Œuvre de l’architecte Émile Aillaud, emblème d’un quartier populaire aux portes du plus grand quartier d’affaires d’Europe. Durant les années à venir, elles vont connaître un nouveau départ grâce à un projet de rénovation unique en France. Là où les opérations de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) s’organisent autour de démolition/reconstruction, ce patrimoine architectural exceptionnel sera préservé et réhabilité en profondeur et un tiers des logements changeront d’usage. Les deux tiers restant, 11 tours, resteront des logements sociaux qui bénéficieront d’un investissement de 40 000 euros par appartement pour l’isolation thermique et l’amélioration du confort. C’est le prototype de façades et de fenêtres conçu pour ces tours qui sera présenté (voir ci-contre). Les autres, confiées au promoteur Altaréa-Cogedim, laisseront place à du logement en accession, de l’activité économique et des équipements (médiathèque, centre médical, centre culturel de rencontre…).
Après une première phase de réhabilitation- rénovation d’équipements (le marché Picasso, le centre commercial des Fontenelles et, l’année prochaine, le groupe scolaire Maxime-Gorki), la deuxième phase se concrétisera par un nouvel engagement financier, pour un total de plus de 340 millions d’euros. Un montant investi par les pouvoirs publics et les bailleurs sociaux du Parc Sud. La part de logement sociaux passera de 95 % à 73 % pour une meilleure mixité sociale dans le quartier. L’ensemble des locataires concernés par ces transformations obtiendront des propositions de relogement à Nanterre, notamment dans le nouveau quartier des Groues. C’est tout le sens du rééquilibrage déjà effectué au Petit-Nanterre et à Université, et de celui en cours au Chemin-de-l’Île et à Anatole-France, de cette ambition pour toute la ville.