Groupe Communistes et initiative citoyenne

Renforçons la solidarité et la fraternité !
T
out le monde sait que sur le fronton de nos mairies est écrit la devise de la République : liberté, égalité, fraternité.
Mais il semble que la fraternité ne fasse plus partie des valeurs républicaines, en tout cas pour certains. L’expression d’élus, comme celle du président de la région d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez à propos de l’accueil des réfugiés, tend à fracturer le pacte républicain.
Pourtant, malgré la pression de certains médias, il est remarquable de constater que ces positions ne sont pas partagées par tous, loin sans faux. Des élus, en agglomération, mais également en zone rurale ne ménagent pas leurs efforts pour accueillir le plus dignement possible ces hommes, ces femmes, ces enfants qui fuient la guerre. Il est bien, dans ces moments-là, de se souvenir que des Français en 1940 ont fui la guerre et l’arrivée des troupes nazies, que des Espagnols, des Italiens et bien d’autres peuples ont fui également la guerre et les régimes fascistes d’Europe. De nombreux pays ont su les accueillir et s’en féliciter.
Aujourd’hui comme hier des citoyens, de manière individuelle ou avec les associations caritatives et humanitaires, ont décidé d’aider et cherchent des solutions humaines pour accueillir ces réfugiés. Ils ont décidé d’être solidaires et fraternels !
Notre devoir, notre honneur est d’être capable d’organiser cet accueil.
La ville de Nanterre, conforme à sa tradition, participe de cet effort de solidarité et de fraternité puisque c’est entre 450 et 500 personnes qui sont hébergées, soit en place CADA (Centre d'accueil des demandeurs d’asile), soit au CASH, ou encore au foyer Jules-Sigfried géré par l’association Aurore.
Le préfet reconnaît même publiquement que deux villes des Hauts-de-Seine ont fait les efforts d’accueil, Nanterre et Gennevilliers et que maintenant, c’est aux autres villes du département de participer à cette solidarité.
Mais l’État doit lui aussi prendre ses responsabilités. Il n’est plus possible que le pré-accueil administratif des réfugiés, délégué par marché public à la FACEM, se fasse dans les conditions actuelles. La sous-évaluation par les services de l’État du nombre de réfugiés arrivant au local de la FACEM de Nanterre pour instruire obligatoirement leur demande, fait que ces enfants, ces femmes et ces hommes sont obligés d’attendre, parfois plusieurs jours, allant même jusqu’à dormir dehors, pouvant créer ainsi des désordres pour les riverains. Il est urgent que le préfet prenne les mesures nécessaires pour que cessent ces dysfonctionnements dans le pré-accueil des demandeurs d’asile et d’apporter les réponses adéquates tant pour la dignité des demandeurs d’asile, qu’en termes d’équité territoriale dans l’accueil des publics les plus vulnérables.
Pourtant, malgré la pression de certains médias, il est remarquable de constater que ces positions ne sont pas partagées par tous, loin sans faux. Des élus, en agglomération, mais également en zone rurale ne ménagent pas leurs efforts pour accueillir le plus dignement possible ces hommes, ces femmes, ces enfants qui fuient la guerre. Il est bien, dans ces moments-là, de se souvenir que des Français en 1940 ont fui la guerre et l’arrivée des troupes nazies, que des Espagnols, des Italiens et bien d’autres peuples ont fui également la guerre et les régimes fascistes d’Europe. De nombreux pays ont su les accueillir et s’en féliciter.
Aujourd’hui comme hier des citoyens, de manière individuelle ou avec les associations caritatives et humanitaires, ont décidé d’aider et cherchent des solutions humaines pour accueillir ces réfugiés. Ils ont décidé d’être solidaires et fraternels !
Notre devoir, notre honneur est d’être capable d’organiser cet accueil.
La ville de Nanterre, conforme à sa tradition, participe de cet effort de solidarité et de fraternité puisque c’est entre 450 et 500 personnes qui sont hébergées, soit en place CADA (Centre d'accueil des demandeurs d’asile), soit au CASH, ou encore au foyer Jules-Sigfried géré par l’association Aurore.
Le préfet reconnaît même publiquement que deux villes des Hauts-de-Seine ont fait les efforts d’accueil, Nanterre et Gennevilliers et que maintenant, c’est aux autres villes du département de participer à cette solidarité.
Mais l’État doit lui aussi prendre ses responsabilités. Il n’est plus possible que le pré-accueil administratif des réfugiés, délégué par marché public à la FACEM, se fasse dans les conditions actuelles. La sous-évaluation par les services de l’État du nombre de réfugiés arrivant au local de la FACEM de Nanterre pour instruire obligatoirement leur demande, fait que ces enfants, ces femmes et ces hommes sont obligés d’attendre, parfois plusieurs jours, allant même jusqu’à dormir dehors, pouvant créer ainsi des désordres pour les riverains. Il est urgent que le préfet prenne les mesures nécessaires pour que cessent ces dysfonctionnements dans le pré-accueil des demandeurs d’asile et d’apporter les réponses adéquates tant pour la dignité des demandeurs d’asile, qu’en termes d’équité territoriale dans l’accueil des publics les plus vulnérables.
Ghislaine Quilin, Groupe Communistes et initiative citoyenne