Plusieurs titres de champions de France
Les deux clubs de boxe thaï de l’ESN, la team Rezzag et la team Kouider rassemblent près de 800 adhérents. Parmi les boxeurs et les boxeuses, on retrouve de jeunes champions qui ont excellé lors des championnats de France, en mai. Dans le mythique gymnase Japy à Paris, cinq compétiteurs nanterriens ont remporté le titre de champion de France. La plus jeune, Assya Ait Baziz de la team Kouider, a 11 ans. La benjamine a gagné son combat contre un garçon en fi nale. Chez les minimes, Kateryna Korestska de la team Kouider et Kawtar Abrouk de la team Rezzag ont décroché le titre de championne de France dans leur catégorie de poids respective. Dans la classe d’âge senior, c’est Sarah Ladjali qui a réussi l’exploit d’être championne de France dans les deux fédérations de boxe thaï, AFMT et FFKMDA. Adbelrahmane Rezzag, champion d’Europe en titre, aurait dû disputer les championnats du monde, en juin, à Abou Dabi. Une blessure l’en a malheureusement empêché. Semi-pro, le jeune homme de 22 ans a rejoint l’équipe de France cette saison et rêve de participer aux Jeux olympiques. Car oui, la boxe thaï devient une discipline olympique en 2024 !
Une première pour le judo
Une autre section de l’ESN s’est illustrée lors des championnats de France. Les judokas nanterriens ont réalisé une performance inédite en se classant 3e de la compétition en individuel chez les cadets. À 14 ans, Morgane Boum-Mahop a remporté le titre de championne de France, une première pour l’ESN Judo. Ce succès lui ouvre les portes du pôle espoir de Brétigny-sur-Orge. La jeune fille ne sera pas la seule à intégrer ce sport-études, puisque Maxime Desolle, qui a terminé 5e aux France cadet, a également gagné sa place dans cette pépinière de champions. Lors des championnats de France individuels qui se déroulaient en mai à Ceyrat (Auvergne), plusieurs judokas se sont classés dans les dix premiers rangs. En juin, les petits champions ont disputé les championnats de France par équipes mais ont raté le rendez-vous. Les garçons ont perdu au premier tour et les filles ont échoué au deuxième tour. Une déception, mais « le bilan de la saison reste exceptionnelle », assure William Falcioni, le directeur sportif de la section.
Elles montent
Le 4 juin, les féminines du Racing 92 ont remporté la deuxième place du championnat de France Fédérale 2 après une finale très disputée, où elles se sont inclinées 10 à 17 face à l’AS Grane. Un exploit pour cette équipe qui revient de loin : elles n’étaient que six joueuses, il y a trois ans ! L’équipe d’origine, celle de l’ESN Nanterre, l’une des plus anciennes d’Île-de-France, s’est rapprochée au fil des saisons de celle de Rueil, puis, il y a dix ans, du Racing 92. Sa force : son riche effectif actuel de 74 joueuses, venues d’un peu partout (des anciennes de Nanterre, de Rueil mais aussi de Montpellier, Nice, du Liban, etc.). C’était donc une première saison très réussie pour cette équipe qui a recommencé tout en bas de l’échelle, en Fédérale 2, et qui a remporté 14 de ses 17 matchs. « Nous avons un collectif très soudé, et nous avons la chance de bénéficier d’un staff administratif, sportif et médical complet, et de qualité. Ce qui est rare au niveau fédéral », précise Clémence Brec, joueuse nanterrienne. La saison prochaine, les joueuses du Racing 92 montent en Fédérale 1, « une année de construction dans un nouveau championnat », conclut la joueuse.