Du bois pour les petits et du métal pour les plus grands. Quel que soit le matériau choisi, dans les deux cas, ces salles de classe sont toutes neuves, réalisées en préfabriqué, et nettement plus grandes que d’habitude : 60 m2 chacune. C’est la surface idéale pour accueillir les divers pôles d’activité chez les plus petits – dans la maternelle Cotton ; mais aussi pour loger les grands de CM2 déjà presque ados, ou encore les classes de CP ou CE1 en double groupes – dans l’élémentaire Triolet. Chaque nouvelle classe dispose bien sûr d’un point d’eau à l’intérieur, essentiel en cette période de crise épidémique. Des sanitaires supplémentaires ont été ajoutés dans les deux écoles.
Tout a donc été pensé pour offrir les meilleures conditions de travail possibles aux enfants et aux personnels. Il fallait aller vite car les deux écoles étaient à l’étroit, à la suite d’un pic de naissances et de la livraison de nouveaux logements. La maternelle Cotton avait d’ailleurs dû transférer deux classes de grande section à l’école Voltaire toute proche. D’où le choix de la construction en préfabriqué, réalisable en douze à dix-huit mois seulement – études préparatoires comprises – contre quatre à cinq ans pour une école « en dur ». Les deux écoles disposent dorénavant d’un espace suffisant pour leurs élèves et même d’une classe supplémentaire, prête pour les petits nouveaux de la rentrée prochaine. Coût des travaux : 550 000 euros pour Elsa-Triolet et 300 000 euros pour Eugénie-Cotton.