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Le sous-sol de Nanterre révèle de nouveaux trésors

A la faveur d’un projet immobilier, une importante nécropole gallo-romaine a été découverte à proximité de la place de la Boule et soulève un peu plus le voile sur le riche passé nanterrien.
Soixante-quinze fosses sépulcrales datant de la seconde moitié du IIIe à la fin du IVe siècle de notre ère, ce qui correspond au Bas-Empire romain, viennent d’être révélées à l’issue des fouilles réalisées cet été par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), au carrefour de l’avenue Joliot-Curie et de la rue Sadi-Carnot.
Si la plupart des inhumations ont été réalisées en pleine terre, trois sarcophages en calcaire, provenant sans doute d’une carrière du Mont-Valérien, ont également été découverts. Les tombes étaient orientées nord-sud et est-ouest le long d’un chemin antique reliant Nanterre à Paris (Lutèce), indiquant qu’il s’agissait là d’un véritable cimetière antique. Autre caractéristique, la profondeur des fosses qui varie entre 1 mètre et 1,30 mètre. De nombreux objets d’accompagnement, souvent placés au niveau des membres inférieurs, ont également été trouvés : vases en céramique, objets en verre, en fer ou en alliage cuivreux, monnaies, clous de chaussures et de cercueil…
Cette découverte majeure pour la connaissance des pratiques funéraires à la fin de l’Antiquité dans l’Ouest parisien a été présentée lundi 11 septembre à la Villa des Tourelles, siège de la Société d’histoire de Nanterre, par Jacques Legriel, responsable des fouilles. De son côté, le maire, Patrick Jarry, a salué la volonté du promoteur MDH promotion, en charge de la construction d’un immeuble de logements à cet emplacement, qui a financé en grande partie ces fouilles.
Ces découvertes vont maintenant être analysées scrupuleusement : quelles offrandes étaient contenues dans les vases ? Comment étaient inhumés les morts ? Quelles étaient les particularités de ces derniers ? Autant de questions qui feront l’objet de nombreuses publications.
Si la plupart des inhumations ont été réalisées en pleine terre, trois sarcophages en calcaire, provenant sans doute d’une carrière du Mont-Valérien, ont également été découverts. Les tombes étaient orientées nord-sud et est-ouest le long d’un chemin antique reliant Nanterre à Paris (Lutèce), indiquant qu’il s’agissait là d’un véritable cimetière antique. Autre caractéristique, la profondeur des fosses qui varie entre 1 mètre et 1,30 mètre. De nombreux objets d’accompagnement, souvent placés au niveau des membres inférieurs, ont également été trouvés : vases en céramique, objets en verre, en fer ou en alliage cuivreux, monnaies, clous de chaussures et de cercueil…
Cette découverte majeure pour la connaissance des pratiques funéraires à la fin de l’Antiquité dans l’Ouest parisien a été présentée lundi 11 septembre à la Villa des Tourelles, siège de la Société d’histoire de Nanterre, par Jacques Legriel, responsable des fouilles. De son côté, le maire, Patrick Jarry, a salué la volonté du promoteur MDH promotion, en charge de la construction d’un immeuble de logements à cet emplacement, qui a financé en grande partie ces fouilles.
Ces découvertes vont maintenant être analysées scrupuleusement : quelles offrandes étaient contenues dans les vases ? Comment étaient inhumés les morts ? Quelles étaient les particularités de ces derniers ? Autant de questions qui feront l’objet de nombreuses publications.