Un parc transformé et agrandi : le projet conçu avec les habitants lors de deux ateliers de concertation, en janvier et en avril 2019, sort progressivement de terre. Autour du bassin, un cheminement est actuellement aménagé et de nouveaux arbustes seront plantés d’ici au mois de mars. La réfection de la pelouse est prévue à l’automne, de même qu’une reprise partielle des allées. Une clôture démontable sera installée, ce qui facilitera l’installation des scènes de Parade(s). De part et d’autre de l’allée centrale, les pelouses gagneront 400 m2 de terrain. Quinze arbres seront plantés et remplaceront avantageusement les cinq en mauvais état qui ont été abattus début janvier.
Les promeneurs disposeront de trois fontaines à eau et de seize corbeilles doubles conçues pour le tri sélectif. D’ici à l’été, ils pourront profiter d’un espace de convivialité comportant tables de pique-nique, grands jeux d’échecs et chaises longues, ainsi que d’un espace fitness dont le choix des agrès sera soumis à un vote en ligne.
Moins visible mais tout aussi important, le réseau d’assainissement fait l’objet d’un diagnostic qui a permis dans un premier temps de retirer de nombreux cailloux et qui a vocation à détecter d’éventuelles fissures et dégradations. Autre travail primordial dans le sous-sol, celui de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Il vient de procéder, en janvier, à un diagnostic archéologique à proximité de la cathédrale, là où des vestiges de l’ancien collège royal pourraient être exhumés. Ces recherches ont également eu lieu à l’emplacement des anciennes serres municipales. Si des fouilles ne se révèlent pas nécessaires, un espace jardinage d’environ 500 m2 sera aménagé dès la fin de l’année, en lien avec le collectif à l’initiative du projet, Nanterre en transition. Le coût de cette première phase de rénovation est estimé à 550 000 euros.