Nanterre info - 474 : Juin 2022

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NI474-p18-lead-epi-nanterre-1-credit-Claire-Macel.jpg Les adhérents consacrent deux heures par semaine au fonctionnement de l’association.
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Bien plus qu’une épicerie

Consommer mieux, plus sain, à des prix abordables et avec une empreinte carbone réduite au maximum, voici ce que défend l’Épi NanTERRE.

Une odeur agréable de basilic frais embaume l’atmosphère. Au sous-sol de la Maison des associations de la rue Sadi-Carnot, il y a eu des arrivages de beaux légumes et l’information a vite circulé parmi les adhérents de l’Épi NanTERRE. Alors, ce vendredi de mai, ils sont plusieurs à faire la queue et à échanger des nouvelles dans l’épicerie associative. Derrière leur balance, Delphine et Halim pèsent les oignons, la rhubarbe et les radis. En retour, pas d’encaissement : les commandes ont déjà été passées et prépayées sur la plateforme en ligne. Depuis décembre 2018, date d’ouverture de son local, l’Épi NanTERRE propose une autre façon de faire ses courses et de consommer : l’association, qui fait partie d’un réseau national d’environ 160 structures locales, se fournit auprès de producteurs locaux sans faire de marge. Des produits en circuit court, souvent bio, et vendus à des prix attractifs. Les légumes secs, la farine, les pâtes, les produits frais et le savon viennent des Yvelines. La bière, la limonade et le pain, des trois producteurs nanterriens, Nemeto, La Limonaderie de Paris et West Side Bâtards. En contrepartie d’une faible cotisation, les adhérents consacrent deux heures par mois au fonctionnement de l’Épi. Chacun s’inscrit sur le planning en ligne selon des modalités très souples, et les tâches s’effectuent par équipe de deux. « Nous sommes adhérents depuis le début car nous recherchions d’autres façons de consommer avec trois priorités : manger plus sain, privilégier les circuits courts et surtout faire en sorte que les producteurs soient rétribués correctement », témoigne Yannick. Créé par un étudiant nanterrien, Karl Tchakoumegni, l’Épi NanTERRE compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents. L’association bénéficie du soutien de la ville qui lui prête les locaux et lui attribue une subvention annuelle de 1 000 euros lui permettant de s’équiper en petits matériels (balances, casiers, frigos…). « Nous représentons une offre complémentaire par rapport aux magasins bio », précise Laurence De Schuytter, la présidente. Chaque deuxième samedi du mois, l’Épi organise une vente commune avec deux autres associations, La Soupe aux cailloux et Créamonde. Une bonne façon d’y mettre un pied.

Cotisation annuelle : 20 euros par famille ; 5 euros pour les non imposables.

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