Istanbul, Reims, Ljubjana, Boulazac, Kazan, Monaco…, en France ou sur le continent européen, partout où les joueurs de Nanterre 92 se déplacent, des supporters habillés aux couleurs du club répondent présents. Parfois deux ou trois, parfois une tribune entière. Qu’ils soient membres des Dunkers ou de la Mafia Kop Vert, les deux associations officielles de supporters de Nanterre 92, tous sont des inconditionnels des Vert et Blanc. « Nanterre, c’est notre équipe ! Ce sont des battants et c’est ce qu’on aime », glisse Jean-Michel Hullin, soutien de la première heure.
À chaque rencontre au palais des sports Maurice-Thorez, le même rituel. Premiers à arpenter les gradins, ils sʼactivent pour que la tribune Joliot-Curie soit recouverte des couleurs du club avant lʼentrée des joueurs. Bâches accrochées, tambours installés, drapeaux aux couleurs des nationalités des joueurs déployés, maillots et écharpes enfilés, dès quʼils sont prêts, ils entonnent leurs chants pour ambiancer la salle, leur autre mission.
Aux commandes : la Mafia Kop Vert avec ses percussionnistes infatigables. Pour les relayer, les supporters de toujours : Florence, Marc, Chloé, Sébastien, Clémence, Mehdi, Françoise, Francis, Julie… et tous les autres. Ils sont nombreux, dispersés dans les tribunes.
Et cette saison, la tâche nʼest pas simple. Bousculés par leurs adversaires, les Nanterriens ont accumulé les défaites au point de se retrouver en zone de relégation de Jeep Elite et, côté Coupe dʼEurope, pas beaucoup mieux. « En tant que supporters, on se doit dʼêtre là dans les bons comme dans les mauvais moments. On espère quʼils vont se ressaisir et nous faire vibrer, comme ils en ont lʼhabitude », précise Éryne Jalet. Même discours du côté de Yann Lessent, supporter depuis 2007 : « Il est vrai que depuis plusieurs années, nous sommes gâtés. On est un peu perturbés en ce moment. Pour la suite de la saison, on espère que le collectif prenne. On sera toujours là. Jusquʼau bout ». Et ça va déjà mieux en championnat…