Sur son lit d’hôpital, alors qu’elle venait d’apprendre qu’elle était tétraplégique suite à un accident de voiture, Jehanne a peint en mettant un pinceau dans sa bouche. « Ce fut un geste instinctif. La peinture a été un nouveau mode d’expression, une manière de me réapproprier le monde. » Depuis cet accident survenu au Mali en 2006, la Nanterrienne s’est petit à petit reconstruite. Privée de l’usage de ses deux bras et de ses deux jambes, elle se bat pour retrouver sa place dans la société et exister, tout simplement.
Aujourd’hui, à 52 ans, elle publie un livre qu’elle édite elle-même. Elle y signe les aquarelles et les textes. Lena et le cirque est un conte que l’on lit aux enfants, l’histoire d’une petite fille de cinq ans clouée dans un fauteuil roulant qui retrouve goût à la vie le jour où elle rencontre un clown sous un chapiteau de cirque, planté au pied de son immeuble. « J’ai toujours aimé raconter des histoires. Avant l’accident, j’étais éducatrice de jeunes enfants dans les PMI et je passais mon temps à conter et à écrire des histoires. »
Grâce à la main tendue par une ancienne collègue, Jehanne a retrouvé le chemin des crèches et des écoles pour y animer des séances de peinture. L'idée : montrer aux bambins que l'on peut faire de jolis dessins avec un pinceau dans la bouche et leur faire comprendre que, malgré le handicap, elle n'est pas différente d'eux. « C’est très important pour moi d’avoir gardé le contact avec les enfants, cela participe à ma reconstruction. » Car à chaque fois, les enfants lui réservent un accueil chaleureux. « Ils sont spontanés, ils ont un rapport plus simple avec les personnes handicapées. Ils n’hésitent pas à m’imiter en mettant à leur tour le pinceau dans la bouche pour peindre en s’amusant. »
Ayant déjà exposé les aquarelles de sa précédente histoire, Moussa patte cassée, au théâtre des Amandiers et à la Maison de la musique, elle donne cette fois-ci rendez-vous aux Nanterriens au Clos aux Z’oiseaux, samedi 9 décembre à 17 heures. Quoi de plus naturel que de choisir les Arènes de Nanterre pour présenter au public Lena et le cirque ? « Je suis très heureuse de proposer cette rencontre. J’ai besoin de partager mon parcours et de discuter de ma peinture avec les gens. Quand je me promène à Nanterre, je croise souvent des enfants qui me reconnaissent. Je discute avec eux et avec leurs parents. Grâce à ces interactions, je me sens habitante de la cité et pas du tout exclue. »
Aujourd’hui, à 52 ans, elle publie un livre qu’elle édite elle-même. Elle y signe les aquarelles et les textes. Lena et le cirque est un conte que l’on lit aux enfants, l’histoire d’une petite fille de cinq ans clouée dans un fauteuil roulant qui retrouve goût à la vie le jour où elle rencontre un clown sous un chapiteau de cirque, planté au pied de son immeuble. « J’ai toujours aimé raconter des histoires. Avant l’accident, j’étais éducatrice de jeunes enfants dans les PMI et je passais mon temps à conter et à écrire des histoires. »
Grâce à la main tendue par une ancienne collègue, Jehanne a retrouvé le chemin des crèches et des écoles pour y animer des séances de peinture. L'idée : montrer aux bambins que l'on peut faire de jolis dessins avec un pinceau dans la bouche et leur faire comprendre que, malgré le handicap, elle n'est pas différente d'eux. « C’est très important pour moi d’avoir gardé le contact avec les enfants, cela participe à ma reconstruction. » Car à chaque fois, les enfants lui réservent un accueil chaleureux. « Ils sont spontanés, ils ont un rapport plus simple avec les personnes handicapées. Ils n’hésitent pas à m’imiter en mettant à leur tour le pinceau dans la bouche pour peindre en s’amusant. »
Ayant déjà exposé les aquarelles de sa précédente histoire, Moussa patte cassée, au théâtre des Amandiers et à la Maison de la musique, elle donne cette fois-ci rendez-vous aux Nanterriens au Clos aux Z’oiseaux, samedi 9 décembre à 17 heures. Quoi de plus naturel que de choisir les Arènes de Nanterre pour présenter au public Lena et le cirque ? « Je suis très heureuse de proposer cette rencontre. J’ai besoin de partager mon parcours et de discuter de ma peinture avec les gens. Quand je me promène à Nanterre, je croise souvent des enfants qui me reconnaissent. Je discute avec eux et avec leurs parents. Grâce à ces interactions, je me sens habitante de la cité et pas du tout exclue. »
