Centre communal d’action sociale : des missions de proximité pour mieux vivre ensemble
Fer de lance de la politique sociale de la ville, le centre communal d’action sociale a pour vocation première d’aider tous les Nanterriens à faire valoir leurs droits aux dispositifs de solidarité dans des domaines aussi divers que le logement, la scolarité, l’aide alimentaire, le handicap, le bien-vieillir et les loisirs.
Quand, en 1986, les bureaux d'aide sociale deviennent les centres communaux d'action sociale (CCAS), l'État délègue aux communes une compétence globale dans le vaste champ de l'action sociale et médico-sociale. Ce sont elles qui, aujourd'hui, constituent le premier rempart contre les inégalités. À Nanterre, où l’on fait le choix de porter haut les valeurs de solidarité, le CCAS est le socle d’une politique sociale en direction de tous les habitants. Familles, enfants, jeunes, seniors ou personnes en situation de handicap, près de 20 000 Nanterriens bénéficient chaque année de ses services d’aide, d’accompagnement et d’animation. « La parité entre élus locaux et représentants associatifs (1) au sein du conseil d'administration, précise Marianne Le Blévec, directrice du CCAS, apporte une cohérence d'intervention, une approche partagée de la réalité sociale de la commune et des besoins des habitants propice aux coopérations avec tous les acteurs du territoire. »
Lutter contre le non-recours au droit
En 2015, la ville a fait le choix de réorienter son action sur ses missions propres, tout en maintenant un haut niveau de service public malgré la baisse constante des ressources qui lui sont allouées par l’État. « Nous nous sommes recentrés sur les questions du non-recours au droit et les actions de prévention, explique Caroline Bardot, adjointe au maire déléguée à l’action sociale. Nous avons développé la prévention des expulsions locatives et la lutte contre la précarité énergétique pour répondre à des besoins nouveaux et nous avons renforcé notre action en direction des jeunes. »
Le CCAS assure un accueil social à l’hôtel de ville, consacré à l’instruction des aides légales et facultatives mais aussi à l’orientation des publics vers les interlocuteurs qualifiés. Dans les quartiers, les permanences d’accès au droit et d’aide aux démarches proposent, quant à elles, un accueil sans rendez-vous. L’année 2017 aura été marquée par la création de deux nouvelles permanences dans les quartiers Vieux-Pont et Université, portant à quatre le nombre de points d’accès au droit avec ceux du Petit-Nanterre et du Parc. S’agissant du public jeune, les travailleurs sociaux tiennent désormais des permanences à l’espace Thomas-Lemaître et au centre social Les Acacias, portant à six le nombre de points de proximité.
(1) Centre social P’arc en ciel (conseil d’habitants), Espace amitié et loisirs des seniors (comité d’usagers), Les Espaces ouverts, la régie de quartiers, Secours catholique, Secours populaire, Union départementale des associations familiales.