Nanterre info - 438 : Décembre 2018

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Près de 100 000 fleurs et plantes

Contrairement à de nombreuses villes, Nanterre dispose d’un centre horticole municipal. Celui-ci est situé rue de Verdun, dans le quartier Plateau/Mont-Valérien. Une équipe de six personnes y travaille à la production de fleurs et autres plantes destinées à embellir la ville.
En 2017-2018, cette production représente :
• 48 847 bisannuelles (pensées, myosotis, primevères…) ;
• 38 620 annuelles (sauges farineuses, coréopsis, rudbeckia…) ;
• environ 10 000 plantes potagères pour les écoles et centres de loisirs ;
• 2 174 plantes vivaces (thym, aster, sauge grahamii…).
Les semis se développent d’abord dans la « nourrice », une serre chauffée à 22 °C, avant de poursuivre leur croissance dans une autre serre puis d’être plantés en pleine terre dans les différents massifs de la ville. Ils peuvent aussi agrémenter les « suspensions » comme les jardinières, les murs végétaux (rue Maurice-Thorez, parvis de l’hôtel de ville…) et les « colonnes » près de lieux publics (Maison de la musique, cinéma, etc.).

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VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIEVE

Le fleurissement, tout un art !

Début novembre, la ville a décroché une troisième fleur. Cela ne doit rien au hasard : respect de l’environnement et préservation de la nature en ville sont les principes qui guident le travail des jardiniers.

C’est une matinée ensoleillée idéale de début novembre pour préparer les massifs de plantes bisannuelles au rond-point de la rue Boileau et du boulevard National. Agenouillés et munis d’une griffe et d’un transplantoir, Philippe Le Lann et Thomas Lutz, deux jardiniers municipaux, repiquent les micro-mottes de pensées et les bulbes de narcisses et de tulipes (notre photo). Les gestes sont précis et rapides pour obtenir dans quatre mois un assortiment savamment étudié de couleurs formant un joli parterre fleuri. Si les bulbes ont été achetés, les autres plants proviennent tous du centre horticole municipal (voir encadré). Le fleurissement de la ville fait l’objet d’une réflexion collective et d’une planification rigoureuse, comme l’explique Delphine Mascret, responsable adjointe de la régie des espaces verts : « Les bisannuelles vont fleurir de mars à mai, puis elles seront arrachées (1) pour faire place aux annuelles dont la floraison dure tout l’été. Chaque année, avec les trois responsables d’équipes et les jardiniers volontaires, nous choisissons un thème commun à toute la ville. En 2019, ce sera les nuances de couleurs froides et chaudes. » Outre les qualités esthétiques de la plante, ses vertus écologiques sont pleinement prises en compte. Priorité aux variétés locales, peu consommatrices en eau et qui favorisent la biodiversité en attirant abeilles et papillons. Une place croissante est également donnée aux vivaces, appréciées pour leur durée de vie plus longue et leur résistance à la sécheresse. Ces évolutions dans la façon de travailler s’inscrivent dans une démarche environnementale exigeante : gestion différenciée des espaces verts laissant davantage de place à la nature, non-recours aux pesticides (zéro phyto)… Des efforts qui profitent à tous et qui ont été récompensés par l’attribution, fin octobre, d’une troisième fleur par le jury des villes et villages fleuris.

(1) Les habitants peuvent récupérer les bulbes lors du festival Écozone au mois de mai.

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