Tirant les leçons du premier confinement, le gouvernement a décidé d’autoriser certains à faire du sport malgré les mesures annoncées le 29 octobre dernier. C’est le cas des Nanterriens suivis par l’Omeps (office municipal d’éducation sportive et du sport) qui ont droit à leurs séances de sport santé. Sur prescription médicale, ces personnes sont autorisées à venir une fois par semaine au Palais des sports pour pratiquer des exercices physiques qui contribuent à leur bien-être. Ce public est encadré par trois éducateurs sportifs employés par l’Omeps. Ismail Echaoui, Quentin Roland et Claude Feitama se relaient durant la semaine pour proposer les programmes adaptés à ceux souffrant de diabète, d’obésité, de lombalgie, d’asthme chronique, de cancer ou encore d’autisme. Ils sont près de 70, répartis par groupe de cinq, participant à ces séances. Le plus jeune a 6 ans et le doyen, 86 ans.
HANDISPORT
Les personnes en situation de handicap, considérées comme public prioritaire, bénéficient aussi d’une dérogation. Le Lutece club handisport n’a donc pas stoppé ses trois entraînements hebdomadaires au gymnase Léo-Lagrange. « Quand nous avons appris que nous étions autorisés à continuer à faire du sport, le moral est remonté d’un coup », nous raconte Maxence Vergne, le président du club. La vingtaine d’adhérents se donnent rendez-vous les lundis et mercredis soir et les samedis matin pour jouer au football et au goalball (pratique adaptée aux déficients visuels). « Les entraînements font du bien, la période que nous vivons est très tendue, poursuit Maxence. Lors du premier confinement, nos adhérents ont souffert de la suppression de ces temps de décompression. » Le Nanterre foot fauteuil, un autre club handisport, est autorisé à pour- suivre les entraînements. « Nous sommes en discussion sur les modalités de reprise en décembre. En fonction du nombre de joueurs et d’accompagnateurs disponibles, nous reprendrons ou pas », explique son responsable, Aurélien Gueldry.