Tous les ans, à l’automne, les services de l’office HLM de Nanterre se rendent dans les quartiers, à la rencontre des locataires et de leurs amicales. Ce travail d’écoute et de prospective permet de recueillir les besoins et les attentes des résidents, en vue de la programmation budgétaire des grands travaux. Le 4 octobre, aux Provinces-Françaises, les débats étaient surtout centrés sur le retard pris par les travaux. Un ambitieux programme de réhabilitation a en effet démarré en 2016 pour améliorer les logements. À savoir : l'agrandissement des séjours et des cuisines des T4 et des T3 par la pose d'extensions à l’extérieur, pour ceux qui n'avaient pas bénéficié de la précédente réhabilitation ; la reprise des façades et l'isolation thermique des bâtiments ; la restructuration de l'ensemble des halls d'entrée et des locaux poubelles ainsi que la création d'ascenseurs de plain-pied. 64 « maisons sur le toit » ont également été édifiées en surélévation des bâtiments. « La volonté de la ville, rappelle Marie-Claude Garel, conseillère municipale et présidente de l’office, était de ne pas laisser une cité construite à la fin des années 1950 en marge de la rénovation du quartier. » Pour autant, et sans nier la complexité d’un chantier mené en site occupé, l’élue n’a pas caché sa frustration : « Le délai contractuel est dépassé d’un an et nous n’avons toujours pas de projection fiable. » Sans compter que le retard perturbe aussi l’avancement des travaux de rénovation des parkings et de la voirie. Néanmoins, une bonne nouvelle attendait les habitants devant l’immeuble Lorraine : la reconstruction des quatre balcons détruits en mars dernier par un engin de chantier est en cours. L’intervention est à la charge de GTM, à l’origine de l’accident. L’office a toutefois décidé de procéder, par mesure de précaution, au renforcement des 27 autres balcons de l’immeuble, souvent utilisés à mauvais escient comme lieu de stockage de mobilier ou d’appareils électroménagers. L’opération durera quatre mois.