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Que vivent Les Groues !
Jusqu’au 28 juillet, Yes We Camp accueille le public dans son jardin d’été aux Groues. L’association a été missionnée en 2016 pour animer une friche de 9 000 m² au cœur d’un quartier en pleine métamorphose. Une friche ouverte où l’on peut pique-niquer, boire un verre, suivre un cours de yoga… tout en imaginant la ville de demain.
Autour des conteneurs recyclés en buvette, la friche Vive Les Groues se structure peu à peu. À proximité des tables et des chaises longues, le banya, inspiré des bains de vapeur russes, a pris ses quartiers d’été et les 68 paulownias plantés cet automne déploient leurs premières feuilles. La pépinière qui permettra de produire localement les arbres du futur quartier trouvera sa place à l’autre extrémité du terrain. Depuis le mois d’avril, des camions viennent déposer des mètres cubes de terres excavées en prévision des plantations de l’automne prochain. D’ici là, le collectif réuni sous l’égide de Yes We Camp pionnier de l’urbanisme transitoire, en charge de l’animation de la friche pour une durée de huit ans entend bien profiter de l’été pour accélérer le rythme des animations (voir encadré). Au programme : des ateliers de jardinage et de taille de pierre, des concerts et des spectacles en plein air, des open barbecue (chacun apporte sa viande à griller) et deux bivouacs. L’objectif ? Accompagner l’émergence d’un nouveau quartier, le 11e de Nanterre, et en expérimenter les nouveaux usages avec les habitants et les acteurs locaux issus du monde économique, social ou culturel.
Horizon 2030
Car c’est bien un morceau de ville qu’il s’agit de construire sur un peu plus de 70 hectares. Un territoire durable visant la labellisation ÉcoQuartier et l’objectif de performance « énergie positive » ; tourné vers la mixité des usages, conjuguant qualité de vie et maintien des TPE/PME à quelques encablures des grands comptes qui occupent les tours du quartier d’affaires. Cette volonté se traduira à l’horizon 2030 par une offre diversifiée de logements, d’activités économiques et de services. Quatre groupes scolaires et une « plaine des sports » figurent au programme des équipements.
Initié en 2016 par Nanterre et l’Epadesa, devenu depuis l’établissement public Paris-La Défense, l’appel à manifestation d’intérêt baptisé Play Groues a permis de désigner deux autres « préfigurateurs ». Les Nouveaux Locos transformeront l’immeuble situé au 269, rue de la Garenne en un tiers-lieu dans lequel l’interdisciplinarité sera reine : coworking, rooftop-bar, expositions et ateliers d’artistes feront l’âme du lieu. La Fabrique du futur, quant à elle, ouvrira sous les halles du 6-8, rue de Lens un grand atelier de fabrication numérique au sein duquel les entreprises de l’immobilier et de la construction pourront venir tester leurs prototypes. Autant de lieux et de propositions pour échafauder, dès aujourd’hui, un projet urbain à taille humaine.
Horizon 2030
Car c’est bien un morceau de ville qu’il s’agit de construire sur un peu plus de 70 hectares. Un territoire durable visant la labellisation ÉcoQuartier et l’objectif de performance « énergie positive » ; tourné vers la mixité des usages, conjuguant qualité de vie et maintien des TPE/PME à quelques encablures des grands comptes qui occupent les tours du quartier d’affaires. Cette volonté se traduira à l’horizon 2030 par une offre diversifiée de logements, d’activités économiques et de services. Quatre groupes scolaires et une « plaine des sports » figurent au programme des équipements.
Initié en 2016 par Nanterre et l’Epadesa, devenu depuis l’établissement public Paris-La Défense, l’appel à manifestation d’intérêt baptisé Play Groues a permis de désigner deux autres « préfigurateurs ». Les Nouveaux Locos transformeront l’immeuble situé au 269, rue de la Garenne en un tiers-lieu dans lequel l’interdisciplinarité sera reine : coworking, rooftop-bar, expositions et ateliers d’artistes feront l’âme du lieu. La Fabrique du futur, quant à elle, ouvrira sous les halles du 6-8, rue de Lens un grand atelier de fabrication numérique au sein duquel les entreprises de l’immobilier et de la construction pourront venir tester leurs prototypes. Autant de lieux et de propositions pour échafauder, dès aujourd’hui, un projet urbain à taille humaine.
Dickel Bokoum, cheffe de projet pour Yes We Camp
Yes We Camp est une association fondée en 2013 à Marseille, à l’occasion de l’événement Marseille, capitale européenne de la culture, autour de l’idée d’un camping urbain devenu en huit mois un véritable village artistique et culturel. D’autres projets sont nés par la suite en France et à Paris, notamment dans le 14e arrondissement, avec l’occupation temporaire de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul par Les Grands Voisins. Tout le travail de Yes We Camp consiste à investir des friches pour créer des espaces communs et fabriquer dès aujourd’hui le quartier de demain. Cela nécessite d’être à l’écoute
| UN ÉTÉ AUX GROUES • Jeudi 21 juin : Fête de la musique. • Samedi 23 et dimanche 24 juin : week-end bivouac n°1 avec ateliers, banquet, veillée et nuit en camping, petit-déjeuner et matinée bien-être (sur réservation). • Jusqu’au 28 juillet : tous les mercredis, vendredis, samedis et dimanches, de 14h à 22h : banya (bain de vapeur), pique-nique, open barbecue, ateliers et animations. |
