En direct
RetourRénovation urbaine
La concertation fonctionne au Parc Sud

L’avenir du quartier du Parc Sud, et pas seulement des tours Aillaud, pose beaucoup de questions. Les habitants ont pu les poser vendredi soir dernier aux différents acteurs du projet de rénovation urbaine et sociale.
« Je suis venue car je suis concernée par le relogement », nous dit Viviane, locataire de la Tour nuages n° 121. Il y a quelques semaines, cette habitante a appris que le projet de rénovation urbaine et sociale (Prus) du Parc Sud prévoyait la démolition de son immeuble. « Cela fait vingt ans que je vis ici, et je vous avoue que la perspective d’un déménagement n’est pas pour me déplaire. J’ai très envie de vivre dans un quartier moins agité et surtout dans un logement neuf et bien isolé. J’entends dire que des logements sociaux dans le futur quartier des Groues sont réservés pour les locataires des tours Aillaud, moi je suis partante. » Dans la salle de l’école Pablo-Picasso, tout le monde n’est pas aussi confiant. Un monsieur qui préfère taire son nom partage son inquiétude. « Je crains que nous n’ayons pas notre mot à dire sur le relogement, que le choix supposé ne soit qu’un leurre. » Ce locataire arrivé en 1983 dans le quartier ne souhaite pas le quitter, en raison des attaches qu’il a ici et de la proximité avec La Défense. « Vous vous rendez compte, je peux aller faire mes courses à Auchan à pied jusqu’à 21h30. »
Dialoguer pour décider de l’avenir du quartier
Lors de la soirée de concertation, les personnes présentes ont pu discuter directement avec les élus et les techniciens qui portent la rénovation urbaine et sociale. Sans micro interposé, en face-à-face. Les équipes d’architectes et d’urbanistes d’Altarea Cogedim étaient présentes pour écouter les attentes des uns et des autres et leurs interrogations concernant l’avenir du Parc Sud. La vie associative va-t-elle soutenue ? Fatiha, une figure de l’association Les Mamans des Pablo, a fait le déplacement. « Des associations comme Le Théâtre par le bas ou Les Mômes Aillaud sont essentielles à la vie du quartier. Or, ils sont actuellement hébergés dans des tours 17 et 151 qui vont changer d’usage. Je veux m’assurer que des locaux leur seront attribués après la rénovation. » Les personnes avec qui elle a échangé l’ont rassurée, des espaces spacieux seront aménagés pour les associations. Le centre médical annoncé sera-t-il composé de pédiatres qui manquent dans le secteur ? Le prix des appartements en accession à la propriété sera-t-il à portée de bourses des locataires qui vivent déjà ici ? Des questions auxquelles le maire, les élus de quartier et les bailleurs sociaux ont fait face. Khadija, avec son bébé de cinq mois dans les bras, est contente d’avoir fait l’effort de venir ce soir. « C’est important que les habitants participent à ces temps de concertation. D’une part, pour avoir les informations justes et d’autre part, pour peser sur les décisions. Car on m’a bien dit que le programme de rénovation n’est pas figé à ce jour. »
Dialoguer pour décider de l’avenir du quartier
Lors de la soirée de concertation, les personnes présentes ont pu discuter directement avec les élus et les techniciens qui portent la rénovation urbaine et sociale. Sans micro interposé, en face-à-face. Les équipes d’architectes et d’urbanistes d’Altarea Cogedim étaient présentes pour écouter les attentes des uns et des autres et leurs interrogations concernant l’avenir du Parc Sud. La vie associative va-t-elle soutenue ? Fatiha, une figure de l’association Les Mamans des Pablo, a fait le déplacement. « Des associations comme Le Théâtre par le bas ou Les Mômes Aillaud sont essentielles à la vie du quartier. Or, ils sont actuellement hébergés dans des tours 17 et 151 qui vont changer d’usage. Je veux m’assurer que des locaux leur seront attribués après la rénovation. » Les personnes avec qui elle a échangé l’ont rassurée, des espaces spacieux seront aménagés pour les associations. Le centre médical annoncé sera-t-il composé de pédiatres qui manquent dans le secteur ? Le prix des appartements en accession à la propriété sera-t-il à portée de bourses des locataires qui vivent déjà ici ? Des questions auxquelles le maire, les élus de quartier et les bailleurs sociaux ont fait face. Khadija, avec son bébé de cinq mois dans les bras, est contente d’avoir fait l’effort de venir ce soir. « C’est important que les habitants participent à ces temps de concertation. D’une part, pour avoir les informations justes et d’autre part, pour peser sur les décisions. Car on m’a bien dit que le programme de rénovation n’est pas figé à ce jour. »