Valérie Anne a l’art de la formulation. De la formulation chimique. Pharmacienne de formation, elle conçoit des pigments d’origine alimentaire. « Je récupère des déchets comme les peaux d’orange, le marc de café ou le cacao pour les valoriser et les transformer en peinture, en encre, en vernis à ongles ou en soins capillaires », explique cette Nanterrienne de 53 ans. Ayant déjà déposé deux brevets à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), elle a créé sa société, Cœur de couleur, dans le but de vivre un jour de ses innovations. Valérie Anne sent que les vertus écologiques de ses recettes devraient les imposer sur les marchés de la décoration et de la cosmétique.
Pour l’heure, elle s’efforce de constituer un réseau autour d’elle pour développer son business. Elle a participé à de nombreux concours qui l’ont aidée à se faire connaître des investisseurs. Les prix qu’elle glane ici ou là lui ouvrent des portes, comme celle de la plate-forme Cosmet’UP qui vient en appui des jeunes entreprises de la cosmétique. « J’ai investi une belle somme d’argent dans les études de faisabilité et dans les brevets. Aujourd’hui, je compte sur mes nouveaux associés pour créer une unité de production et commercialiser mes produits. »
Pour élargir ses gammes, notre experte en formulation continue de « faire de la tambouille » dans la cuisine de son appartement du Mont-Valérien. « Je travaille actuellement sur la création d’aérosols 100 % naturels pour les street-artistes. Les bombes de peinture engendrent des problèmes respiratoires. Alors, j’aimerais mettre au point une solution pour protéger la santé des graffeurs. » En quête permanente d’inventions, Valérie Anne profi te de ses rencontres mais aussi de ses voyages pour concevoir de nouveaux mélanges. Au Vietnam, elle a imaginé un sérum à base de fruits du dragon renforçant la couleur d’un soin capillaire. « Quand je fais une telle trouvaille dans la nature, c’est un émerveillement. » Cette nouvelle activité l’aide à remonter la pente, elle qui a connu un burn-out après vingt ans de dur labeur dans l’industrie pharmaceutique et un divorce réduisant considérablement son train de vie. « J’ai morfl é, mais la formulation, que je situe entre l’art et la science, est un bon moyen de sortir la tête de l’eau. »
Pour l’heure, elle s’efforce de constituer un réseau autour d’elle pour développer son business. Elle a participé à de nombreux concours qui l’ont aidée à se faire connaître des investisseurs. Les prix qu’elle glane ici ou là lui ouvrent des portes, comme celle de la plate-forme Cosmet’UP qui vient en appui des jeunes entreprises de la cosmétique. « J’ai investi une belle somme d’argent dans les études de faisabilité et dans les brevets. Aujourd’hui, je compte sur mes nouveaux associés pour créer une unité de production et commercialiser mes produits. »
Pour élargir ses gammes, notre experte en formulation continue de « faire de la tambouille » dans la cuisine de son appartement du Mont-Valérien. « Je travaille actuellement sur la création d’aérosols 100 % naturels pour les street-artistes. Les bombes de peinture engendrent des problèmes respiratoires. Alors, j’aimerais mettre au point une solution pour protéger la santé des graffeurs. » En quête permanente d’inventions, Valérie Anne profi te de ses rencontres mais aussi de ses voyages pour concevoir de nouveaux mélanges. Au Vietnam, elle a imaginé un sérum à base de fruits du dragon renforçant la couleur d’un soin capillaire. « Quand je fais une telle trouvaille dans la nature, c’est un émerveillement. » Cette nouvelle activité l’aide à remonter la pente, elle qui a connu un burn-out après vingt ans de dur labeur dans l’industrie pharmaceutique et un divorce réduisant considérablement son train de vie. « J’ai morfl é, mais la formulation, que je situe entre l’art et la science, est un bon moyen de sortir la tête de l’eau. »