« Le parent parfait n’existe pas ! Tout parent a besoin d’échanger, de voir comment pratiquent les autres pour prendre du recul sur ses interactions quotidiennes avec ses enfants », affirme Chrislaine Adonaï, responsable d’équipe des travailleurs sociaux scolaires au CCAS (centre communal d’action sociale). D’où cette volonté de créer un réseau de parentalité, copiloté par les deux missions de quartier, le CCAS et le centre social et culturel La Maison pour tous. « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! Le collectif c’est toujours mieux », défend Laetitia Rondel, référente famille à La Maison pour tous. Le réseau lancé fin 2019, mais mis en sommeil par le Covid, s’est réuni le 14 octobre dernier (*) pour lancer deux actions prioritaires.
Cuisine solidaire et soirée jeux
D’abord, une cuisine solidaire car de nombreux enfants scolarisés à Jules-Ferry A ou B vivent en hôtel social avec leurs parents, sans rien pour cuisiner à part un four micro-ondes, et ne mangent pas à leur faim. L’idée : donner la possibilité aux familles de cuisiner à La Maison pour tous, afin que tout le monde puisse manger chaud et équilibré le soir. Une première session de cuisine sera organisée en novembre puis en décembre pour ces familles. D’autres partenaires seront également contactés pour multiplier ces sessions cuisine, dans le respect de la réglementation très stricte en matière d’hygiène alimentaire. Deuxième action décidée : l’organisation d’une grande soirée jeux, le mardi 14 décembre à 18h, au sein du groupe scolaire Jules-Ferry. Une idée portée par les directeurs des deux établissements. Objectifs : faire entrer les familles dans l’école de manière moins officielle et plus conviviale ; renouer la communication à l’intérieur des familles autour du jeu. L’ouverture d’une ludothèque, financée par le budget participatif, est d’ailleurs prévue début 2022 à La Maison pour tous. Les deux thèmes ont été retenus par le réseau à partir d’une enquête menée en juin 2019 auprès des parents d’élèves de Jules-Ferry et Joliot-Curie.
