C’était une première au Parc. Le 29 mars, 15 classes de maternelle et 2 classes de moins de 3 ans des écoles Robespierre et Pablo-Picasso ont fait leur « grande lessive ».
Créée en 2006 à l’initiative de la plasticienne Joëlle Gonthier, La Grande Lessive est une manifestation culturelle internationale qui adopte la forme d’une installation artistique éphémère dans l’espace public. Chacun est invité à suspendre une création au format A4 à l'aide de pinces à linge. Sur les fils tendus le long de l’avenue Pablo-Picasso, de l’allée des Trois-Musiciens et de la halle du marché, les enfants sont venus, classe par classe, « étendre » leurs travaux et admirer ceux de leurs petits camarades. Les parents étaient là, eux aussi, pour accompagner, accrocher ou tout simplement profiter de ce musée à ciel ouvert.
L’édition 2018 avait pour thème Pierres à images et pierres à imaginer. Dessin, peinture, photographie, collage… toutes les formes étaient envisageables tant que l’élément minéral restait présent, en tant que matériau, outil, support ou sujet. Les tout-petits ont recréé des pierres de rêve chinoises en projetant de l’encre à l’aide d’une pipette sur de la mousse à raser. Au verso, la photo de leur petite bouille ne faisait pas moins rêver… En grande section, Aboubacar a formé le contour d’un bonhomme à l’aide des petits cailloux que l’on utilise pour garnir le fond des aquariums. Mohamed a préféré représenter une moto. Rimene a choisi un cœur. Le tout voletant au vent comme autant de petits drapeaux et métamorphosant les rues du quartier, baignées, ce jour-là, par un beau soleil printanier. « L’objectif, explique Évelyne Zighmi, directrice de l’école maternelle Robespierre, est de pousser les murs de l’école pour donner à voir la production des enfants dans les rues du quartier. » Au printemps prochain, elle espère fédérer les quatre écoles du secteur autour de cette belle initiative.
L’édition 2018 avait pour thème Pierres à images et pierres à imaginer. Dessin, peinture, photographie, collage… toutes les formes étaient envisageables tant que l’élément minéral restait présent, en tant que matériau, outil, support ou sujet. Les tout-petits ont recréé des pierres de rêve chinoises en projetant de l’encre à l’aide d’une pipette sur de la mousse à raser. Au verso, la photo de leur petite bouille ne faisait pas moins rêver… En grande section, Aboubacar a formé le contour d’un bonhomme à l’aide des petits cailloux que l’on utilise pour garnir le fond des aquariums. Mohamed a préféré représenter une moto. Rimene a choisi un cœur. Le tout voletant au vent comme autant de petits drapeaux et métamorphosant les rues du quartier, baignées, ce jour-là, par un beau soleil printanier. « L’objectif, explique Évelyne Zighmi, directrice de l’école maternelle Robespierre, est de pousser les murs de l’école pour donner à voir la production des enfants dans les rues du quartier. » Au printemps prochain, elle espère fédérer les quatre écoles du secteur autour de cette belle initiative.