Dans quelques mois, la barre Aotep, emblématique de la place de La Boule avec ses 289 logements, sera démolie. À ce jour, les trois quarts de ses locataires ont été relogés. Seules quelques personnes âgées et familles y vivent encore. William, Angelo, Nesrine, Bouchra et Marine, des jeunes du quartier, sont allés à leur rencontre afi n de recueillir, caméra à l’épaule, leurs témoignages sur les années passées dans ce grand ensemble.
La petite équipe de tournage, accompagnée par le réalisateur Makan Koné et l’animatrice de la Maison pour tous Nayla Gsouma, a interviewé quinze personnes, dont le comédien Alain Lenglet, sociétaire de la Comédie-Française, qui a grandi dans cette barre. « Il nous a invités dans sa loge de la Comédie-Française, rapporte Marine, l’intervieweuse du groupe. Il nous a expliqué qu’au départ il y avait une mixité sociale dans cet immeuble. Puis, cette diversité a disparu et l’immeuble s’est détérioré. » Si certains témoins affi rment que la démolition est la seule chose à faire, d'autres, à l'image de cette dame, pleurent la destruction à venir : « J’ai mes souvenirs ici. Si je déménage, je n’aurai pas un appartement aussi grand et je devrai jeter des meubles qui me rappellent ma vie passée avec mon mari. »
Le directeur de France Habitation et Patrick Jarry, le maire, donnent également leur point de vue dans ce moyen-métrage de 25 minutes qui sera prochainement projeté au cinéma Les Lumières.
La petite équipe de tournage, accompagnée par le réalisateur Makan Koné et l’animatrice de la Maison pour tous Nayla Gsouma, a interviewé quinze personnes, dont le comédien Alain Lenglet, sociétaire de la Comédie-Française, qui a grandi dans cette barre. « Il nous a invités dans sa loge de la Comédie-Française, rapporte Marine, l’intervieweuse du groupe. Il nous a expliqué qu’au départ il y avait une mixité sociale dans cet immeuble. Puis, cette diversité a disparu et l’immeuble s’est détérioré. » Si certains témoins affi rment que la démolition est la seule chose à faire, d'autres, à l'image de cette dame, pleurent la destruction à venir : « J’ai mes souvenirs ici. Si je déménage, je n’aurai pas un appartement aussi grand et je devrai jeter des meubles qui me rappellent ma vie passée avec mon mari. »
Le directeur de France Habitation et Patrick Jarry, le maire, donnent également leur point de vue dans ce moyen-métrage de 25 minutes qui sera prochainement projeté au cinéma Les Lumières.