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Les Groues pour tous !
Avec la création du nouvel établissement public Paris-La Défense, 2018 marquera un nouveau tournant pour l’aménagement des Groues dont les grands principes, actés en 2015, risquent de vaciller. Faisons le point.
À l’est du territoire, niché au pied de La Défense, le futur 11e quartier de Nanterre fait aujourd’hui l’objet de toutes les attentions de Patrick Jarry, le maire, et de son équipe municipale. En jeu : l’avenir de ses 76 hectares où tout reste à construire. Rappelons qu’aujourd’hui les Groues abritent 80 logements, 300 habitants, 220 entreprises, 6 000 emplois et 47 hectares de terrains ferroviaires qui se préparent à accueillir le RER E et le Grand Paris Express. Pour mieux comprendre, il faut remonter à 2005. Cette année-là, les toutes premières réflexions s’engagent autour de la métamorphose de ce secteur à fort potentiel urbain. Trois ans plus tard, un premier document, le rapport Lelarge, entend faire des Groues l’arrière-cour de La Défense. Commandé par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Aménagement du territoire, il préconise la construction de 1 200 000 m2 contre l’avis de Patrick Jarry qui, à la place d’un champ de tours, préfère voir pousser un quartier mixte où il fait bon vivre et travailler. Un quartier qui profiterait à tous les Nanterriens, en somme…
S’engage alors un bras de fer. Concertation avec les habitants, Ateliers de l’Ouest parisien, étude du faisceau ferroviaire, conseil municipal extraordinaire, Visites inédites… L’État finit par infléchir sa position et signe, le 9 juillet 2015, un protocole d’accord avec la ville. Acte de naissance des Groues version 2030, ce document-cadre entérine un aménagement équilibré et inédit qui préconise la construction de 600 000 m2 : des logements mixtes (340 000 m² dont 30 % de logements sociaux, 20 % de logements intermédiaires et 50 % de logements en accession à la propriété), des activités économiques (290 000 m² de bureaux, commerces, services, PMEPMI…), des services publics et des espaces verts. Un nouveau morceau de ville qui, en outre, doit entraîner dans son sillage la métamorphose d’autres quartiers, une partie des logements construits devant accueillir 500 familles du Parc Sud. De quoi enclencher le processus de renouvellement urbain des tours Aillaud.
Mais, à l’heure de la signature des premiers actes à construire, l’avenir des Groues ne semble plus si certain. Depuis le 1er janvier et la création de l’établissement public Paris-La Défense administré par le département des Hauts-de-Seine, la ville pourrait être privée de toutes décisions d’aménagement sur près de 400 hectares de son propre territoire… dont les Groues. Se pose dès lors la question du respect de l’accord signé en 2015. Qu’adviendrat-il des 30 % de logements sociaux prévus ? Les prix à l’achat seront-ils contenus ? Le nombre de tours de bureaux sera-t-il limité à trois ? Quid de la superficie des espaces verts et de la place accordée aux équipements publics ? Patrick Jarry assure : « La ville de Nanterre sera vigilante et mobilisée sur le respect des engagements pris et des accords signés par la précédente tutelle. »
En attendant, rendez-vous le jeudi 8 février, sur Radio Agora, pour une émission participative, diffusée en direct et en public. L’occasion de faire un point sur l’aménagement des Groues. D’ici là, posez toutes vos questions sur Twitter, en utilisant #groues.
S’engage alors un bras de fer. Concertation avec les habitants, Ateliers de l’Ouest parisien, étude du faisceau ferroviaire, conseil municipal extraordinaire, Visites inédites… L’État finit par infléchir sa position et signe, le 9 juillet 2015, un protocole d’accord avec la ville. Acte de naissance des Groues version 2030, ce document-cadre entérine un aménagement équilibré et inédit qui préconise la construction de 600 000 m2 : des logements mixtes (340 000 m² dont 30 % de logements sociaux, 20 % de logements intermédiaires et 50 % de logements en accession à la propriété), des activités économiques (290 000 m² de bureaux, commerces, services, PMEPMI…), des services publics et des espaces verts. Un nouveau morceau de ville qui, en outre, doit entraîner dans son sillage la métamorphose d’autres quartiers, une partie des logements construits devant accueillir 500 familles du Parc Sud. De quoi enclencher le processus de renouvellement urbain des tours Aillaud.
Mais, à l’heure de la signature des premiers actes à construire, l’avenir des Groues ne semble plus si certain. Depuis le 1er janvier et la création de l’établissement public Paris-La Défense administré par le département des Hauts-de-Seine, la ville pourrait être privée de toutes décisions d’aménagement sur près de 400 hectares de son propre territoire… dont les Groues. Se pose dès lors la question du respect de l’accord signé en 2015. Qu’adviendrat-il des 30 % de logements sociaux prévus ? Les prix à l’achat seront-ils contenus ? Le nombre de tours de bureaux sera-t-il limité à trois ? Quid de la superficie des espaces verts et de la place accordée aux équipements publics ? Patrick Jarry assure : « La ville de Nanterre sera vigilante et mobilisée sur le respect des engagements pris et des accords signés par la précédente tutelle. »
En attendant, rendez-vous le jeudi 8 février, sur Radio Agora, pour une émission participative, diffusée en direct et en public. L’occasion de faire un point sur l’aménagement des Groues. D’ici là, posez toutes vos questions sur Twitter, en utilisant #groues.
