Promouvoir le handisport auprès des personnes en situation de handicap physique ou mental, encourager les clubs à créer des sections « handi », mettre en lumière le futur site olympique et paralympique de Nanterre sont autant d’objectifs poursuivis par les trois journées HandiOmeps, mises en œuvre par l’organisme du même nom. La première journée est prévue le 29 mai autour du basket-fauteuil, la deuxième sera centrée sur le goalball, un sport de ballon pratiqué par les malvoyants et non-voyants, et devrait avoir lieu le 26 juin (lieu à définir). Quant à la troisième journée, elle devrait se tenir en septembre (ces trois journées ont dû être décalées à cause de la situation sanitaire, et les dates sont toujours sous réserve). Les matinées seront consacrées aux enfants de 6 à 13 ans et les après-midis aux adolescents et adultes. Au programme : initiation à la pratique ; quizz ; échanges avec des représentants du comité départemental olympique et sportif et avec la marraine de ces journées, Nadia Sahli, médaillée olympique de natation aux JO de 1984 ; et enfin matchs de pros. Les participants seront encadrés par des éducateurs sport-santé de l’Omeps et des étudiants en Staps de l’université de Nanterre. Des partenaires comme Nanterre 92, le Lutece club handisport et le comité handisport 92 apporteront leur contribution en matériel et petits cadeaux. Le 29 mai, trois athlètes de basket-fauteuil seront présents pour partager leur expérience, comme Mokhtar Messouaden, 46 ans, le capitaine de l’équipe Capsaaa Paris. « Je suis handicapé à cause de la polio et je fais du basket-fauteuil depuis 2004. Je veux encourager les jeunes à faire du handisport, leur montrer qu’avec de la volonté et du travail on peut casser les barrières. Avec mon équipe, nous disputons des coupes d’Europe et grâce au sport, j’ai beaucoup d’amis en France et à l’étranger. »
Samedi 29 mai,
gymnase Évariste-Galois, (5, rue des Écoles).