2017.
2016 a été une année difficile pour beaucoup ; 2017 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Prenons des forces en ce début d’année, nous en aurons tous besoin.
Nous nous saisissons donc de cette tribune pour donner notre sentiment sur cette dernière priorité de l’heure.
Alors « Que Faire ? », comme dirait Lénine.
Tout d’abord, le rappel d’un principe d’intégration : tout nouveau venu dans une ville ou dans un pays doit apprendre à connaître l’histoire de cette ville ou de ce pays. On peut ne pas la partager mais encore faut-il la connaître ! Oui à Nanterre, ville à direction communiste depuis 1935, il y a une avenue Lénine, comme il y a une avenue Barrès à Neuilly, etc... Cela appartient à l’histoire de ces villes.
On peut même penser que nous l’avons échappé belle puisque cette avenue se dénommait Staline jusqu’en 1962. À tout prendre, il vaut mieux le nom du père de la Nouvelle économie politique (NEP) que celui du « Petit père des peuples » et des goulags !
Il est vrai que cette avenue aurait pu, dans le prolongement de l’avenue Clemenceau après la place de La Boule, s’appeler Jean-Jaurès. Cela aurait eu fière allure, mais le patron de L’Humanité, au temps où celui-ci était un journal socialiste, n’a pas eu cette chance. On a donné son nom à une ruelle quasi privée. Il fut un temps - pas si lointain - où les relations entre les communistes et les socialistes étaient tendues dans notre ville. L’union de la gauche y a été rarement un long fleuve tranquille.
Là aussi l’histoire…
Plus récemment, on aurait pu décider de lui donner le nom de François-Mitterrand, mais les élus socialistes, trop pressés, ont accepté que son nom soit donné à une placette perdue dans le quartier du Parc que personne ne connaît et autour de laquelle il n’y a ni entreprises, ni habitants. Un hommage a minima en quelque sorte…
« Les faits sont têtus », dixit Lénine.
Il en est de l’histoire du nom des rues comme de celle des villes. Comme disait le président Mitterrand : « Il faut donner du temps au temps. »
Voilà notre avis sur cette importante question.
Nous ne saurions conclure notre tribune sans vous souhaiter pour vous et vos proches nos meilleurs voeux pour 2017.
2016 a été une année difficile pour beaucoup ; 2017 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Prenons des forces en ce début d’année, nous en aurons tous besoin.
André Cassou et Francis Masanès
Groupe Mouvement Républicain et Citoyen