Samuel Rijik : Oui, nous comptons neuf mille adhérents et proposons cinquante activités sportives, réparties dans quarante sections. Deux cents dirigeants élus et trois cents bénévoles, sans oublier les salariés, consacrent beaucoup de leur temps pour faire vivre notre club. Ce qui fait notre force, c’est notre état d’esprit. Formation, solidarité, convivialité et performance sont nos maîtres mots.
Et comment fonctionne cette grosse machine ?
S.R. : Il est important de rappeler que nous fonctionnons essentiellement avec des bénévoles. Et, comme beaucoup d’associations, nous sommes confrontés à un manque de volontaires. L’encadrement est aussi assuré par des éducateurs sportifs. Ce sont des professionnels car nous avons le souci d’offrir une garantie, telle un label, pour la formation. Nous avons également du personnel administratif salarié. Du point de vue financier, nous vivons grâce aux adhésions et aux subventions. Celle de la ville, la plus conséquente, du conseil départemental et du Centre national pour le développement du sport.
La nouvelle saison approche : y aura-t-il des nouveautés et quelles sont vos ambitions ?
S.R. : Après avoir ouvert une section handball et boxe anglaise l’an dernier, nous allons proposer du baby foot. Les activités pour les tout-petits sont très demandées. Nous nous adaptons autant que possible. En ce qui concerne les ambitions, il est important de rappeler que, chez nous, il n’y a pas de pression particulière. Nous sommes là pour prendre du plaisir, y compris dans la performance. Mais bien évidemment, quand il y a des résultats, on s’en satisfait. Et toutes les sections ont des ambitions, à leur niveau.