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Commerces

Ils font face, soutenons-les !

Par Catherine Portaluppi

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Après une période difficile et d’incertitudes, les fêtes devraient finalement avoir un parfum de normalité. Famille, déplacements, la vie reprend ses droits, avec prudence tout de même. Les commerçants souffrent du confinement. Mais avec la ville à leurs côtés et la réouverture annoncée le 28 novembre, ils veulent rester optimistes.

« On se sent vraiment soutenus ! » Cette phrase, tous les commerçants interrogés pour cet article l’ont prononcée. Le jeudi précédant le reconfinement, ils furent déjà encouragés par leurs clients : « On a vécu une journée très intense, côté ventes, conseils et côté émotions », se souvient Halima M’Birik, libraire à El Ghorba. Même sentiment chez Annick Fleurs : « C’était incroyable ! », raconte Nicolas Le Rouzic. Nos clients venaient exprès pour soutenir les commerces de proximité, pour nous voir continuer à vivre ! » « Un jeune couple est venu juste pour me dire qu’ils achèteraient le doudou de leur premier enfant dans ma boutique », raconte Laurette Lesigne, gérante de La Cigale et La Fourmi et présidente de l’association des commerçants du centre-ville. Des mots bienvenus, explique-t-elle, face à la fermeture des commerces non essentiels. Pour Cyril Trublard, président de l’association des commerçants du centre Balzac : « C’est une catastrophe. »

Il faut bien s’adapter
Une grande partie des magasins fermés a pourtant relevé le défi du click and collect, c’est-à-dire la commande sur internet, par mail ou téléphone, avant de venir chercher le produit sur place. « On propose des chèques cadeaux à offrir et des pochettes surprises thématiques », raconte la libraire. Mais les recettes ne suivent pas : en une semaine, le magasin de créateurs, La Petite Boutique, tout juste arrivé sur internet, a enregistré seulement cinq commandes. « Je reste positive, je me dis que ça va redémarrer fort en décembre », espère Sabine Zennir, gérante de la parfumerie Beauty Success. Pour les métiers de bouche, la situation n’est pas simple non plus, même si les magasins restent ouverts. Mounir Trabelsi, propriétaire de la nouvelle boucherie sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, n’a pas pu ouvrir sa rôtisserie : « Il y a beaucoup moins d’employés de bureaux et donc moins de ventes. Et aussi un réel problème de pouvoir d’achat lié au confinement. » Pour les fêtes, il a choisi de proposer les produits festifs principalement sur commande pour faire plaisir à ses clients sans risquer de perdre de la marchandise. À La Cave d’Alex, Alexis Zaouk, récemment distingué meilleur jeune caviste de France, a vu disparaître nombre de clients. Pas de cadeaux d’entreprise cette année, par exemple. « Je ne me plains surtout pas mais vue l’incertitude, c’est compliqué de passer commande à l’avance. Pourtant, on a vraiment besoin des fêtes, pour l’économie mais surtout pour le moral ! »

Appui de la ville

Le service développement local de la mairie propose un accompagnement aux commerces dans leurs recherches d’aides. Pour toute demande, contactez le service par mail : DEVELOPPEMENT.LOCAL@ MAIRIE-NANTERRE.FR

Sur NANTERRE.FR : la carte des commerces ouverts en click and collect et les restaurants en livraison ou à emporter.

Les fêtes en ligne avec vos commerçants
Jusqu’au 31 décembre, la ville et la CCI mettent en place un marché de Noël en ligne. Retrouvez toutes leurs offres sur www.maplacedenoel.fr