Nanterre info - 469 : Janvier 2022

Archives

Mode d'emploi

Collapse

Uncollapse

1800x1200px_montageSport.jpg
NI469-p24-sports-boxe-credit-Claire-Macel.jpg

Elles boxent

Que ce soit dans la « team Kouider » ou dans la « team Rezzag », les filles ont trouvé leur place dans la salle d’entraînement. Kouider Abdelmoumeni, le coach de la section boxe pugilistique de l’ESN, assure que les filles sont de plus en plus nombreuses à pratiquer la boxe thaï et le kick-boxing : « Elles s’entraînent au Palais des sports, certaines ont pour objectif d’avoir une bonne condition physique, d’autres se tournent vers la compétition. À l’image d’Hajar, 17 ans, qui a remporté un titre de vice-championne dans la catégorie cadet. » Chez Farid Rezzag, au sein de la section Muay-thaï, les filles pratiquent au gymnase Voltaire. Deux fois par semaine, elles sont plusieurs dizaines à suivre les séances de cardio boxe training. « Les filles viennent se défouler, cogner dans les sacs de frappe, sauter à la corde. » Celles qui ont envie de faire des combats sont accompagnées, comme Sarah, étudiante, qui est championne d’Île-de-France en moins de 57 kg ou la minime Kaoutar, qui a rapporté le titre de championne de France dans son quartier du Parc Sud.

Retour En avant

Sports

Le sport féminin a le vent en poupe

À l’occasion de la journée internationale du sport féminin, le 24 janvier, voici un tour d’horizon, non exhaustif, des clubs nanterriens qui développent des sections féminines.

Début décembre, une délégation de joueuses de football de Nanterre était accueillie au siège de la Fédération française de football (FFF), boulevard de Grenelle à Paris. Accompagnées par les dirigeants de l’Omeps (office municipal d’éducation physique et du sport), les huit filles âgées de 9 à 51 ans ont rencontré Laura Georges, ancienne internationale des Bleues devenue secrétaire générale de la FFF. « Cette rencontre fait suite au tournoi organisé en juin par l’Omeps, explique Assane Mbengue, coprésident de l’office municipal. Lors de cet évènement, nous avions rassemblé 240 joueuses franciliennes à Nanterre et ce n’est pas passé inaperçu pour les instances fédérales. »

Des effectifs en hausse

Ce tournoi de foot féminin, qui en est à sa troisième édition, est monté en partenariat avec la section football de l’Entente sportive nanterrienne (ESN), dont les effectifs grandissent chez les filles. Ce tournoi illustre la volonté de l’Omeps de promouvoir le sport féminin. « Il y a quatre ans, quand l’Omeps a redéfini la charte qu’elle cosigne avec la ville, nous avons décidé de faire du sport féminin un axe fort de notre politique », déclare Assane Mbengue. D’autres structures ont fait le même choix à Nanterre. C’est le cas du Racing Nanterre rugby qui vient de signer un partenariat avec le Racing 92 pour développer les sections féminines. « Depuis la rentrée, 80 filles s’entraînent au stade Vincent-Pascucci le mardi et le vendredi, nous dit Sandra Dumont, la présidente du Racing Nanterre rugby. Nous avons recruté un staff composé d’un médecin, d’un kiné et d’entraîneurs. Il va aider l’équipe à monter vers l’élite du rugby féminin. » Ava Martin, l’une des joueuses qui portent les couleurs de Nanterre, nous raconte qu’elle a eu la chance de disputer un match amical à l’Arena en septembre. « Nous avons joué chez nos “cousins” du Racing 92 qui nous ont gentiment prêté leur beau terrain. C’était super même si on a perdu contre Évreux ce jour-là, une équipe de fédérale 1. »

Se structurer et innover

Au sein du club de basket, les filles s’illustrent aussi sur le parquet. Frédéric Donnadieu, le nouveau président du Nanterre 92, nous informe qu’il n’y a jamais eu autant de filles dans le club : « Elles sont 75 licenciées, de l’école de basket à l’équipe sénior. » L’association a structuré la filière féminine en créant successivement les équipes U11, U13 et, cette saison, l’équipe U15. Lors des vacances de fin d’année, le club a innové en proposant un stage 100 % féminin. Frédéric Donnadieu confi e que son objectif est « d’accueillir les filles qui veulent pratiquer le basket dans des conditions sérieuses à Nanterre. Nous ouvrons la porte à toutes, y compris aux débutantes, qui peuvent jouer en loisir ou en compétition ». À l’avenir, le président aimerait créer une équipe U18 pour éviter que les adolescentes quittent Nanterre pour les clubs des villes voisines.

Orientez votre tablette horizontalement pour profiter des contenus enrichis.

logotest5.png Notre Emag ne prend pas en charge la lecture sur mobile pour le moment. Nous vous invitons à le consulter sur tablette ou ordinateur. Continuer tout de même