Groupe Écologistes et citoyens
Leçons d’une primaire aux présidentielles de 2017
L
e renouveau par le terrain
La primaire des écologistes pour la présidentielle de 2017 a réservé une surprise en éliminant au premier tour la candidate donnée gagnante par tous, Cécile Duflot. Elle avait toutes les expériences en politique pour représenter les écologistes à la présidentielle de mai 2017 : présidente de parti, ministre et parlementaire !
Mais plus de 65 % des votants à cette primaire ont préféré choisir pour le deuxième tour deux personnalités peu connues ayant comme principales qualités leurs combats associatifs.
L’une, Michèle Rivasi, a cofondé la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) et préside toujours aux destinées du CRIIREM (Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques). L’autre, Yannick Jadot, a été directeur des campagnes de Greenpeace France, puis il a cofondé L'Alliance pour la planète, rassemblement d'organisations écologistes.
En dehors du fait qu’en politique rien n’est jamais sûr, ce choix montre que les Français aspirent à voir émerger de nouvelles têtes ayant un discours plus direct et moins partisan.
La politique au féminin Cette même primaire a aussi prouvé que les écologistes sont constants dans leur combat pour féminiser la vie politique française. Sur quatre candidats, il y avait trois femmes et un homme.
À comparer avec la primaire de la droite et du centre où, sur sept candidats, il n’y a qu’une seule femme. Cette dernière ne doit d’ailleurs sa place qu’à un sauvetage de dernière minute de la part de plusieurs de ses concurrents lui offrant les parrainages nécessaires à sa candidature.
La constance dans les idées Ces 65 % de votants ont également voulu signifier qu’ils voulaient que l’écologie soit au centre des valeurs portées par leur potentiel candidat à la présidentielle de 2017 soutenant ainsi la cohérence et la continuité dans les idées.
En conclusion, il faut remercier l’ensemble des citoyens, dont de nombreux Nanterriens, qui ont participé à cette primaire et espérer que cet exemple sera suivi lors des autres primaires.
Mais plus de 65 % des votants à cette primaire ont préféré choisir pour le deuxième tour deux personnalités peu connues ayant comme principales qualités leurs combats associatifs.
L’une, Michèle Rivasi, a cofondé la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) et préside toujours aux destinées du CRIIREM (Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques). L’autre, Yannick Jadot, a été directeur des campagnes de Greenpeace France, puis il a cofondé L'Alliance pour la planète, rassemblement d'organisations écologistes.
En dehors du fait qu’en politique rien n’est jamais sûr, ce choix montre que les Français aspirent à voir émerger de nouvelles têtes ayant un discours plus direct et moins partisan.
La politique au féminin Cette même primaire a aussi prouvé que les écologistes sont constants dans leur combat pour féminiser la vie politique française. Sur quatre candidats, il y avait trois femmes et un homme.
À comparer avec la primaire de la droite et du centre où, sur sept candidats, il n’y a qu’une seule femme. Cette dernière ne doit d’ailleurs sa place qu’à un sauvetage de dernière minute de la part de plusieurs de ses concurrents lui offrant les parrainages nécessaires à sa candidature.
La constance dans les idées Ces 65 % de votants ont également voulu signifier qu’ils voulaient que l’écologie soit au centre des valeurs portées par leur potentiel candidat à la présidentielle de 2017 soutenant ainsi la cohérence et la continuité dans les idées.
En conclusion, il faut remercier l’ensemble des citoyens, dont de nombreux Nanterriens, qui ont participé à cette primaire et espérer que cet exemple sera suivi lors des autres primaires.
